Le caporal-chef Emil Edwards : l’amour de la musique contribue à son efficacité en tant qu’opérateur de détecteurs
Article de nouvelles / Le 12 avril 2019
Par le caporal Nick Betts
« Je crois que mon intérêt pour la musique m’a aidé à développer un flair pour l’acoustique sous-marine qui me permet d'écouter les changements subtils et de détecter rapidement les formules rythmiques », affirme le caporal-chef Emil Edwards.
Le caporal-chef Edwards occupe le métier d’opérateur de détecteurs électroniques aéroportés (OP DEA) au 406e Escadron maritime d'entraînement opérationnel, à la 12e Escadre Shearwater, en Nouvelle-Écosse. En mars 2019, il a réussi le premier cours de conversion des opérateurs de détecteurs (SENSO CT 1) donné aux installations de l’escadron. Le cours vise à permettre aux opérateurs de détecteurs de faire la transition de l’hélicoptère CH-124 Sea King au nouvel hélicoptère CH-148 Cyclone.
Le caporal-chef Edwards est né à Prince George, en Colombie-Britannique, dans une famille qui aime la musique. Son père se plaisait à jouer des chansons folkloriques à la guitare, tandis que sa mère préférait l'opéra et le théâtre. Il dit que son intérêt de toujours pour la musique l’aide à exceller aujourd’hui dans l’exercice de ses fonctions d’OP DEA.
« [À titre d’OP DEA], nous maximisons l'efficacité de nos capteurs sous-marins, dit le caporal-chef Edwards. Être en mesure de voir et d’écouter avec des yeux et des oreilles dont les sens dépassent les limites humaines, voilà qui est remarquable; mais pour moi, le véritable attrait réside dans ma présence à bord d’un hélicoptère [Cyclone]. »
Le caporal-chef Edwards s'est enrôlé dans les Forces armées canadiennes (FAC) en 2001 à titre d’opérateur d'équipement d'informations de combat (Marine) dans la Réserve. Au cours des 12 années suivantes, il a fait partie de la Section de la sécurité portuaire d'Esquimalt, en Colombie-Britannique, et des équipages des NCSM Brandon et Whitehorse. Sa carrière navale l'a mené à se rendre, au nord, jusqu'à Skagway, en Alaska, et, au sud, jusqu’à Puerto Vallarta, au Mexique. Il garde de bons souvenirs de sa participation à l’opération Podium, au moyen de laquelle les FAC ont soutenu les Jeux olympiques de 2010 à Vancouver. De plus, il a exercé des fonctions liées à la sécurité à bord du NCSM Brandon, dont la tâche consistait à surveiller le détroit de Géorgie. Il y a certaines similitudes entre le travail d’OP EICM et celui d’OP DEA qui lui sont encore utiles à ce jour.
« Les OP EICM ont eux aussi recours à des comptes rendus radiotéléphoniques et ont besoin d’avoir une compréhension similaire des radiofréquences, explique le caporal-chef Edwards. J’ai dû faire beaucoup de recherche après avoir changé de métier. »
Le caporal-chef Edwards a suivi l’instruction propre au groupe professionnel militaire d’OP DEA en 2013. Il aime se rendre à des endroits inaccessibles aux avions, mener des opérations à bord des navires et utiliser un palan pour faire descendre ou monter le personnel de l'hélicoptère, une expérience que d’autres paieraient cher pour vivre, affirme le militaire.
En tant qu’OP DEA, le caporal-chef Edwards a servi à bord d’hélicoptères CH-124 Sea King et CH-148 Cyclone. En 2016, il a participé à l’opération Active Endeavour de l’OTAN à bord du NCSM Fredericton.
« Lorsque les vols sont devenus libres, c'est notre détachement aérien qui a commencé à recueillir des images pour la Marine », dit le caporal-chef Edwards.
« Dans l'ensemble, grâce à ce déploiement, j’ai pu voir une grande partie de l'Europe, j’ai essayé d’apprendre quelques phrases dans une langue avant de les apprendre dans une autre, et j’ai fait l’expérience de la vie à bord d’un navire avec un grand nombre de gens formidables. »
Ayant accompli 631 heures de vol à bord du Sea King et 35 heures de vol à bord du Cyclone, le caporal-chef Edwards dit que la transition du CH-124 Sea King au CH-148 Cyclone s’est révélée à bien des égards un grand pas vers l'avenir. À bord d’un Cyclone, il s’agit de s’intégrer à un milieu numérique, ce qui représente une tâche de taille même pour les OP DEA les plus compétents en technologie.
Pour ce qui est de l'avenir, le caporal-chef Edwards envisage de poursuivre ses études et tirer parti des diverses possibilités de carrière offertes par les FAC, en mettant toujours l'accent sur ce qui est le mieux pour lui, sa femme et sa fille.
Dans ses temps libres, le caporal-chef Edwards peaufine ses compétences dans les domaines de la photographie et de la conception graphique, dont il est très fier. C’est lui qui s’est occupé de la conception de l’exposition du 75e anniversaire du 423e Escadron d'hélicoptères maritimes au Musée de l’aviation de Shearwater.
« Dans l'immédiat, affirme-t-il, j’attends avec impatience la prochaine instruction de pilote-instructeur pour participer à l'entraînement de nos futurs opérateurs de détecteurs du CH-148 Cyclone. »
Les opérateurs de détecteurs électroniques aéroportés détectent les sous-marins et en font le suivi, ils soutiennent les opérations de recherche et de sauvetage et les opérations médicales, en plus d’aider les ministères et agences du gouvernement à recueillir des preuves et à effectuer des patrouilles antidrogue.
Voici leurs responsabilités principales :
- utiliser un radar, des systèmes électro-optiques et infrarouges, des détecteurs d’anomalies magnétiques et de l’équipement de guerre électronique;
- prendre des photos aériennes;
- charger les armes aéroportées et les armer, et faire des recherches dans les systèmes des stocks;
- utiliser une mitrailleuse héliportée;
- utiliser les systèmes de détecteurs électroniques des véhicules aériens sans pilote;
- communiquer avec les organismes internes et externes (forces civiles et alliées);
- recueillir des preuves.
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