Notes d'allocution pour l'honorable John McCallum, C.P., député, ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté

Discours

À l’occasion d’un point de presse sur le plan des niveaux d’immigration pour 2016

Brampton (Ontario)
8 mars, 2016

Texte intégral

Merci beaucoup, Ramesh, et bonjour à tous. Laissez-moi simplement vous dire que je suis très heureux et honoré d’être ici au Centre communautaire multiculturel de Brampton, car je crois que ce centre typifie ce que nous tentons de faire avec les immigrants, les réfugiés et les nouveaux arrivants, c’est-à-dire non seulement de les accueillir, mais de les aider à s’intégrer à la société et à réussir.

Un peu plus tôt, j’ai rencontré un réfugié, une personne arrivée depuis trois semaines seulement avec ses cinq enfants et son épouse. Les enfants voulaient venir, mais ils étaient à l’école. Je suis heureux de savoir qu’ils sont déjà à l’école. J’ai été heureux de le rencontrer et je tiens à féliciter le Centre qui a accueilli 15 familles de réfugiés, ce qui représente beaucoup de travail et nous vous en sommes très reconnaissants.

Aujourd’hui, j’ai une annonce à faire : un rapport a été déposé au Parlement il y a tout juste cinq minutes, je peux donc vous en parler.

Et je vous remercie de votre présence.  Je suis heureux d’annoncer que notre gouvernement a présenté aujourd’hui le Rapport annuel au Parlement sur l’immigration 2015, lequel comprend notre plan du niveau d’immigration pour 2016.

En ma qualité de ministre, j’ai pris l’engagement d’aider à renforcer notre pays compatissant, ouvert, généreux et accueillant par l’entremise du système d’immigration, et d’ouvrir les portes du Canada à ceux qui désirent contribuer au succès de notre pays. Cet engagement découle du mandat qui m’a été attribué par le premier ministre il y a de cela plusieurs mois, et qui s’exprime dans le plan des niveaux d’immigration présenté aujourd’hui.

Le plan fera en sorte que le Canada accueille entre 280 000 et 305 000 nouveaux résidents permanents en 2016. Nous apportons ainsi une augmentation marquée par rapport à la fourchette de planification annuelle en place ces dernières années. En effet, il s’agit du nombre le plus élevé d’admissions projetées établi par le gouvernement du Canada de nos jours. Notre plan permettra d’améliorer les délais de traitement et de réduire les arriérés dans nos différentes catégories d’immigration – incluant celle des époux, des conjoints de fait et des enfants, et celle des parents et des grands-­parents – puisque nous serons en mesure d’accueillir un plus grand nombre de gens au Canada.

Grâce à sa fière tradition de pays accueillant des immigrants, le Canada s’est forgé une réputation bien méritée en tant que pays généreux et accueillant.  Les Canadiens partagent la conviction que toutes nos communautés sont renforcées lorsque nous unissons nos forces pour accueillir des immigrants qui désirent bâtir un Canada meilleur et lorsque nous aidons ceux qui ont besoin de notre protection et de notre sécurité et que nous leur donnons la possibilité d’améliorer leur vie.

Nous avons pu observer un exemple formidable et inspirant de cette conviction à l’oeuvre au cours des derniers mois tandis que nous accueillions des milliers de réfugiés syriens au Canada.

Le Plan des niveaux d’immigration pour 2016 repose sur cette conviction partagée et sur notre histoire de compassion. Il met en lumière un changement dans la politique d’immigration visant à réunir un plus grand nombre de familles, à stimuler notre économie, à préserver la tradition humanitaire du Canada qui consiste à réinstaller les réfugiés, et à offrir une protection aux personnes qui en ont besoin.

Permettez-moi d’expliquer en détail chacun de ces domaines. Le plan des niveaux démontre l’importance accrue que nous accordons à la réunification des familles. Ainsi, en 2016, nous prévoyons entre 75 000 et 82 000 admissions dans la catégorie du regroupement familial, laquelle vise les époux, les conjoints de fait, les enfants, les parents et grands-parents. Ce plan envoie un message quant à l’importance de la famille. Alors que nous nous employons à soutenir les familles de la classe moyenne, nous comprenons l’importance de réunir les membres des familles, y compris les familles d’immigrants. Des valeurs sociales et économiques y sont associées, lesquelles bénéficient à toute la société.

Lorsque les membres d’une famille peuvent rester ensemble, leur intégration au sein de notre pays et leur capacité de contribuer à leur collectivité s’améliorent de façon considérable.

Je désire insister particulièrement que la réunification des proches parents qui dans certains cas sont maintenus éloignés par les délais de traitement qui sont tout simplement trop longs.  Pour cette raison, nous avons porté à 12 000 le nombre d’époux, de conjoints de fait et d’enfant par année.  La réduction de ces périodes de séparation des familles est un objectif pour moi et je compte réaliser des progrès marqués dans ces domaines.

Donc, si vous ne comprenez pas le français, je viens de dire que les délais de traitement sont beaucoup trop élevés et au moyen des mesures prises aujourd’hui, nous entamerons un processus très important consistant à réduire ces délais de traitement au cours des prochaines années.

Bien sûr, nous savons également que l’immigration est cruciale pour l’avenir économique du Canada. C’est pourquoi les programmes de la catégorie de l’immigration économique continueront de représenter la majorité des admissions en 2016, soit entre 151 200 et 162 400 admissions prévues. Bien que ce nombre constitue une légère diminution par rapport à 2015, il va dans le sens des admissions dans la catégorie de l’immigration économique des dernières années. En effet, entre 2005 et 2014, le niveau moyen d’admissions dans les catégories de l’immigration économique était de 154 544, et le plan de cette année est très similaire à cette moyenne.

Il convient de souligner que les données de la catégorie de l’immigration économique comprennent les membres de la famille du demandeur principal, et que les immigrants de toutes les catégories contribuent de façon significative à notre économie et à nos communautés. Il en va de même pour les membres de la famille et les réfugiés qui contribuent à l’économie canadienne au moyen de l’emploi.

Nous accueillerons également un plus grand nombre de personnes qui cherchent un refuge en fuyant les conflits et les guerres, comme nous l’avons fait au cours des derniers mois – et continuerons de le faire –  pour les réfugiés syriens.

En effet, notre plan viendra non seulement appuyer nos efforts visant à accueillir des réfugiés syriens tout au long de 2016, mais nous aidera également à ouvrir plus largement nos portes aux réfugiés d’autres pays du monde.  Par conséquent, nous prévoyons accueillir entre 51 000 et 57 000 réfugiés et personnes protégées en 2016 de même contre 2 800 et 3 600 personnes sélectionnées pour des motifs d’ordre humanitaire à l’appui des personnes en ayant besoin.  Ces chiffres comprendront environ 18 000 réfugiés par année par le secteur privé, soit près du triple des chiffres des dernières années, démontrant ainsi la générosité des Canadiens à l’échelle du pays.

Donc, nous accueillons 18 000 réfugiés parrainés par le secteur public, ce qui est trois fois plus que les années précédentes. Je vous remercie. Sans parler des 25 000 autres réfugiés syriens pris en charge par le gouvernement et également des réfugiés de nombreux autres pays.

Nous les présentons de façon si tardive, bien sûr, en raison des élections fédérales de l’automne dernier, lesquelles ont perturbé le cycle habituel de décisions du Cabinet et de planification avec nos partenaires.

Avant de répondre à vos questions, je tiens à souligner qu’il s’agit d’un jour important pour une autre raison ‒ peut-être pour plusieurs raisons, mais pour une raison en particulier ‒ nous soulignons aujourd’hui la Journée internationale de la femme, pour réaffirmer notre engagement à l’égard de l’égalité partout et réfléchir aux progrès que nous avons accomplis, bien que beaucoup de travail reste à faire.

Merci beaucoup.

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