Le NCSM Harry DeWolf franchit une étape importante avec l’atterrissage d’un hélicoptère sur son pont d’envol
Nouvelles de la Marine / Le 24 juin 2021
Le 19 mai 2021, le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Harry DeWolf franchit une étape importante avec l’atterrissage d’un hélicoptère CH-148 Cyclone sur son pont d’envol.
Au cours des prochaines semaines, jusqu’au début du mois de juillet, le Harry DeWolf, le premier navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique (NPEA) de la Marine royale canadienne, opérera au large des côtes de la Nouvelle-Écosse pour effectuer des essais de limites d’exploitation navire-hélicoptère.
Ces essais sont un long processus visant à s’assurer que les manœuvres des hélicoptères sont exécutées en toute sécurité. Un Cyclone opère à l’arrière et sur les côtés du navire et donc une mer calme est nécessaire pour comprendre comment les vents interagissent avec l’aéronef. C’est également l’occasion de confirmer qu’il n’y a pas d’interférence électronique ou radar entre le navire et l’hélicoptère.
« Essentiellement, le Centre d’essais techniques (Aérospatiale), un groupe spécialisé d’ingénieurs, de pilotes et de techniciens, doit vérifier que le Harry DeWolf pourra opérer en toute sécurité avec des hélicoptères et qu’il pourra les accueillir sur son pont d’envol », explique le capitaine de corvette Jim Little, commandant en second du Harry DeWolfe. « Ce travail est d’une portée assez vaste, mais essentiel pour certifier le navire pour les opérations d’hélicoptères, non seulement avec le Cyclone, mais aussi avec la multitude d’hélicoptères alliés utilisés dans le monde entier. »
Comme tous les navires porte-aéronefs de la Marine royale canadienne, la nécessité pour le Harry DeWolf d’accueillir un détachement aérien complet sera déterminée par les besoins d’appui par hélicoptère requis pour réaliser la mission assignée.
Par exemple, au cours d’opérations dans le Nord, l’hélicoptère sera utilisé pour la surveillance des glaces et pour dresser le tableau de la situation maritime (TSM) ainsi que pour le transfert du personnel et des pièces. Dans une coalition soutenant des opérations d’interdiction maritime, il sera utilisé pour établir le TSM, faire des arraisonnements et accomplir toutes autres fonctions logistiques similaires. Dans le cadre d’opérations de lutte contre le trafic de drogues, il participera à la collecte de preuves, à la surveillance de la navigation et il contribuera au TSM. De même, au cours d’une mission d’aide humanitaire ou de secours, l’hélicoptère augmentera la capacité du navire à ramener à terre divers articles de première nécessité tels que l’eau, la nourriture, les tentes et les lits de camp.
Dans tous les cas, un hélicoptère embarqué participera aux opérations de recherche et sauvetage, d’évacuation médicale et de réapprovisionnement.
Le Capc Little explique que les opérations d’hélicoptère sont un peu différentes dans un NPEA comparativement à une frégate canadienne de patrouille (FCP). »
Le pont d’envol dans un NPEA a trois mètres plus large et quatre mètres plus long qu’une FCP.
« Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point cette différence de taille pour le pont d’envol est un avantage important tant que vous n’avez pas volé à partir des deux plateformes. Il y a beaucoup plus d’espace pour atterrir et récupérer sur un pont d’envol d’un NPEA, les pilotes en ont fait la remarque et l’expression sur leur visage le confirme. »
La réalisation des essais de limites d’exploitation navire-hélicoptère confirmera la mise en œuvre du programme de sécurité des vols approprié et que le Cyclone, ainsi que tous les autres types d’hélicoptères pourront voler en toute sécurité depuis le pont. Cela accroîtra considérablement la capacité du navire dans pratiquement toutes les missions qui lui seront confiées.
Le Capc Little affirme que les capacités du Harry DeWolf dépassent de loin tout ce qu’il aurait pu imaginer.
« Qu’il s’agisse de travailler avec l’hélicoptère, de circuler dans les glaces, de mettre à flot les bateaux de sauvetage, d’utiliser la grue ou de mener des opérations par temps chaud, le navire a la capacité de mener une vaste gamme de missions et d’opérations à l’appui des accords et des objectifs stratégiques du Gouvernement du Canada et des Forces armées canadiennes. »