Le navire de combat de surface canadien offre une agilité opérationnelle

Nouvelles de la Marine / Le 5 février 2021

Dans le cadre de sa politique de défense Protection, Sécurité, Engagement, le Canada s’est engagé à investir pour acquérir 15 navires de combat de surface canadiens (NCSC). Ces navires polyvalents constitueront l’épine dorsale de la puissance de combat maritime du Canada, complétant ainsi la future flotte composée de NCSC, de navires de soutien interarmées (NSI) de la classe Protecteur, de sous-marins de la classe Victoria et de navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique de la classe Harry DeWolf.

Grâce à sa capacité offensive et à sa polyvalence avancées, le NCSC peut être déployé rapidement partout dans le monde, soit indépendamment soit dans le cadre d’une coalition canadienne ou internationale. Il pourra être déployé pendant de nombreux mois et ne nécessitera qu’un réapprovisionnement limité grâce au soutien du NSI.

Le Canada est un vaste pays et la MRC a des responsabilités dans les trois océans qui bordent le pays.

Les deux ports d’attache de la MRC, situés à Halifax et à Victoria, se trouvent à quelque 6 000 km l’un de l’autre par voie terrestre. Or, si un navire est requis sur la côte opposée pour une raison inattendue, il faudra du temps pour parcourir cette distance. Par conséquent, les flottes de l’Atlantique et du Pacifique doivent être aussi performantes l’une que l’autre afin de donner à la MRC la souplesse dont elle a besoin pour accomplir toute mission gouvernementale, prévue ou imprévue – exactement le type d’agilité que la flotte complète de NCSC offrira à la MRC.

L’agilité opérationnelle du NCSC se caractérise par sa capacité prévue à passer rapidement d’une mission à l’autre pendant un déploiement, en raison de l’étendue de ses capacités. Par exemple, un NCSC déployé dans la région de l’Asie-Pacifique et servant de plate-forme de défense aérienne pour les navires alliés sera en mesure de répondre rapidement à une demande de patrouille pour un sous-marin ennemi si nécessaire.

Pour la MRC, le fait de disposer d’un plus grand nombre de navires de la même classe ayant des capacités similaires assurera un meilleur niveau de disponibilité opérationnelle, une exigence essentielle pour une marine dont la taille de la flotte est relativement modeste. En disposant d’une flotte de 15 NCSC, répartis assez uniformément entre les côtes Est et Ouest, la MRC aura suffisamment de navires de même polyvalence pour accomplir une mission, et ce, même si l’un d’entre eux n’est pas disponible pour effectuer une tâche, quelle qu’en soit la raison.

Le NCSC est le meilleur choix opérationnel en matière d’agilité pour la MRC. C’est le bon navire pour la Marine, et le bon navire pour le Canada.

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