Soutenir les opérations et la présence des Forces armées canadiennes dans le Nord grâce au largage aérien
Article de nouvelles / Le 22 juillet 2020
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Affaires publiques de l’Aviation royale canadienne
Des militaires du 436e Escadron de transport ont procédé à un largage de provisions à la station des Forces canadiennes (SFC) Alert, le 22 juin 2020. L’escadron a utilisé un système de largage de conteneurs et un avion CC-130J Hercules pour s’exercer à livrer un chargement sans avoir à atterrir sur la piste de la station à la pointe nord-est de l’île d’Ellesmere. Le chargement consistait en quatre ballots d’entraînement plein d’eau pesant presque 454 kilogrammes chacun.
Le largage aérien visait à éprouver une capacité qu’on n’avait pas mise à l’essai dans les dernières années. Il a aussi constitué pour les militaires du 436e Escadron et de la SFC Alert un entraînement réaliste de largage d’approvisionnement dans un milieu difficile et éloigné. La SFC Alert, établie en 1950, était régulièrement réapprovisionnée à l’aide de largages aériens pendant sa construction. D’ailleurs, cette année marque le 70e anniversaire de l’écrasement du Lancaster 965 lors d’un largage aérien destiné à la station. Tous les passagers de l’appareil ont perdu la vie.
Depuis, toutefois, des améliorations aux technologies et aux capacités des avions, ainsi qu’aux infrastructures de la station, ont rendu ce moyen beaucoup moins dangereux, mais aussi largement inutile. On recourt normalement aux largages aériens dans des situations tactiques pour réapprovisionner des soldats au sol, mais aussi lors de missions de maintien en puissance ordinaires. Ce type de largage donne aux équipages du 436e Escadron des options supplémentaires lors de livraison de provisions essentielles afin de maintenir la présence du Canada dans l’Arctique. « Le largage aérien nous donne plus de souplesse », explique le capitaine Scott Sinclair, commandant de bord pendant la mission. « Les conditions météorologiques dans l’Arctique sont très imprévisibles et occasionnent des difficultés particulières. Le largage aérien nous offre un autre moyen de soutenir les opérations à Alert si nous ne pouvons pas y atterrir. »
La SFC Alert revêt une importance primordiale dans le maintien de la présence des Forces armées canadiennes en Arctique. Elle soutient aussi d’importantes recherches scientifiques et l’acquisition de connaissances concernant tous les aspects du Nord. Toutefois, à cause de son éloignement, cet emplacement stratégique appréciable en Arctique requiert une logistique et une planification pour qu’on puisse y mener des opérations continues. En une seule année, on expédie de 861 825 à 1 360 777 kilogrammes de fret à Alert pour y soutenir la présence canadienne, appuyer la recherche scientifique et réapprovisionner la station.
L’exercice de largage n’a eu lieu qu’une seule fois, mais rien n’exclut qu’on recoure de nouveau à ce moyen de réapprovisionnement à l’avenir afin de soutenir la mission. « L’Arctique revêt une importance stratégique pour le Canada », affirme le brigadier-général Edward Vaughan, de la United States Air Force, commandant adjoint de la Région canadienne du NORAD et de la composante aérienne des forces multinationales et interarmées de la 1re Division aérienne du Canada. « Veiller à ce que la SFC Alert puisse poursuivre son travail est obligatoire et essentiel à la défense continentale et à notre engagement en vertu du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD). Cette capacité est un autre moyen dont nous disposons pour soutenir ces initiatives. »
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