Comprendre les Niveaux de compétence linguistique canadiens
Le cadre des Niveaux de compétence linguistique canadiens prévoit une norme nationale qui décrit et mesure les compétences linguistiques en français langue seconde des nouveaux arrivants et des immigrants potentiels d’âge adulte. Pour de plus amples renseignements, consultez les sites language.ca ou Canada.ca/immigration.
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Transcription : « Comprendre les Niveaux de compétence linguistique canadiens »
Durée de la vidéo : 8:01 minutes
Le texte « Comprendre les Niveaux de compétence linguistique canadiens » apparaît à l’écran.
Une enseignante fait bouillir de l’eau pour son café à la maison, puis sort de chez elle et se dirige vers sa voiture.
Le texte « Certaines personnes qui paraissent dans cette vidéo sont des acteurs » s’affiche.
Le texte « Un cadre d’apprentissage linguistique en français pour les nouveaux arrivants qui vivent et travaillent au Canada » s’affiche.
Suzanne : Je m’appelle Suzanne et je suis enseignante de français langue seconde.
L’enseignante monte à bord de sa voiture et quitte la maison.
Le texte « Cours de langue pour les immigrants au Canada (CLIC) » s’affiche.
Suzanne : J’enseigne à des adultes dans le cadre du programme Cours de langue pour les immigrants au Canada, ou CLIC. Certains de mes collègues enseignent l’anglais langue seconde dans le cadre du programme Language Instruction for Newcomers to Canada, ou LINC.
L’enseignante s’adresse à une salle de classe remplie d’étudiants.
Le texte « Language Instruction for Newcomers to Canada (LINC) » s’affiche.
Suzanne : Mes étudiants sont des nouveaux arrivants. Plusieurs viennent d’arriver au Canada et d’autres s’y trouvent depuis déjà quelque temps.
Les étudiants écoutent l’enseignante et réagissent à ce qu’elle dit en hochant la tête.
Une femme tend des papiers à une réceptionniste.
Suzanne : Certains ont besoin d’aide pour améliorer leur français afin de trouver un emploi ou pour se préparer à une formation d’acquisition de compétences plus ciblée.
Un plan montrant des étudiants qui travaillent en classe apparaît à l’écran.
Suzanne : D’autres veulent apprendre à se débrouiller dans des situations de la vie quotidienne, par exemple lors de visites à la banque ou d’un rendez-vous chez le médecin.
Un plan montrant un client dans une banque s’affiche. L’image s’efface rapidement pour montrer un autre homme lors d’un examen chez le médecin.
Suzanne : Le développement de compétences linguistiques est très important pour s’établir au pays et s’intégrer à la vie canadienne. C’est là que des enseignants comme nous interviennent.
L’enseignante présentée plus tôt entre dans le hall de l’école où elle travaille. L’image s’efface, puis on l’aperçoit de nouveau alors qu’elle inscrit le mot « Aujourd’hui » sur un tableau blanc. Ses étudiants se concentrent sur la tâche qu’elle leur a assignée et interagissent avec elle.
Suzanne : Les étudiants du programme CLIC acquièrent des compétences linguistiques qui les aideront à vivre, à travailler et à prospérer dans leur collectivité. Mais la méthode d’apprentissage est tout aussi importante que la matière enseignée. Les étudiants travaillent à l’aide de documents de cours qui ont été conçus à partir des niveaux de compétence linguistique canadiens, que nous appelons en abrégé NCLC.
Le texte « Niveaux de compétence linguistique canadiens (NCLC) » s’affiche.
Suzanne : Les NCLC sont les normes nationales utilisées pour préparer le contenu des documents de cours d’apprentissage du français langue seconde. Elles constituent un cadre de référence pour l’apprentissage, l’enseignement et l’évaluation du français langue seconde chez les apprenants adultes.
La même enseignante donne des directives aux élèves de sa classe.
Suzanne : Les niveaux de compétence s’échelonnent selon un continuum d’aptitudes linguistiques. Il y a 12 niveaux de référence pour chacune des 4 compétences linguistiques compréhension de l’oral, expression orale, compréhension de l’écrit et expression écrite. Ces niveaux de référence décrivent les compétences que doivent atteindre les immigrants qui vivent et travaillent au Canada ainsi que les tâches de communication qu’ils doivent pouvoir accomplir. Les niveaux sont organisés en 3 degrés : élémentaire, intermédiaire et avancé. Un étudiant peut avoir un niveau différent pour chacune des compétences linguistiques.
Une grille comptant 4 lignes – Compréhension de l’oral, Expression orale, Compréhension de l’écrit, Expression écrite – s’affiche à l’écran. La grille comporte aussi 3 colonnes – Niveau I, Niveau II, Niveau III – subdivisées en 4 autres colonnes. Ces dernières sont numérotées de 1 à 4 sous « Niveau I », de 5 à 8 sous « Niveau II » et de 9 à 12 sous « Niveau III ». Il y a un bloc de couleur dans chaque ligne, qui indique un niveau de compétence pour chaque compétence particulière. Les blocs blancs se déplacent de gauche à droite. Les mots « Élémentaire », « Intermédiaire » et « Avancé » apparaissent au-dessus des niveaux I, II et III, respectivement.
L’enseignante et les élèves de la classe réapparaissent à l’écran.
Suzanne : L’évaluation des compétences dans un tel cadre aide à diriger les étudiants vers des programmes qui correspondent à leur niveau. Les étudiants peuvent ainsi planifier leur apprentissage, se fixer des objectifs et mesurer leurs progrès. L’évaluation permet aussi aux enseignants de savoir facilement où en sont leurs étudiants et de connaître leur progression, en surveillant l’amélioration de leurs compétences dans un cheminement cohérent.
L’écran montre des gens à l’extérieur, en train de faire des courses et de prendre l’autobus.
On voit ensuite des étudiants qui prennent plaisir à travailler en salle de classe.
Suzanne : La matière des cours est axée sur les tâches, ce qui permet de proposer aux étudiants des activités de la vie quotidienne, pertinentes et constructives, qui les aident à apprendre le français.
L’enseignante échange avec les étudiants.
Suzanne : Mes collègues qui enseignent l’anglais dans le cadre du programme LINC utilisent des documents de cours conçus en fonction du cadre Canadian Language Benchmarks, ou CLB, qui est similaire aux points de référence en français, mais qui est axé sur la langue anglaise.
Le texte « Canadian Language Benchmarks (CLB) » s’affiche.
Suzanne : D’une certaine façon, je suis aussi une étudiante. J’améliore régulièrement mes compétences pédagogiques en suivant des cours de formation pour étudier de nouveaux documents et de nouvelles pratiques axés sur les NCLC.
L’enseignante quitte l’école et retourne à la maison. Elle s’assoit, met ses lunettes et prend des notes.
Suzanne : J’apprends à planifier des leçons et à évaluer les compétences linguistiques de manière à ce que mes étudiants puissent passer sans difficulté de mes classes à d’autres programmes ou institutions.
Une femme entre dans un bureau et prend un café d’une machine.
Suzanne : J’ai aussi accès à une vaste gamme de ressources que je peux commander ou télécharger, ou desquelles je peux apprendre à l’aide de webinaire.
Un fournisseur de services s’entretient avec l’enseignante en ligne par caméra Web. L’enseignante prend des notes.
Zhen : Je m’appelle Zhen et j’anime des webinaires de perfectionnement professionnel. Des enseignants du programme CLIC de partout au pays utilisent mes webinaires pour mieux comprendre les concepts et la structure des NCLC et pour savoir comment les appliquer à ce qu’ils font. Les NCLC constituent un cadre normatif national pour décrire et mesurer les aptitudes linguistiques en français alors je montre aux enseignants comment utiliser cette structure pour préparer des plans de leçons, pour adapter le matériel, pour enseigner aux étudiants et les évaluer de façon cohérente.
L’enseignante continue de prendre des notes pendant son échange avec le fournisseur de services.
Zhen : Que l’objectif de l’étudiant soit d’atteindre un NCLC 4 en compréhension de l’oral et en expression orale pour présenter une demande de citoyenneté…
Quatre icônes apparaissent à l’écran. Dans le coin supérieur gauche, on aperçoit une icône représentant 2 personnes qui discutent, sous laquelle on peut lire le titre « Expression orale » et le sous-titre « Je peux poser des questions simples et répondre à des questions simples ».
Dans le coin supérieur droit, on aperçoit une icône représentant une personne qui parle et une autre qui écoute, sous laquelle on peut lire le titre « Compréhension de l’oral » et le sous-titre « Je peux comprendre une conversation sur un sujet familier lorsque tu parles lentement ».
Dans le coin inférieur gauche, on aperçoit une icône représentant un livre ouvert, sous laquelle on peut lire le titre « Compréhension de l’écrit » et le sous-titre « Je peux lire des articles simples ».
Dans le coin inférieur droit, on aperçoit une icône représentant un crayon et un papier, sous laquelle on peut lire le titre « Expression écrite » et le sous-titre « Je peux écrire un court message ».
Zhen : ou encore d’acquérir des compétences linguistiques plus poussées dans la pratique d’une profession hautement spécialisée, les NCLC fournissent une base commune et transparente permettant à tous les enseignants d’évaluer les compétences linguistiques et les capacités d’un étudiant et d’adapter leur formation pour répondre à ses besoins.
Un enseignant sort d’un ascenseur, entre dans un bureau et accueille une étudiante.
Zhen : En ayant une meilleure compréhension des NCLC, les enseignants de langue sont à même de mieux apprécier le rôle qu’ils jouent dans les résultats qu’obtiennent leurs étudiants. De plus, certains enseignants peuvent être chargés d’élaborer des programmes de cours.
L’enseignant et l’étudiante entrent dans une salle de conférence pour rencontrer un employeur. Ils engagent la conversation tandis que l’enseignant écrit sur son ordinateur portatif.
Kareem : Je m’appelle Kareem. Je suis enseignant de langue et je me spécialise dans la création de formations linguistiques axées sur le milieu de travail. Je travaille avec des employeurs et leurs employés afin de créer et de donner des cours propres à un milieu de travail déterminé. Je suis un immigrant de première génération. Ma famille est arrivée au Canada lorsque j’avais 13 ans. Lorsque je présente les NCLC à mes clients, je peux traiter de leurs valeurs sous 2 angles : celui du nouvel arrivant et celui du professionnel de l’enseignement des langues.
L’enseignant et l’étudiante quittent la pièce et discutent dans une autre salle.
Kareem : Quand ma famille est arrivée ici, mes frères et moi sommes tombés en amour avec le Canada et avons rapidement appris le français à l’école. Or, pour les nouveaux arrivants adultes, l’adaptation à un nouveau milieu et l’apprentissage d’une nouvelle langue peuvent s’avérer difficiles.
L’enseignant et l’étudiante interagissent l’un avec l’autre.
Kareem : Aujourd’hui, je crée de la formation linguistique en milieu de travail. L’objectif est d’aider les gens à mieux se comprendre au travail. Je personnalise le contenu des cours et les exercices en tenant compte des difficultés que peuvent éprouver certains nouveaux arrivants. Bon nombre d’employés qui suivent ces cours sont arrivés au Canada depuis peu et doivent améliorer leurs compétences linguistiques afin de pouvoir mieux communiquer.
On aperçoit l’étudiante qui travaille à l’ordinateur.
Kareem : Les valeurs, la culture et l’histoire du Canada, tout ça est nouveau pour eux. Par exemple, si pour beaucoup d’entre nous apprendre les règles de santé et sécurité, comprendre et utiliser un vocabulaire technique ne posent pas de problème, il n’en va pas toujours de même pour les nouveaux arrivants, qui ont souvent besoin de soutien dans de telles situations.
L’enseignant prend l’ascenseur pour se rendre dans un autre bureau.
Kareem : Ils peuvent aussi avoir besoin d’aide pour améliorer leurs compétences linguistiques afin d’être en mesure d’accomplir des tâches plus complexes au travail.
Il commence à travailler sur son ordinateur portatif.
Kareem : C’est là que mon expérience avec des NCLC me rend service. Je m’inspire de cette structure et de ses lignes directrices pour élaborer des programmes de formation en milieu de travail. Pour les employeurs, l’objectif consiste à se doter d’un effectif plus fort pour réussir dans l’économie d’aujourd’hui. Mais par expérience, je sais que les employés nouvellement arrivés au pays, et, par ricochet, la société, en profitent également.
L’écran revient à l’enseignante dans sa salle de classe. De brefs plans du fournisseur de services, de l’enseignant et de l’étudiante s’affichent.
Kareem : Des membres actifs, interreliés et bien intégrés font la force d’une communauté. C’est pourquoi les NCLC sont si importants pour les nouveaux arrivants.
Les enseignants et le fournisseur de services sourient à la caméra.
Suzanne : pour les enseignants.
Zhen : et pour le Canada. Ils sont synonymes de succès. Parce que lorsque les immigrants réussissent, le Canada en sort gagnant.
L’écran devient noir.
Le texte « Niveaux de compétence linguistique canadiens » s’affiche à l’écran, suivi de l’adresse du site Web « Canada.ca/immigration ».
Narration : Pour obtenir une copie des NCLC, consultez canada.ca/immigration. Pour en savoir plus sur le Centre des niveaux de compétence linguistique canadiens, consultez language.ca. Pour joindre la communauté de pratique et télécharger des ressources (à l’inscription), consultez Tutela.ca.
Le texte « Le Centre des niveaux de compétence linguistique canadiens » apparaît à l’écran, suivi de l’adresse du site Web « Language.ca ».
L’adresse du site Web « Tutela.ca » s’affiche.
On voit l’image de marque d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, suivie du message sur les droits d’auteur « © Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 2019. ».
Le mot-symbole « Canada » s’affiche sur un fond d’écran noir.
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