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Le 2 novembre 2021 - Nouvelles de la Défense

Aimez-vous mener des enquêtes et trouvez des solutions aux problèmes? Cherchez-vous à savoir qui, quoi, où, quand, pourquoi et comment? Avez-vous un intérêt pour la médecine?

Pour l’adjudant Alexandre Tancrède, la réponse à toutes ces questions était oui, et c’est exactement ce qui l’a attiré vers le métier de technicien en médecine préventive. Après son enrôlement dans les Forces armées canadiennes (FAC) en 2004 en tant que technicien médical, l’adjudant Tancrède a passé près de dix ans à apprendre comment traiter les patients dans des scénarios pratiques. Il s’est ainsi entraîné pour être prêt à traiter la multitude de blessures ou de maladies que ses patients pourraient présenter.

Puis, au cours de son affectation en Afghanistan en 2010 à titre de technicien médical, l’adjudant Tancrède a dû effectuer des inspections de l’eau et des aliments tout en assurant la coordination avec les techniciens en médecine préventive à l’aérodrome de Kandahar. Grâce à cette expérience, il s’est découvert un intérêt pour tout ce qui touche à la médecine préventive, notamment la santé publique. Ce n’est toutefois qu’en 2014 qu’il a décidé de faire la transition vers le poste de technicien en médecine préventive – un choix qu’il n’a pas regretté depuis.

En tant que technicien en médecine préventive, l’adjudant Tancrède doit relever des défis au quotidien. Au lieu de s’exercer dans le cadre de scénarios d’instruction, il peut désormais régulièrement traiter des patients et résoudre des problèmes réels. Son souhait était de faire partie de la solution et de prévenir les problèmes de santé publique. Il apprécie aussi le fait que dans cette profession, sa curiosité naturelle est encouragée. En effet, son travail exige qu’il soit curieux et qu’il poursuive son apprentissage afin de trouver des solutions à divers problèmes médicaux. Le rôle de technicien en médecine préventive le pousse également à rester motivé dans des situations dynamiques et parfois difficiles. Sa profession alimente sa volonté de ne jamais cesser d’apprendre et, lorsqu’un problème survient, il lui incombe de trouver une solution et de prendre des mesures immédiates.

Les techniciens subalternes en médecine préventive peuvent s’occuper de diverses questions touchant la santé publique, la lutte antiparasitaire et la santé des voyageurs. Pour leur part, les techniciens supérieurs en médecine préventive se chargent des questions de santé au travail et peuvent être formés en gestion des catastrophes. De plus, les membres de ce groupe professionnel sont responsables des inspections obligatoires, des formations sur les risques sanitaires et des enquêtes sur les maladies transmissibles détectées dans les bases.

Les techniciens en santé préventive ont leurs bottes sur le terrain et, dans le cadre de leurs missions, ils sont prêts à plonger dans des situations pouvant parfois avoir des effets néfastes pour la santé. En outre, dans certains endroits, ils doivent être formés pour manipuler des animaux comme des serpents, des scorpions, des tarentules et d’autres gros insectes. Certaines bestioles peuvent même avoir la taille de leur visage, et ils les manipulent avec et sans gants!

L’une des principales caractéristiques de ce métier est que l’apprentissage ne s’arrête jamais. Il existe de nombreuses possibilités d’élargir vos connaissances dans les différents domaines de la médecine préventive qui vous intéressent. Pour sa part, la passion de l’adjudant Tancrède pour la santé publique l’a amené à poursuivre ses études et à obtenir son certificat de spécialiste de l’Institut canadien des inspecteurs en hygiène publique (ICISP). Il est reconnaissant d’avoir trouvé un emploi qui l’enthousiasme et qui lui permet d’assurer la sécurité des membres des FAC.

Pour en savoir plus sur la profession de technicien en médecine préventive, veuillez communiquer avec le conseiller d’ID SGPM actuel, l’adjudant-maître Kenneth Taylor (kenneth.taylor2@forces.gc.ca). Joignez-vous au groupe professionnel des techniciens en médecine préventive dès aujourd’hui!

Liens connexes

• Normes d’entrée des groupes professionnels des FAC  (accessible uniquement sur le réseau de la Défense nationale)
• Infographie publiée par l’adjudant Alexandre Tancrède au sujet de son enquête sur les éclosions de maladies d’origine alimentaire en 2018