ARCHIVÉ – Notes en vue d’une allocution de l’honorable Jason Kenney, C.P., député, ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme

Lors de l'Événement de l'Economic Club of Canada
Ottawa, le 7 mars 2012

Priorité à l'allocution prononcée

Je vous remercie de votre présence et je remercie l’Economic Club of Canada de nous offrir cette tribune de premier choix pour discuter des enjeux importants en matière de politique publique.

C’est la troisième fois depuis un an et demi que j’ai la chance de m’adresser aux membres de l’Economic Club. Aujourd’hui, je suis très heureux de venir vous parler d’une question cruciale pour les perspectives économiques de notre pays : la gestion juste et efficace du système d’immigration canadien.

Je me plais à dire que « l’immigration est la forme la plus sincère de flatterie ».

En effet, lorsqu’on constate le nombre de personnes qui souhaiteraient s’établir dans notre pays – elles étaient au moins 2 milliards en 2010 selon un sondage d’Ipsos – le Canada peut être fier d’être considéré comme un pays modèle.

Le Canada est un modèle en raison de sa tradition de liberté ordonnée, et parce que son économie de marché offre des possibilités aux personnes qui veulent travailler fort.

Comme un très grand nombre de gens dans le monde entier souhaitent venir s’établir au Canada, notre système d’immigration doit absolument fonctionner de façon juste et efficace et au mieux des intérêts du Canada.

Les Canadiens se préoccupent avec raison des effets de l’incertitude économique mondiale sur l’avenir de notre pays, mais également sur leurs finances personnelles, leur emploi et leurs placements et leurs entreprises.

Cependant, certains éléments indiquent que les Canadiens font preuve d’un optimisme prudent envers l’avenir lorsqu’ils constatent la place qu’occupe le Canada dans le monde. En fait, selon un sondage d’Ipsos Reid publié au tout début de l’année, 88 % des Canadiens interrogés s’attendaient à ce que 2012 soient une bonne année pour eux.

Pourquoi? L’une des explications possibles est que le Canada a traversé la tempête économique des dernières années aussi bien sinon mieux que les pays dotés d’économies grandement avancées.

Le reste de la planète a remarqué notre réussite :

  • Le FMI et l’OCDE prévoient tous deux que, parmi les membres du Groupe des Sept, le Canada sera parmi les pays qui connaîtront la plus forte croissance économique cette année et l’année prochaine.
  • Pour la quatrième année consécutive, le Forum économique mondial a classé le système bancaire canadien au premier rang.
  • Le magazine Forbes a classé le Canada au premier rang de son palmarès annuel des meilleurs pays où faire des affaires.
  • Les trois agences de notation – Moody’s, Fitch et Standard and Poor’s – ont attribué de nouveau leur meilleure cote de crédit au Canada.

Pour sa part, le gouvernement du Canada est déterminé à suivre son plan, qui consiste à maintenir les impôts bas pour stimuler l’emploi et la croissance économique. Nous avons lancé le Plan d’action économique du Canada il y a trois ans, au cœur de la crise économique mondiale. Depuis, le Canada a plus que recouvré tous les emplois et la production perdus durant la récession.

Toutefois, ces bonnes nouvelles ne doivent pas détourner notre attention des grands défis qui nous restent à relever. L’économie mondiale a ralenti, et il y a toujours des risques en ce qui concerne les perspectives à court terme, en particulier compte tenu de la situation en Europe. Le Canada n’est pas à l’abri des bouleversements causés par la situation internationale.

C’est pourquoi le gouvernement continuera d’exercer son leadership économique dans le cadre de la mise en œuvre de la prochaine étape du Plan d’action économique du Canada de 2012.

Le premier ministre a clairement exprimé notre approche, à Davos, lorsqu’il a affirmé :

« Nous n’avons pas réduit l’immigration ni cédé à la tentation du protectionnisme. Au contraire, nous avons maintenu les niveaux élevés d’immigration que nécessite le vieillissement de notre population active pour l’avenir. »

« Tout en respectant nos obligations humanitaires et nos objectifs de réunification des familles, nous nous assurerons que nos efforts en matière d’immigration répondent aux besoins de l’économie et de la population active. »

Comment l’immigration s’intègre-t-elle dans le plan économique du gouvernement?

À mon avis, elle s’y intègre tout naturellement.

L’immigration joue un rôle vital dans la santé de notre économie à long terme et dans notre compétitivité à l’échelle internationale.

Ceux d’entre vous qui sont des immigrants ou dont les parents ont immigré au Canada, ceux qui emploient des immigrants ou qui sont employés par eux, savent d’expérience que cela est vrai.

Le Canada a besoin d’un système d’immigration efficace qui contribue à la force de sa main-d’œuvre, même lorsque la situation économique mondiale est incertaine.

Dans un avenir relativement proche, le Canada, comme d’autres pays confrontés au vieillissement de la population et à un faible taux de natalité, manquera de sang neuf pour maintenir la croissance de sa population active. Alors que les membres de la génération du baby-boom commencent à prendre leur retraite, notre économie compte de plus en plus sur l’immigration pour assurer la croissance de sa population active.

En réalité, nous sommes déjà confrontés à des pénuries de main-d’œuvre considérables, lesquelles sont de plus en plus importantes. En fonction des tendances actuelles, de nombreuses études ont estimé la pénurie à des centaines de milliers de travailleurs en moins d’une décennie.

Le Canada a accueilli en moyenne 254 000 immigrants par année depuis 2006. Il s’agit du niveau d’immigration durable le plus élevé de toute l’histoire du Canada.

Pour que le système d’immigration du Canada contribue à forger notre avenir économique, nous devons accueillir des immigrants qui ont la volonté et la capacité de s’adapter au marché du travail canadien et qui sont prêts à occuper des emplois dans les secteurs où il y a une pénurie de main-d’œuvre. Nous devons nous assurer que les immigrants qualifiés que nous choisissons sont ceux dont le Canada a besoin et qui ont les meilleures chances de réussir une fois qu'ils sont établis au pays, et non ceux qui demeureront sous employés ou qui occuperont des emplois de subsistance.

Citoyenneté et Immigration Canada a mis en œuvre un certain nombre de programmes conçus justement pour atteindre ces objectifs. Par exemple, la catégorie de l’expérience canadienne propose une procédure de demande simple qui permet de garder au pays des travailleurs étrangers temporaires hautement qualifiés et des étudiants étrangers diplômés dans des établissements collégiaux et universitaires canadiens qui ont déjà démontré leur capacité de réussir au Canada.

Également, dans le cadre du Programme des candidats des provinces, nous collaborons avec nos partenaires des provinces et des territoires pour cerner les besoins les plus urgents sur le marché du travail dans leur administration et y répondre au moyen d’immigrants qualifiés, ce qui a mené à une bien meilleure répartition des nouveaux arrivants au Canada. Par exemple, l’immigration dans les Prairies a triplé au cours des dernières années.

Il existe plusieurs autres programmes d’immigration économique, mais le plus important est le volet fédéral du Programme des travailleurs qualifiés, qui est l’un des principaux moyens pour immigrer de façon permanente au Canada. Sa raison d’être est de sélectionner des immigrants qui ont une diversité de compétences suffisante pour réussir leur établissement économique au Canada.

La souplesse et la capacité d’adaptation à l’évolution du marché du travail seront des gages de réussite dans l’avenir de l’économie canadienne.

Il fut un temps où nous n’avions pas suffisamment conscience de cela dans notre pays. Par exemple, lors de l’essor des technologies de l’information (TI), dans les années 1990, nous avons accueilli un grand nombre d’immigrants qui possédaient des compétences très précises dans le domaine des TI. Ces immigrants ont réussi pendant toute la durée de l’essor des TI. Par contre, lorsque la « bulle » a éclaté, ces immigrants ont été pris au dépourvu. Ils ne possédaient pas de compétences adaptables à la nouvelle réalité économique.

Aujourd’hui, le volet fédéral Programme des travailleurs qualifiés adopte une approche différente et meilleure que celle d’autrefois.

Nous évaluons tous les demandeurs à l’aide d’une grille actualisée qui arrive à mieux cerner le « capital humain », c’est-à-dire le potentiel durable des immigrants de la composante économique, compte tenu de la complexité croissante du marché du travail et du passage à l’économie du savoir.

Cette grille pondère les points accordés pour des critères comme la connaissance d’une langue officielle, le niveau de scolarité, l’expérience de travail et l’âge, ce qui nous permet de nous assurer que les nouveaux arrivants disposent des compétences requises pour s’adapter à l’évolution des circonstances dans une économie moderne.

En 2010, nous avons réalisé une évaluation en profondeur du volet fédéral Programme des travailleurs qualifiés. Selon les résultats de cette évaluation, le programme fonctionne bien, en général, et il permet de sélectionner des immigrants qui réussissent bien sur le plan économique. L’évaluation démontre également que la sélection des demandeurs à l’aide du critère du capital humain a contribué à l’amélioration des résultats.

Selon le rapport d’évaluation, trois ans après être arrivés au Canada, 89 % des travailleurs qualifiés du volet fédéral occupaient un emploi de salarié ou de travailleur autonome. De plus, 95 % des employeurs interrogés ont mentionné que les travailleurs qualifiés du volet fédéral comblaient ou dépassaient leurs attentes. Le rapport a également révélé que la demande pour des immigrants qualifiés demeure forte et constante au Canada.

Voici le fait le plus étonnant : nous avons constaté que les travailleurs qualifiés qui disposaient déjà d’une offre d’emploi à leur arrivée au Canada touchaient, en moyenne, un salaire annuel supérieur à 79 000 $ après trois ans, ce qui est de beaucoup supérieur à la moyenne canadienne.

Cela démontre le grand succès du processus des emplois réservés au sein du volet fédéral du Programme des travailleurs qualifiés. Toutefois, seulement quelques milliers d’employeurs y ont recours. Cela m’indique donc que nous devons poursuivre le travail et accroître notre collaboration avec les employeurs canadiens afin de mieux le promouvoir.

Comme le volet fédéral du Programme des travailleurs qualifiés joue un rôle important dans l’atteinte de nos objectifs en matière d’immigration, nous évaluons régulièrement son fonctionnement et cherchons à le rendre plus juste et plus efficace. Cela fait partie de nos efforts permanents en vue de moderniser le système d’immigration afin qu’il devienne plus souple et mieux à même de répondre aux besoins du marché du travail.

L’an dernier, dans le cadre de ces efforts de modernisation, nous avons mené des consultations à l’échelle du pays sur des propositions visant à améliorer davantage notre programme. Nous avons reçu beaucoup de commentaires utiles, qui nous incitent à envisager la possibilité d’apporter certains changements au critère du capital humain que nous utilisons pour évaluer les candidats à l’immigration.

Par exemple, comme la maîtrise de l’anglais ou du français est l’un des facteurs les plus déterminants de la réussite économique future d’un immigrant au Canada, nous examinons la possibilité d’ajouter un seuil minimal de connaissance d’une langue officielle parmi les critères d’évaluation des demandeurs et de donner à la connaissance de l’anglais ou du français un poids plus important dans la détermination de l’admissibilité d’un demandeur.

Nous envisageons également d’accorder plus de points aux demandeurs plus jeunes, car ceux-ci feront partie de la population active du Canada pendant une période plus longue que les demandeurs plus âgés. Nous songeons à modifier le système afin qu’il favorise les personnes qui apporteront une contribution durable à l’économie canadienne.

Comme je l’ai mentionné au début de cette allocution, il est essentiel que notre système d’immigration soit juste et efficace et qu’il soit le mieux adapté possible aux intérêts du Canada. Je suis fier des changements apportés ces dernières années afin d’améliorer le système.

Toutefois, d’autres défis nous attendent.

En ce qui concerne le système d’immigration en général, et le Programme des travailleurs qualifiés en particulier, le principal défi à relever concerne l’important arriéré de demandes. Une bonne part de cet arriéré s’est accumulée avant les changements récents dont je viens de parler.

Par conséquent, nous sommes aux prises avec le problème lié aux nombreux demandeurs en attente d’une réponse depuis plusieurs années qui ont présenté une demande en vertu des critères antérieurs, qui n’étaient pas fonction de l’évolution des besoins économiques du Canada.

Nous cherchons actuellement la meilleure façon d’éliminer cet arriéré. Nous avons fait des progrès, mais tant que nous n’aurons pas réussi à traiter toutes les demandes en retard, nous ne pourrons pas compléter la transformation de notre système d’immigration économique, laquelle est essentielle.

Nous sommes ouverts à toutes les idées créatives qui nous permettraient d’éliminer notre arriéré plus efficacement et plus rapidement.

L’existence même d’un arriéré crée de l’injustice. Les arriérés sont injustes en premier lieu pour les demandeurs eux-mêmes, qui attendent pendant des années avant de savoir s’ils peuvent venir au Canada et qui subissent toutes sortes de frustrations et de complications en raison de cela.

Les arriérés sont aussi injustes pour la société canadienne en général, car ils font du tort à notre économie. Nos procédures d’immigration doivent être simples et rapides pour que le Canada demeure une destination de choix pour les travailleurs les plus talentueux.

Les arriérés ralentissent le fonctionnement du système et diminuent son efficacité et sa capacité de réagir à l’évolution rapide des besoins du marché du travail. Partout dans le monde, des gens qui possèdent les compétences dont notre économie a besoin souhaitent s’établir maintenant au Canada. Toutefois, nous ne pouvons les accueillir immédiatement si nous sommes occupés à traiter les demandes de personnes qui ont les compétences dont nous avions besoin il y a cinq ans ou qui ont des compétences dont nous n’avions pas besoin même à l’époque.

Et si nous convenons que l’accueil d’immigrants qualifiés plus jeunes est dans l’intérêt de notre pays, nous devons alors reconnaître que faire attendre ceux-ci pendant des années va à l’encontre de cet intérêt.

Si notre système de traitement évolue plus lentement que le marché du travail, nous risquons de récompenser les demandeurs les plus patients plutôt que ceux qui conviennent le mieux à nos besoins.

Nous avons reconnu l’existence de l’arriéré il y a plusieurs années et avons pris des mesures pour éliminer ce problème le plus rapidement possible, notamment en mettant sur pied, en 2008, le Plan d’action pour accélérer l’immigration. Nous avons réalisé des progrès à cet égard.

En 2008, l’arriéré du volet fédéral du Programme des travailleurs qualifiés comptait plus de 640 000 demandes. Si nous n’avions pas agi, nous aurions franchi le cap des 800 000 demandes aujourd’hui, et le délai d’attente dépasserait les sept ans. Au lieu de cela, au mois de juin 2011, environ 480 000 demandeurs attendaient une réponse. L’an passé, nous avons franchi un jalon important lorsque le nombre de demandes du Programme des travailleurs qualifiés reçues avant février 2008 a été réduit de  plus de 50 %, et ce, deux ans avant l’échéance prévue.

Pour remettre ce qui précède en perspective, je précise que nous prévoyons accueillir entre 55 000 et 57 000 travailleurs qualifiés du volet fédéral cette année. Bien que ce nombre soit important, il ne représente qu’une petite portion de l’arriéré de demandes. Si les taux d’admission demeurent stables, l’arriéré restant ne pourra pas être éliminé avant 2017.

Nous explorons actuellement d’autres moyens de réduire l’arriéré. Par exemple, nous nous apprêtons à lancer un projet pilote qui permettra aux provinces et aux territoires de « puiser » des candidats dans l’arriéré; en d’autres termes, les provinces et les territoires désigneront des demandeurs provenant de l’arriéré actuel puis sélectionneront les demandeurs qu’ils jugent nécessaires immédiatement pour leur économie. Par ailleurs, nous nous affairons actuellement à informer certaines personnes dont la demande stagne dans l’arriéré du Programme des travailleurs qualifiés que le Programme des candidats des provinces pourrait représenter une possibilité pour elles.

Nous examinons également des façons d’obtenir le consentement des demandeurs dans l’arriéré qui souhaiteraient que leur dossier soit soumis à des employeurs canadiens ayant des postes à pourvoir. S’ils disposent d’une offre d’emploi au Canada, ces demandeurs verront leur demande traitée en priorité.

La Nouvelle-Zélande et l’Australie, dont le système d’immigration ressemble au nôtre, sont déjà allées plus loin en modifiant leur système pour le rendre plus souple, mieux adapté à la réalité actuelle du marché du travail et plus apte à réagir à l’évolution des besoins.

En 2003, la Nouvelle-Zélande a légiféré pour mettre un terme à son arriéré et a instauré un système permettant aux demandeurs d’être sélectionnés à partir d’un bassin constitué de toutes les personnes ayant présenté une demande. Ainsi, tout le temps et l’énergie consacrés auparavant au traitement des anciennes demandes peuvent dorénavant être investis dans le jumelage actif des demandeurs les plus qualifiés aux besoins économiques actuels.

Au cours des derniers mois, le premier ministre Stephen Harper a souligné que nous ne pouvions plus nous contenter d’accepter passivement des demandes. Pour assurer notre avenir économique, nous devons recruter activement des gens de l’étranger qui sont en mesure de pallier des pénuries de main-d’œuvre précises.

Les perspectives sont réjouissantes en ce qui concerne l’avenir de l’immigration économique au Canada. Mais pour qu’elles se réalisent, nous devons évidemment commencer par éliminer dès que possible cet arriéré injuste. Je le répète, nous sommes ouverts à toutes les suggestions créatives à propos de la meilleure façon d’atteindre cet objectif.

En fait, avant de conclure, j’aimerais vous parler de nos consultations publiques et de la façon dont les employeurs canadiens peuvent participer plus activement au système d’immigration économique.

Comme beaucoup d’entre vous êtes des employeurs, vous savez mieux que quiconque combien il est important, pour notre économie en mutation rapide, que notre système d’immigration soit adapté à l’évolution des besoins du marché du travail.

Vous avez un rôle à jouer afin de vous assurer que le système est adapté, et nous vous en sommes reconnaissants.

Je suis toujours avide de connaître l’avis de ceux qui ont une connaissance directe des répercussions économiques de nos politiques d’immigration. Et je suis toujours heureux de constater que des employeurs participent activement à l’intégration de travailleurs qualifiés à la société canadienne.

D’ailleurs, au cours des dernières semaines, mon sous-ministre, Neil Yeates, a amorcé une série de tables rondes avec des employeurs des quatre coins du pays. Ces rencontres font partie des efforts déployés par Citoyenneté et Immigration Canada en vue de veiller à ce que nos initiatives en matière d’immigration économique demeurent au diapason des besoins du marché du travail partout au pays.

J’estime que le gouvernement du Canada doit s’efforcer de collaborer plus directement avec les employeurs canadiens en ce qui a trait aux enjeux de l’immigration.

De même, Citoyenneté et Immigration Canada est désireux d’aider les employeurs qui souhaitent obtenir de l’information sur le système d’immigration économique flexible que nous avons créé et que nous continuons d’améliorer et tirer avantage de celui-ci.

Dans le site Web de notre ministère, cic.gc.ca, nous avons créé une nouvelle section intitulée tout simplement « Employeurs ». Vous y trouverez des renseignements sur l’embauche de travailleurs étrangers temporaires, sur la façon d’embaucher un travailleur qualifié et d’appuyer son immigration à titre de résident permanent, ainsi que sur les divers programmes d’immigration économique offerts au pays.

Tous ces renseignements ont été mis à jour récemment, et nous cherchons sans cesse de nouveaux outils pour vous aider à mieux comprendre le fonctionnement de notre système d’immigration.

Si vous désirez recruter des travailleurs formés à l’étranger sur le marché du travail canadien – et j’espère que plusieurs d’entre vous y songent – le site cic.gc.ca constitue le meilleur endroit pour obtenir des renseignements pratiques sur la façon de procéder.

En conclusion, il s’agit d’un partenariat. Comme tous ceux qui emploient des immigrants qualifiés, le gouvernement du Canada reconnaît l’importance de l’immigration pour la santé de notre économie et accorde une grande valeur aux contributions des immigrants qualifiés qui améliorent notre compétitivité à l’échelle internationale.

Nous sommes tous déterminés à faciliter l’arrivée des personnes les plus talentueuses dans notre pays, aujourd’hui et à l’avenir.

Merci.

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