La cérémonie de mise sur cale du NCSM Margaret Brooke marque un jalon dans le domaine de la construction navale

Communiqué de presse

Le 29 mai 2017 – Halifax – Défense nationale/Forces armées canadiennes

La Marine royale canadienne (MRC) a tenu la cérémonie traditionnelle de mise sur cale du deuxième navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique, le NCSM Margaret Brooke, au chantier naval d’Halifax de la Irving Shipbuilding, le 29 mai 2017.

La cérémonie de mise sur cale constitue l’une des dates les plus importantes dans la construction d’un navire. L’un des moments marquants de la cérémonie a été offert par Olivia Strowbridge, qui a placé une pièce de monnaie sur la quille du navire. Mme Strowbridge est la première femme à tenir un rôle de supervision dans le métier au chantier naval d’Halifax et à détenir une accréditation de peintre au pistolet de navires. Dans le domaine de la construction navale, la tradition veut que la pièce de monnaie demeure incrustée dans la structure du navire tout au long du cycle de vie de celui-ci afin qu’elle apporte bonne chance à tous ceux qui naviguent à son bord. Une fois la pièce de monnaie déposée, Mme Strowbridge a déclaré que quille était maintenant « bel et bien posée ».  

Parmi les personnes présentes à la cérémonie se trouvaient le contre‑amiral John Newton, commandant des Forces maritimes de l’Atlantique, M. Kevin McCoy, président de la Irving Shipbuilding, et le capitaine de frégate Michèle Tessier, future commandant du NCSM Margaret Brooke.

La pièce de monnaie qui a été posée sur le navire représente un trèfle à quatre feuilles. Il s’agit d’un symbole d’une importance particulière pour le capitaine de corvette Brooke, qui portait un médaillon en argent contenant deux trèfles à quatre feuilles en guise de porte‑bonheur après avoir survécu au naufrage du traversier SS Caribou en 1942.

Les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique de la classe Harry DeWolf serviront à renforcer les capacités du Canada dans l’Arctique et sur les deux côtes du pays. Ils effectueront une surveillance armée des eaux canadiennes et permettront de mieux sensibiliser le Canada aux activités dans ces régions.

Multimédia supplémentaire

Olivia Strowbridge, pistoleuse accréditée à Irving Shipbuilding (au milieu), place une pièce de monnaie sur la quille du futur NCSM Margaret Brooke au chantier naval d’Halifax, le 29 mai 2017. Dans le domaine de la construction navale, la tradition veut que la pièce de monnaie demeure incrustée dans la structure du navire tout au long du cycle de vie de celui-ci afin qu’elle apporte bonne chance à tous ceux qui naviguent à son bord.
Des membres de la Marine royale canadienne et d’Irving Shipbuilding à la cérémonie traditionnelle de mise sur cale du deuxième navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique, le NCSM Margaret Brooke, au chantier naval d’Halifax, le 29 mai 2017. À partir de la gauche : Scott Jamieson, d’Irving Shipbuilding; le contre amiral John Newton, commandant des Forces maritimes de l’Atlantique; Kevin McCoy, président d’Irving Shipbuilding; Olivia Strowbridge, chef des travaux de production chez Irving Shipbuilding; le capitaine de frégate Michèle Tessier, commandant (désigné) du NCSM Margaret Brooke; le premier maître de 1re classe Pierre Auger, premier maître des Forces maritimes de l’Atlantique.

Citations

« Deux de ses six navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique de la classe Harry DeWolf étant maintenant entièrement opérationnels, le Canada montre une fois de plus qu’il est déterminé à assurer la sécurité maritime continentale aux côtés de nos partenaires, notamment dans les eaux arctiques canadiennes. Ces navires serviront bien le Canada pendant de nombreuses années, au pays et partout dans le monde. »

— Harjit S. Sajjan, ministre de la Défense nationale

« Il s’agit d’une étape clé de la Stratégie nationale en matière de construction navale. Nous avons réalisé d’excellents progrès en ce qui concerne les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique et nous tenons à honorer notre engagement de fournir aux membres de la Marine royale canadienne, hommes et femmes, l’équipement dont ils ont besoin pour faire leur travail. »   

— Steven MacKinnon, secrétaire parlementaire de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

« Cette cérémonie de mise sur cale est une nouvelle étape passionnante menant vers la future flotte du Canada. Je ne pourrais être plus fier de la présence ici du commandant du navire, le capitaine de frégate Michèle Tessier, qui représentera notre génération au moment où nous tâchons de demeurer dans le sillage de nos héros de la Marine. Cette classe de navire novatrice et très efficace nous aidera à offrir des options flexibles au gouvernement pour mieux assurer la défense et la sécurité de la population canadienne. »    

— Vice-amiral Ron Lloyd, commandant de la Marine royale canadienne

Faits en bref

  • Dans les navires de construction traditionnelle, la quille s’étend généralement sur toute la longueur de la partie inférieure du navire formant l’échine de celui‑ci. De nos jours, de nombreux navires, y compris les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique, sont plutôt construits à partir de modules ou de blocs fabriqués séparément puis assemblés pour former la superstructure du navire. Dans tous les cas, la tradition de mise sur cale s’est poursuivie.

  • Les travaux de construction du NCMS Margaret Brooke sont en cours d’exécution au chantier naval d’Halifax. On prévoit que le navire sera mis à l’eau officiellement dans le cadre d’une cérémonie de baptême en 2019.

  • Le NCSM Margaret Brooke a été nommé en mémoire du capitaine de corvette Margaret M. Brooke, infirmière militaire de la Marine royale canadienne ayant participé à la Seconde Guerre mondiale. Elle a été nommée membre de l’Ordre de l’Empire britannique pour le noble acte de bravoure qu’elle avait accompli en essayant de sauver la vie de sa collègue après que le traversier à bord duquel elles se trouvaient, soit le SS Caribou, avait été torpillé par un sous-marin allemand et avait coulé au large de Terre‑Neuve‑et‑Labrador en octobre 1942.

  • Lors de l’annonce du nom du NCSM Margaret Brooke en avril 2015, c’était la première fois qu’un navire de la MRC était baptisé en l’honneur d’une Canadienne toujours vivante. Le capitaine de corvette Brooke est décédée l’année suivante à l’âge de 100 ans.

  • Pendant qu’elle travaillait dans un hôpital de la Marine à Sydney, en Nouvelle‑Écosse, l’enseigne de vaisseau de 1re classe (à l’époque) Margaret Brooke a reçu deux trèfles à quatre feuilles d’un patient. Elle les avait avec elle lorsque le SS Caribou a été torpillé avant de couler au cours de la nuit du 14 octobre 1942. Elle disait souvent que ces deux trèfles lui servaient de porte‑bonheur.

  • La nièce du capitaine de corvette Margaret Brooke, Mme Margaret Elizabeth Brooke, est la marraine du navire qui porte le nom de sa tante.

  • Les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique seront de gros navires de plus de 100 mètres de long capables de circuler dans les eaux envahies par les glaces et conçus pour exécuter une variété de missions dans les eaux canadiennes et à l’étranger. Le capitaine de frégate Michèle Tessier a été nommée première commandant du NCSM Margaret Brooke.

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