La vie dans la Force aérienne - partie 14

Le slt avn Donald Hollowell montre comment le calot était porté pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les membres de la Force aérienne portent un couvre-chef particulier, le calot, simplement décrit dans la réglementation comme « se portant sur le côté droit de la tête, l’avant et l’arrière étant centrés et la pointe avant se situant à 2,5 centimètres (1 pouce) au-dessus du sourcil droit ». Il a été adopté pendant la Première Guerre mondiale. Le modèle reposait sur celui du calot de la tenue de campagne de l’Armée.

Ce couvre-chef a été baptisé « calot » en 1941. Les photos de la Seconde Guerre mondiale montrent des gens qui le portent à des angles défiant la gravité. Il est sans doute devenu populaire parce qu’il était facile de le mettre dans une poche quand on devait revêtir un casque de vol. Grâce à son allure désinvolte, il demeure le couvre-chef préféré des aviateurs et des aviatrices à ce jour.

En août 2012, le commandant de l’Aviation royal canadienne (ARC) a ordonné qu’aucun autre couvre-chef que le calot ne soit porté aux cérémonies.

Ailes d’un opérateur de détecteurs électroniques aéroportés (OP DEA).

Au début, seuls les pilotes recevaient des « ailes », c’est-à-dire l’écusson qui est cousu au-dessus de la poche gauche de la tunique. Les navigateurs et les observateurs recevaient une seule aile. Aujourd’hui, les navigateurs, désormais appelés officiers des systèmes de combat aérien, reçoivent une paire complète d’ailes, tout comme les techniciens en recherche et sauvetage. Le symbole au centre de l’insigne désigne leur groupe professionnel.

Les membres de la Force aérienne qui occupent d’autres postes portent sur le côté droit de leur tunique un écusson indiquant à quel groupe professionnel ils appartiennent.

Photo d'une Laisser sa marque ( « Zappers » )

En entrant dans n’importe quel mess ou bureau de la Force aérienne, vous verrez les marques laissées par les personnes qui vous ont précédés : des autocollants fixés aux murs, sur les sièges et les tables, sur les classeurs et partout dans la salle de bain affichant les désignations « 14e Escadre » ou « 407e Escadron », par exemple, ou encore la cocarde bien connue! C’est avec ces « marques » que les aviateurs et le personnel de piste, qu’ils soient de passage à Winnipeg ou à Kaboul, font savoir que leur unité est venue là.

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