Message de la championne pour les femmes, la paix et la sécurité de l’Équipe de la Défense au sujet des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe
Le 25 novembre 2022 - Nouvelles de la Défense
Chers membres de l’Équipe,
En tant que championne de la Défense pour les femmes, la paix et la sécurité, je profite de cette occasion pour souligner le début de l’initiative des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe, une campagne internationale annuelle qui commence le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (vous quittez le site Web du Gouvernement du Canada), et se termine le 10 décembre, Journée des droits de l’homme (vous quittez le site Web du Gouvernement du Canada).
Au Canada, nous commémorons également la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes en souvenir des femmes qui ont perdu la vie lors de la fusillade à l’École polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989. En tant que Canadiens et membres de l’Équipe de Défense, il est important que nous prenions le temps de réaffirmer notre engagement à contrer la violence qui a conduit à cette tragédie.
Chaque jour, beaucoup de Canadiennes et de Canadiens sont victimes de violence en raison de leur sexe, de leur expression de genre, de leur identité de genre ou de leur genre perçu. La violence fondée sur le sexe est une violation des droits de l’homme et peut prendre de nombreuses formes, notamment cyber, physique, sexuelle, sociétale, psychologique, émotionnelle et économique. La discrimination et le harcèlement – y compris en milieu de travail – peuvent également être des formes de violence fondée sur le sexe.
Alors que la violence fondée sur le sexe touche les personnes de tous genres, âges, cultures, ethnicités, régions géographiques et milieux socioéconomiques, les populations les plus à risque d’en être victimes sont notamment les femmes, les jeunes femmes et les filles, les Autochtones, les membres des communautés 2ELGBTQ2I+, les personnes de diverses identités de genre, les femmes vivant dans les collectivités nordiques, rurales et éloignées, et les femmes ayant un handicap.
Pendant la pandémie, les services de police, les maisons d’hébergement et les organismes locaux ont signalé une augmentation du nombre d’appels concernant la violence fondée sur le sexe au Canada. Les répercussions négatives ont une grande portée et peuvent avoir des effets néfastes à long terme sur la santé, la société et l’économie, et ce, sur plusieurs générations. Cette situation nous empêche tous d’avancer.
Sur le plan international, la détérioration de l’environnement de sécurité mondial a également fait ressortir la nécessité d’une nouvelle approche renforcée pour mettre fin à la violence faite aux femmes, aux filles et aux membres des communautés 2ELGBTQI+ dans les zones de conflit.
Pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, nous devons tous contribuer en mettant en œuvre ou en soutenant des initiatives, en dénonçant les comportements préjudiciables, et en nous investissant dans un processus continu d’apprentissage. En tant que membres de l’Équipe de la Défense, il incombe aussi à chacun de nous d’améliorer la culture de notre lieu de travail et d’adopter les recommandations formulées par les autorités d’examen externes.
Si vous ou une personne que vous connaissez êtes victimes de violence fondée sur le sexe, sachez que vous n’êtes pas seuls. Les Forces armées canadiennes et le ministre de la Défense nationale ont de nombreux services qui peuvent vous offrir des soins immédiats, un soutien ou une aide médicale. De nombreux fournisseurs de services civils offrent aussi un soutien. Veuillez communiquer avec eux si vous êtes à l’aise de le faire. Votre bien‑être est la priorité absolue.
Lorsqu’il est question de mettre fin à la violence fondée sur le sexe, toutes nos contributions font la différence, au travail comme dans notre vie personnelle. Chers membres de l’Équipe, je vous invite à prendre le temps de vous renseigner davantage à ce sujet, d’agir et de vous soutenir mutuellement.
Majore-générale Lise Bourgon
Commandante par intérim du Commandement du personnel militaire