Oublier les pertes et réapprendre à vivre

Lisa Bamford de Gante, directrice exécutive de l’Association multiculturelle de Fredericton Inc. parle de son expérience d’accueil des réfugiés syriens.

Oublier les pertes et réapprendre à vivre

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Transcription: Oublier les pertes et réapprendre à vivre

Durée de la vidéo : 2:05

Une musique douce se fait entendre.

Une image apparait et nous voyons un jeune enfant, avec sa famille, salue la caméra.

Texte apparaissant à l’écran : Initiative de réinstallation des réfugiés syriens – Phase 5

L’image fond au noir, une nouvelle image apparait floue et un texte apparait à l’écran : Oublier les pertes et réapprendre à vivre.

L’image fond au noir et la musique arrête.

Fondu d’une image d’une femme parlant à la caméra, devant un arrière-plan flou.

Texte apparaissant à l’écran : Lisa Bamford de Gante, Directrice exécutive de l’Association multiculturelle de Fredericton Inc.

lisa bamford de gante : L’une des deux autres premières familles… L’homme donnait beaucoup d’information au sujet des membres de la famille élargie de son épouse pour voir si, à leur arrivée, ils pouvaient aussi être destinés à Fredericton. Lorsque nous avons appris qu’ils venaient au Canada et qu’il y avait d’autres personnes dans le pays d’origine, j’ai demandé « et votre famille? » Et l’homme (tape dans ses mains)… et je me suis dit : « oh, il n’a plus aucun lien avec sa famille », mais il voulait dire qu’ils étaient tous partis. Nous étions inquiets à l’arrivée des gens, surtout quand nous avons constaté leur faible niveau d’anglais.

L’image fond à un groupe d’hommes en salle de classe. Ensuite, l’image fond à un plan rapproché d’un homme qui regarde vers l’enseignant à l’avant de la classe. Puis, l’image fond à Lisa.

lisa bamford de gante : Nous n’avions jamais ouvert autant de cours d’alphabétisation qu’à ce moment-là pour répondre aux besoins. Et plus de 70 % de ceux qui sont arrivés à l’hôtel pour un séjour prolongé avaient un niveau – c’est-à-dire 70 % de ceux qui avaient de l’expérience de travail – avaient un niveau de scolarité de 9e année ou moins. Et beaucoup de gens n’avaient aucune année d’éducation formelle …

L’image fond à 2 élèves devant un ordinateur avec l’enseignant qui donne des directives. L’image fond à une autre salle de classe où l’enseignante porte un hijab. Au premier plan, nous voyons des élèves qui écoutent l’enseignante. Elles portent aussi le hijab. L’image fond ensuite à Lisa.

lisa bamford de gante : … mais, malgré cela, j’ai vu une progression linguistique plus rapide d’un niveau à l’autre chez la plupart des gens au cours de la première année, car ils ont franchi plusieurs niveaux, alors que chez d’autres groupes de clients, cela peut prendre des années pour passer de l’alphabétisation à un niveau de connaissance linguistique intermédiaire. Alors, j’ai été… je suis vraiment impressionnée. Et ceux qui avaient des compétences qu’ils pouvaient appliquer sans avoir une très bonne connaissance de l’anglais ou du français, comme les barbiers, ont commencé... très tôt à travailler dans des salons. Un patron de salon est venu recruter des gens; il savait que nous avions des barbiers de Syrie et il savait que ceux-ci pouvaient utiliser un rasoir droit; ce salon était spécialisé dans ce domaine de sorte que depuis lors, plusieurs personnes travaillent à temps plein comme barbiers. D’autres… un autre monsieur a ouvert un atelier de confection de costumes et de vêtements traditionnels pour femmes.

On voit la signature du ministère d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et l’énoncé de droit d’auteur « Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 2020 ». L’écran montre le mot symbole « Canada ».

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