Première femme de l’histoire de la MRC à servir à titre de première maîtresse de la base
Nouvelles de la Marine / Le 4 août 2021
Par Joanie Veitch
La première maîtresse de 1re classe (PM1) Alena Mondelli est entrée dans l’histoire de la Marine royale canadienne (MRC) le 8 juillet 2021 en devenant la première femme à servir à titre de première maîtresse de la base.
Le PM1 Mondelli est le 23e chef de la base, Base des Forces canadiennes (BFC) Halifax. Elle succède au PM1 Kent Gregory, qui a occupé ce poste pendant trois ans et a maintenant pris sa retraite.
« J’ai fracassé de nombreux plafonds de verre dans la MRC pour les femmes militaires du rang, a déclaré la PM1 Mondelli. Ce n’était pas mon intention de fracasser des plafonds de verre. J’ai simplement fait de mon mieux avec ce que j’avais. En fait, pendant de nombreuses années, je ne voulais pas que l’étiquette « première femme » soit associée à mes réalisations, car j’estimais que cela mettait l’accent sur mon sexe et non sur mon rendement. »
Avant sa nomination au poste de chef de la base, la PM1 Mondelli était première maîtresse de l’unité au Centre de coordination du personnel Atlantique. Après s’être jointe à la Marine en tant que Radio en 1991, elle a été affectée à son premier navire, le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Annapolis, en 1993, et a ensuite servi à bord de divers navires, plus récemment à titre de capitaine d’armes à bord du NCSM Toronto de juillet 2018 à août 2019, un rôle qui lui a valu une autre « première » importante en tant que première femme exerçant un métier propre à la marine à avoir navigué à bord d’un grand navire de guerre à tous les grades.
« Ce que j’ai appris au fil des ans grâce à des mentors très solides, c’est que l’étiquette n’est pas seulement importante pour moi. Elle est importante et peut être importante pour ceux et celles qui veulent se voir dans leurs chefs, a déclaré la PM1 Mondelli. Je sais que chaque jour, lorsque je mets mon uniforme, juste en étant une femme en uniforme, je représente le changement par le simple fait que je suis une femme en uniforme, et c’est le changement que je veux voir au sein de la MRC et des Forces armées canadiennes. »
La cérémonie de transfert de fonctions de chef de la base, qui s’est déroulée à l’extérieur, a débuté par une cérémonie de purification dirigée par le capitaine de vaisseau honoraire (Marine) Debbie Eisan, ainsi que par des roulements de tambour et un chant de prière dirigé par le musicien Raymond Sewell, de la communauté micmaque de Pabineau, au Nouveau-Brunswick.
Avant de remettre la canne d’exercice cérémoniale au capitaine de vaisseau Sean William, commandant de la BFC Halifax, le chef de la base sortant, le PM1 Gregory a prononcé un discours d’adieu dans lequel il a parlé de certains des changements qu’il a supervisés pendant son mandat de trois ans, plus particulièrement la mise sur pied du Réseau de la fierté de l’équipe de la défense maritime en 2019, qui fait maintenant partie du nouveau Groupe consultatif du réseau de la fierté de la Défense nationale, avec des champions aux niveaux national et local. Le PM1 Gregory a déclaré qu’il avait commencé à travailler à cette initiative après avoir atteint le grade de PM1 en 2011.
« Le fait qu’une organisation nationale ait été créée cette année, avant que je prenne ma retraite, me remplit d’une immense fierté, car ma communauté a maintenant une voix à tous les niveaux », a-t-il déclaré.
D’autres changements sont nécessaires, a déclaré le PM1 Gregory, des changements qui nécessiteront de « véritables actions » plutôt que de nouvelles « promesses de faire mieux ».
« Les puissants projecteurs doivent rester tournés sur le sexisme, l’inégalité raciale et les comportements inappropriés », a-t-il déclaré, notant que ce transfert de fonctions représente un pas dans la bonne direction. »
« En tant que premier chef de la base ouvertement gay au sein de la MRC, rien ne pourrait mieux démontrer l’engagement à créer un milieu de travail plus diversifié et inclusif que le fait que je transmette mes fonctions et responsabilités à la première maîtresse de la base de l’histoire de la MRC. »
Article tiré du journal militaire Trident
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