Rapport de consultation sur ce que nous avons entendu du Programme de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire
Sommaire
Au cours des dernières années, il est devenu évident que l’inconduite sexuelle est un problème de longue date au sein des Forces armées canadiennes (FAC)Note de bas de page 1. En réponse à cette réalité, il est de plus en plus nécessaire d’établir des services de soutien plus complets pour les personnes affectées par des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaireNote de bas de page 2. À ce titre, un programme de soutien par les pairs axé sur les besoins des anciens et actuels membres des FAC est en phase d’élaboration afin de compléter la gamme de soutiens existants.
Des consultations avec des membres de la communauté des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire ont eu lieu du 11 octobre au 12 novembre 2021. L’information recueillie lors de ces consultations vise à orienter l’élaboration et la conception du Programme de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire, tout en reconnaissant qu’il peut ne pas être possible de prendre en compte toute l’information communiquée lors des consultations. Le présent rapport résume les opinions et les idées communiquées par les membres de la communauté des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire qui ont participé aux consultations.
Ce que nous avons entendu
Il y a un fort désir d’avoir un programme individualisé centré sur les victimes, qui mettent l’accent sur la prestation de plusieurs options de format de programme et qui offrent la flexibilité de passer d’un type de soutien à un autre. De plus, un jumelage efficace pour le soutien entre pairs, un jumelage de groupe et un programme sécuritaire, sans jugement, encourageant et confidentiel est primordial. Le programme doit être accessible dans plusieurs endroits à l’intérieur et à l’extérieur des installations militaires.
Les pairs aidants doivent être bien informés et comprendre l’environnement militaire, et être en bonne santé mentale, compatissants, empathiques, ouverts et considérés comme des égaux. Les pairs aidants doivent également être informés des traumatismes, recevoir une formation au soutien par les pairs, et avoir accès à des conseils de professionnels et recevoir leur soutien.
Un certain nombre d’obstacles potentiels à l’accès au programme de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire ont été relevés tout au long des consultations, notamment : les défis géographiques, la participation de la chaîne de commandement militaire, ainsi que la stigmatisation, la honte et la culpabilité.
De nombreuses personnes participantes ont indiqué la nécessité d’une large communication du programme et d’un examen attentif de l’image de marque du programme. Il a également été suggéré que le programme soit promu par les personnes dirigeantes des FAC, tant au début de la carrière militaire que pendant les phases de transition. Enfin, les personnes participantes ont indiqué que les FAC doivent favoriser la prévention de l’inconduite sexuelle, axée sur la promotion d’un dialogue ouvert, et la réduction du silence, de la peur, de la honte et de la stigmatisation.
Prochaines étapes
Suite à ce rapport, le Centre de soutien et de ressources sur l'inconduite sexuelle (CSRIS) et Anciens Combattants Canada (ACC) utiliseront les renseignements recueillis au cours du processus de consultation pour élaborer le modèle de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire. Le modèle continuera d'être examiné et mis à l’essai par le groupe de travail de la consultation sur le soutien par les pairs et le groupe consultatif de spécialistes en la matière dans le but ultime de lancer le Programme de soutien par les pairs en été 2022.
Contexte
Comme l’a fait observer Adam Cotter dans le rapport de Statistique Canada sur Les inconduites sexuelles dans la Force régulière des Forces armées canadiennes, 2018, l’inconduite sexuelle englobe un large éventail de comportements allant des blagues ou commentaires inappropriés ou non désirés à l’agression sexuelle, a tendance à affecter davantage les femmes que les hommes et constitue un problème auquel sont confrontées de nombreuses organisations. Plus récemment, une plus grande attention et une plus grande sensibilisation à ces comportements ont été mises en lumière par des mouvements mondiaux tels que #MeToo. En conséquence, il y a eu une augmentation des discussions sur la meilleure façon de prévenir ces comportements et de soutenir celles et ceux qui en ont été victimes ou qui ont été affectés par ceux-ci – à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du lieu de travail.
D’après les résultats de 2016 et 2018 du Sondage sur les inconduites sexuelles dans les Forces armées canadiennes mené par Statistique Canada, les taux signalés d’inconduite sexuelle sont demeurés constants. En 2018, environ 900 membres de la Force régulière et 600 membres de la Première réserve ont vécu de l’inconduite sexuelle au cours des 12 mois précédant l’administration du sondage. Ce n’était pas statistiquement différent de 2016, lorsque le sondage a été mené pour la première fois. En 2018, la proportion de femmes dans la Force régulière qui ont déclaré avoir été agressées sexuellement (4,3 % de la population) était environ quatre fois plus élevée que celle des hommes (1,1 %). Des résultats semblables ont été constatés en 2016. En 2018, la prévalence des agressions sexuelles était presque six fois plus élevée chez les femmes au sein de la Première réserve (7,0 %) que chez les hommes qui sont membres de la Réserve (1,2 %)Note de bas de page 3Note de bas de page 4.
Le soutien spécialisé par les pairs est l’une des interventions prioritaires les plus fréquemment demandées par les personnes survivantes d’inconduite sexuelle pendant le service militaire. La reconnaissance et la demande d’un Programme de soutien par les pairs pour les membres actuels et anciens des FAC qui ont vécu de l’inconduite sexuelle pendant le service militaire proviennent de diverses sources et ont persisté au fil du temps. Depuis la parution du rapport Examen externe sur l’inconduite sexuelle et le harcèlement sexuel dans les Forces armées canadiennes en 2015, les membres de It’s Just 20K (anciennement It’s Not Just 700 [INJ700]) ont demandé un Programme de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire. En 2016, le soutien par les pairs a été mentionné dans l’analyse des besoins des victimes réalisée par l’Équipe d’intervention stratégique des Forces armées canadiennes – Inconduite sexuelle, et c’est l’une des recommandations figurant dans la Stratégie de soutien aux personnes survivantes, un document élaboré à l’appui de l’Annexe N de l’Entente de règlement définitive concernant le recours collectif Heyder Beattie. En août 2020, le CSRIS et ACC ont soumis une proposition conjointe pour l’inclusion d’un Programme de soutien par les pairs dans le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe dirigé par Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC). En réponse au besoin croissant d’établir des services de soutien plus complets pour les personnes affectées par des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire, le gouvernement du Canada a lancé le processus d’élaboration d’un Programme de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire.
L’objectif du Programme de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire est d’offrir un accès équitable et durable à un soutien par les pairs en ligne et en personne aux membres actuels et anciens des FAC qui ont vécu de l’inconduite sexuelle au cours de leur service. Le Programme de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire comblera une lacune critique en offrant un soutien émotionnel et social aux personnes affectées tout en les sensibilisant aux ressources et services disponibles et en augmentant le sentiment d’autonomisation et d’auto-efficacité des personnes participantes, réduisant ainsi leur isolement, leur stigmatisation et leur honte, et contribuant à leur bien-être général et à leur rétablissement.
Le Programme de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire élargira les soutiens existants mis à la disposition des membres des FAC et des vétérans qui ont vécu de l’inconduite sexuelle pendant leur service. Le programme sera élaboré et livré conjointement par le MDN et ACC et opérationnalisé par le CSRIS. Une philosophie de conception centrée sur l’humainNote de bas de page 5 et axée sur les besoins de la communauté des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire et qui reconnaît et respecte le préjudice moral subi par les personnes affectées par les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire réaffirmera le modèle de service.
Conformément à la philosophie de conception centrée sur l’humain, le CSRIS et ACC ont consulté des membres des FAC et des vétérans qui ont vécus de l’inconduite sexuelle pendant leur service pour obtenir des commentaires et des idées sur ce que le Programme de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire devrait inclure.
Processus de consultation
Les consultations ont été menées au moyen d’entrevues en ligne semi-structurées, individuelles et de groupe, dirigées par des membres du Groupe de travail de consultation sur le soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaireNote de bas de page 6, le Groupe consultatif de spécialistes en la matière sur le soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaireNote de bas de page 7, ainsi que des membres du CSRIS, qui ont également veillé à ce que la documentation appropriée soit saisie. Le processus de consultation a été guidé par neuf questions ouvertes (Annexe A) axées sur les principales caractéristiques d’élaboration du programme, notamment :
- le modèle de programme de soutien par les pairs;
- l’accessibilité au programme;
- les obstacles potentiels à l’accès aux services de soutien par les pairs; et
- les caractéristiques des pairs aidants.
En vue d’atteindre un large éventail de personnes participantes, le CSRIS a envoyé des invitations à un large groupe de personnes affectées par ses réseaux et contacts établis. Au départ, 55 personnes ont exprimé leur intérêt à participer aux consultations sur le soutien par les pairs. Cependant, à la fin, des consultations officielles ont été menées auprès de 29 des 55 personnes participantes qui avaient initialement fait part de leur intérêt. Un certain nombre de raisons expliquent cette baisse de participation. Pour certaines personnes, le moment était une considération clé, tandis que d’autres estimaient qu’elles n’étaient plus en mesure de participer en raison de leur expérience traumatique ou de préjudices antérieurs, et de la possibilité que les entrevues déclenchent des émotions, et certaines n’ont pas répondu à l’invitation à participer.
Les neuf questions d’entrevue ont été fournies aux personnes participantes avant les consultations, et les personnes participantes avaient la possibilité de fournir des réponses écrites uniquement ou de soumettre des réponses écrites et de procéder soit à une entrevue individuelle, soit à une entrevue en petit groupe. Trois soumissions écrites, 25 entrevues individuelles et une entrevue en groupe ont eu lieu du 11 octobre au 12 novembre 2021.
Au cours des entrevues, les réponses des personnes participantes ont été documentées par des preneurs de notes. À la fin du processus de consultation, une approche de codage itératif a été utilisée pour résumer les réponses des personnes participantes communiquées dans les réponses écrites et les notes prises pendant les entrevues. Chaque réponse a été examinée ligne par ligne et systématiquement associée à un code descriptif. Les codes détaillés ont été examinés et regroupés en catégories de niveau supérieur pour résumer les réponses par sujet. Ce processus s’est poursuivi jusqu’à ce que les données soient organisées en groupes et sous-groupes significatifs permettant un résumé détaillé de toutes les contributions des personnes participantes. Lors de l’interprétation des données, il est important de noter la variation du niveau de détail dans les notes prises au cours des entrevues, ainsi que la fréquence de commentaires et d’idées similaires transmis par les personnes participantes. Par conséquent, le présent rapport utilise les descripteurs « la plupart », « beaucoup », « certains » et « peu » pour décrire la fréquence à laquelle les personnes participantes partagent un point de vue commun (Annexe B).
Les personnes participantes ont également été invitées à répondre à un sondage démographique non obligatoire avant les séances d’entrevue. Une ventilation des données démographiques se trouve dans les tableaux démographiques à l’Annexe C.
Ce que nous avons entendu
Les avantages du soutien par les pairs
Les personnes participantes ont fait part de plusieurs réflexions sur les avantages d’un programme de soutien par les pairs pour leur guérison et leur rétablissement, notamment :
- l’accès à du soutien, de l’aide et de l’assistance;
- la validation, compréhension ou réduction des sentiments d’isolement;
- la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences (par exemple, stratégies d’adaptation, résilience) ou d’apprendre des expériences d’autrui;
- le soutien mutuel entre pairs (par exemple, des pairs s’aidant les uns avec les autres) plutôt qu’une relation de soutien unilatérale;
- la possibilité de participer à des activités récréatives (par exemple, des randonnées, de la peinture) ou d’établir des liens sociaux avec des personnes qui ont vécu des expériences similaires;
- l’aide à la navigation dans les systèmes ou à l’accès aux ressources;
- la mise en place d’une communauté ou d’un réseau de soutien; et
- l’aide avec leur processus de guérison.
Format du programme
Les personnes participantes ont fait part d’un certain nombre de points de vue liés au format/modèle de soutien par les pairs (par exemple, en personne ou en ligne, en groupe ou en tête-à-tête). Par exemple :
- La majorité des personnes participantes ont indiqué que le format du soutien par les pairs devrait être fondé sur les besoins uniques et individuels des personnes participantes au programme.
- Le sentiment de sécurité est considéré comme une priorité élevée dans le cadre d’un programme de soutien par les pairs. Les personnes participantes au programme doivent sentir qu’ils sont dans un « espace sécuritaire » (quel que soit leur emplacement physique) et peuvent parler ouvertement avec leurs pairs.
- Un certain nombre de personnes participantes ont également décrit le cadre comme devant être invitant et accueillant. Cela comprenait des adjectifs tels que confortable, détendu, sans jugement, où on se sent à l’aise, chaleureux et encourageant.
- La possibilité d’alterner entre les formats de soutien par les pairs ou d’utiliser plusieurs formats en fonction des circonstances individuelles. Par exemple, il peut y avoir des jours où les personnes ne peuvent pas assister aux séances en personne pour diverses raisons (par exemple, leur santé, les conditions hivernales) et devraient donc pouvoir accéder virtuellement au soutien par les pairs. De plus, les préférences ou les besoins des personnes participantes peuvent évoluer au fil du temps (par exemple, en personne plutôt qu’en groupe), de sorte que le programme devrait s’adapter à l’évolution des besoins.
- Flexibilité du programme pour répondre à l’évolution des besoins. Par exemple :
- assistance individuelle en personne, transition vers un groupe plus petit, suivi d’un groupe plus grand (en s’appuyant sur le cadre en ligne comme option alternative);
- commencer dans un cadre de groupe, puis se diviser pour passer en tête-à-tête avec un pair aidant choisi par la personne participante;
- commencer par de petits groupes, puis s’élargir pour passer à des groupes plus grands;
- en personne pour commencer, avec une possibilité de maintien en ligne une fois les relations établies;
- de petits groupes imbriqués dans un grand groupe, avec une rotation régulière des petits groupes pour offrir aux personnes participantes l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes;
- diversité et choix du type de soutien (par exemple, soutien fondé sur la religion ou fondé sur l’expérience) ou d’activités (par exemple, variété d’activités sociales et d’apprentissage) disponibles.
- Certaines personnes participantes ont indiqué que les groupes devraient inclure au moins une personne facilitatrice capable d’apporter son soutien au besoin. Cette personne a souvent été décrite comme quelqu’un ayant une expérience clinique ou des connaissances liées à la santé mentale, étant donné que les personnes participantes du programme établissent des liens basés sur des expériences traumatisantes. Certaines personnes participantes ont également indiqué que les personnes facilitatrices devraient avoir diverses identités de genre, être conscientes des considérations liées au genre et comprendre les traumatismes et l’environnement militaire;
- Certaines personnes participantes ont souligné que le programme doit offrir des horaires flexibles pour assurer l’accessibilité, avec une disponibilité pendant et en dehors des heures de travail. De plus, certaines ont indiqué qu’elles aimeraient que le programme soit accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, afin de s’assurer qu’un soutien est disponible en cas de besoin. Cependant, ce besoin peut probablement être satisfait par la ligne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 existante du CSRIS;
- Quelques personnes participantes ont indiqué qu’une ou un psychologue devrait être disponible, ainsi qu’une personne pour modérer les discussions de groupe; et
- Il a été suggéré que du soutien soit également accessible pour les membres de la famille.
En plus des commentaires susmentionnés sur le modèle plus généralement, les personnes participantes ont également exprimé un certain nombre de réflexions concernant des modèles précis de soutien par les pairs :
Soutien individuel
- L’utilité des rencontres individuelles en tant que mécanisme de renforcement de la confiance pour les personnes qui ne sont pas encore à l’aise dans un forum de groupe.
- Des occasions de s’engager dans une conversation informelle avec des pairs plutôt que des activités éducatives ou de renforcement des compétences.
- La possibilité que les rencontres individuelles soient problématiques si les limites et les attentes ne sont pas établies et respectées.
- Certaines personnes participantes ont explicitement indiqué qu’elles préféreraient les rencontres individuelles aux séances de groupe.
Soutien en groupe
- L’importance de l’anonymat et de la confidentialité dans les cadres de groupe.
- La taille du groupe est également une considération importante, la plupart des individus indiquant une préférence pour les petits groupes de cinq à huit personnes. Certaines personnes ont également souligné que des groupes informels plus importants pourraient être une option pour s’assurer que le programme est accessible et inclusif pour toutes et tous.
- L’importance de la structure établie pour les réunions de groupe.
Soutien en ligne
- De nombreuses personnes participantes ont indiqué qu’elles pouvaient apprécier la valeur de l’accès aux soutiens par les pairs en ligne.
- De nombreuses personnes ont indiqué qu’elles percevaient l’environnement en ligne comme étant sécuritaire et confortable pour les personnes qui pourraient hésiter à accéder au soutien par les pairs en raison de sentiments de honte, de peur de représailles ou de préoccupations concernant le manque de confidentialité ou d’anonymat.
- Le soutien en ligne peut être plus facilement accessible pour les personnes qui vivent dans des régions rurales ou éloignées, ou qui sont en déploiement.
- Les rencontres en ligne peuvent permettre d’établir des liens dans l’ensemble du pays entre les personnes qui ont vécu des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire.
- Cependant, certaines personnes participantes ont exprimé des préoccupations, notamment :
- La difficulté potentielle d’établir des relations significatives en ligne (par exemple, la vidéo serait nécessaire pour établir un lien et comprendre les émotions).
- Certaines personnes peuvent ne pas être à l’aise devant la caméra.
- Des personnes modératrices seraient nécessaires pour gérer les forums en ligne.
Soutien en personne
- Il peut être plus facile d’établir des liens avec les autres ou d’instaurer la confiance en personne qu’en ligne.
- La confidentialité reste une considération importante lors d’une rencontre en personne.
Soutien par téléphone
- Certaines personnes participantes ont mentionné qu’il pourrait être nécessaire d’envisager des options téléphoniques pour des raisons de confidentialité, pour permettre l’accès aux personnes en déploiement ou pour mener des entrevues d’admission.
Accessibilité et admissibilité
De nombreuses personnes participantes ont discuté des considérations entourant la détermination de l’admissibilité à participer au programme. Les recommandations étaient, entre autres, les suivantes :
- Vérifier/sélectionner les pairs aidants, les personnes facilitatrices ou coordonnatrices avant leur participation au programme pour assurer la sécurité des personnes participantes.
- L’orientation et l’accès des bénéficiaires aux services de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire doivent être faciles à naviguer et confortables pour les bénéficiaires potentiels (par exemple, plusieurs points d’accès ou options d’orientation, veiller à ce que des points d’accès non militaires soient intégrés au programme, la documentation doit être simple et facile à remplir).
- Le bien-être général doit être pris en compte avant d’entrer dans le programme de soutien par les pairs.
- Des entrevues d’admission doivent être menées pour sélectionner et jumeler les pairs, évaluer les besoins individuels ou évaluer l’état de préparation.
- Il doit être clairement indiqué aux personnes participantes potentielles que leurs expériences de traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire ne seront pas remises en question lors de l’accès au programme ou qu’elles n’ont pas besoin de démontrer qu’elles ont subi des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire pour participer au programme.
- Le programme doit être accessible à toutes les personnes qui ont vécu des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire, quelle que soit leur nature.
Considérations relatives à l’emplacement physique
Des recommandations ont également été fournies concernant l’emplacement physique des rencontres en personne. Par exemple :
- De nombreuses personnes participantes ont indiqué que les lieux de réunion physiques ne devraient pas être sur des bases des FAC ou dans des installations associées à l’environnement militaire.
- La sécurité et le confort doivent être des considérations clés. Par exemple, le lieu de la réunion ne doit pas être divulgué à des personnes extérieures au groupe, il doit s’agir d’un lieu convenu d’un commun accord et les considérations de configuration physique (par exemple, les sorties doivent être facilement accessibles) doivent être prises en compte. Il a également été souligné que les personnes qui vivent dans de petites villes peuvent ne pas être à l’aise avec certains espaces publics tels que le centre communautaire local.
- Une attention devrait être accordée aux personnes participantes ayant des enfants ou des personnes à soutenir.
- Certaines personnes ont indiqué que les Centres de ressources pour les familles des militaires seraient une bonne option pour le soutien par les pairs en personne, car ce sont des endroits sécuritaires, hors de la base et accessibles aux personnes ayant des besoins en matière de garde d’enfants.
Limites et attentes relatives au comportement
- Certaines personnes participantes ont indiqué que les limites devraient être convenues par les personnes participantes du programme, en matière d’obligations de soutien ou de nature de la relation entre les pairs aidants et les personnes soutenues (par exemple, la nécessité de maintenir des limites professionnelles).
- Certaines personnes participantes ont également indiqué que les attentes ou les lignes directrices concernant le comportement des individus devraient être convenues au début du programme/des séances pour s’assurer que les individus sont conscients et respectueux les uns des autres, et pour avoir un protocole en place pour résoudre les conflits de groupe.
- Certaines personnes ont également suggéré que des normes de pratique soient élaborées afin de créer un espace sécuritaire pour les personnes participantes.
Considérations relatives à la formation des groupes et au jumelage entre pairs
Un certain nombre de recommandations et de considérations ont été communiquées par les personnes participantes concernant la façon dont les groupes devraient être formés ou la façon dont les pairs devraient être jumelés au niveau des pairs individuels :
- De nombreuses personnes participantes ont indiqué que la compatibilité des pairs, ou permettre le choix d’un pair ou d’un groupe en fonction de certaines caractéristiques, était une considération importante. Cela pourrait inclure des caractéristiques telles que le genre, l’orientation sexuelle, ainsi que la phase de victimisation (c’est-à-dire les personnes récemment victimisées qui n’ont jamais reçu de soutien auparavant par rapport à celles dont la victimisation a eu lieu il y a longtemps et qui ont déjà reçu du soutien).
- Certaines personnes participantes ont indiqué que les individus devraient pouvoir choisir leur groupe ou leurs pairs en fonction de leur préférence de genre.
- Certaines personnes ont suggéré que les groupes soient séparés par genre ou que les pairs soient jumelés en fonction du genre. En revanche, quelques-unes ont indiqué que ces délimitations ne devraient pas avoir lieu.
- Quelques personnes participantes ont discuté de la nécessité de tenir compte des préférences et des options en fonction de l’orientation sexuelle d’un individu (c’est-à-dire avoir des groupes spécifiquement pour les personnes LGBTQ2+).
- Une personne participante a souligné que les options disponibles doivent inclure les individus non-binaires (par exemple, avoir une option pour des groupes informels et ouverts, qui n’obligent pas les individus à s’auto-sélectionner dans un groupe spécifique à un genre).
Qualités souhaitées des pairs aidants
Les personnes participantes ont indiqué une grande variété d’attributs souhaités chez les pairs aidants, y compris ceux liés à l’expérience personnelle, aux connaissances, aux compétences, aux capacités et aux traits. Voici certaines des qualités indiquées le plus souvent :
- expérience vécue similaire;
- empathie;
- connaissance ou expérience du milieu militaire;
- capacité d’écoute active ou forte capacité d’écoute;
- compassion;
- intégrité, y compris l’honnêteté, l’authenticité et la transparence;
- absence de jugement;
- conscience de soi ou capacité à s’autoréguler;
- en bonne santé mentale ou à un stade de leur rétablissement où ces personnes ont la capacité de soutenir les autres;
- acceptation des différences et inclusion des autres;
- connaissances à jour sur les ressources de soutien pertinentes;
- des personnes motivées, engagées et passionnées;
- une personne égale (c’est-à-dire un pair), pas une personne supérieure ou spécialiste;
- connaissance des soins tenant compte des traumatismes.
Formation et supervision
De nombreuses personnes participantes ont indiqué qu’une formation devrait être offerte aux personnes participant au programme de soutien par les pairs, bien que l’éventail des domaines de formation variait :
- Certaines personnes participantes ont indiqué que les aidants, les personnes coordonnatrices ou facilitatrices devraient recevoir une formation liée à la santé mentale ou aux soins tenant compte des traumatismes; cependant, certaines personnes étaient indifférentes au besoin d’une formation liée à la santé mentale.
- La formation relative aux limites, aux limites légales relatives à la confidentialité, à l’intersectionnalité, au comportement sans jugement, à l’écoute active et à la façon de guider/soutenir les personnes en fonction de leurs besoins a été considérée comme bénéfique.
Certaines personnes participantes ont discuté de la supervision professionnelle du programme ou de la nécessité d’une supervision et d’un soutien pour les aidants ou les personnes facilitatrices. Par exemple :
- Certaines personnes participantes ont indiqué que les aidants ou les personnes facilitatrices devraient avoir des contacts réguliers avec une personne spécialiste capable de leur fournir des conseils sur la gestion des situations difficiles, tout en s’assurant de rester en mesure d’apporter un soutien aux autres.
- Autres recommandations :
- un conseil de supervision composé de membres ayant une formation professionnelle représentatifs des FAC et des diverses identités (par exemple, selon la langue, l’orientation sexuelle, l’identité de genre et la race);
- la supervision devrait inclure des spécialistes multidisciplinaires ayant une expertise dans les traumatismes sexuels; cependant, la voix des personnes qui ont vécu des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire doit être prioritaire; et
- la supervision assurée par des personnes civiles, indépendantes des FAC, y compris les spécialistes de la santé des FAC.
Parmi les commentaires supplémentaires concernant la formation, mentionnons :
- la formation aux médias pour les personnes participantes au programme de soutien par les pairs; et
- la formation au soutien par les pairs pour tout le personnel militaire, en particulier les personnes dirigeantes.
Obstacles possibles à l’accès
Les personnes participantes ont indiqué un certain nombre d’obstacles souvent interdépendants, qui peuvent les empêcher, ou empêcher d’autres personnes qui ont subi des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire, de demander de l’aide ou d’accéder au programme. Certains des obstacles les plus fréquemment cités comprenaient :
- des obstacles liés à l’accessibilité, y compris l’inaccessibilité géographique (par exemple, en raison d’un déploiement ou de la résidence dans une petite collectivité rurale ou éloignée, manque de services de transport); le manque d’endroits ou d’activités physiquement accessibles pour les personnes handicapées; le manque d’options de garde d’enfants pour permettre la participation indépendamment de la situation de famille; et, le manque d’options et de flexibilité en matière d’horaires pour tenir compte des obligations professionnelles ou familiales;
- la participation de la chaîne de commandement militaire ou association avec le milieu militaire. Par exemple, le contrôle militaire sur le programme, l’accessibilité au programme par les références de la chaîne de commandement ou des fournisseurs de soins de santé mentale des FAC, ou l’utilisation d’installations associées à l’environnement militaire pour accueillir des séances/réunions;
- des préoccupations concernant le manque de confidentialité, d’anonymat ou de respect de la vie privée. Un certain nombre de personnes participantes ont indiqué que certaines personnes ayant subi des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire pourraient craindre que leur participation au programme ne soit connue d’autres personnes (par exemple, collègues, chaîne de commandement);
- des sentiments de honte, de culpabilité ou de stigmatisation entourant les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire;
- la peur de l’exclusion, du rejet ou du jugement de la part des autres;
- l’incapacité de sélectionner/choisir ou de trouver un aidant/personne facilitatrice qui correspond bien aux préférences et aux besoins de l’individu;
- le manque de confiance à l’égard du programme. Par exemple, peur de s’investir dans le programme pour finir par avoir une expérience ou un résultat négatif; et
- la crainte de représailles par l’institution des FAC, y compris les répercussions sur la carrière.
Communications et sensibilisation
La majorité des personnes participantes ont fait part de considérations concernant les communications et la sensibilisation au cours de leur entrevue :
- De nombreuses personnes participantes ont suggéré de recourir à plusieurs modes de communication tels que des affiches physiques, des dépliants, des babillards électroniques, des vidéos pour les cours de formation, des CANFORGEN, de la publicité dans les médias sociaux, des annonces dans les journaux, des annonces sur les sites Web, des courriels et des messages sur Mon dossier ACC. La communication par courriel seule était considérée par certaines personnes comme inefficace, car les courriels sont souvent rejetés ou inaccessibles (par exemple, certains membres des FAC partagent des ordinateurs avec d’autres et ont peu de temps pour consulter leurs courriels);
- Les stratégies de communication doivent être de grande envergure pour s’assurer que les personnes qui ont subi des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire sont conscientes que le programme est à leur disposition. Le programme doit être communiqué à tous les réseaux disponibles des FAC et des vétérans et dans toutes les bases (par exemple, y compris les aires communes comme les salles de bains, les gymnases, les cliniques), les légions, les clubs de service, les CRFM et les organisations civiles;
- Le programme doit être promu au début de la carrière d’un membre des FAC et pendant les phases de transition. Des activités de sensibilisation devraient être menées auprès des nouvelles recrues pendant la formation de base et auprès des grades inférieurs, et des renseignements devraient être fournis aux personnes dans les centres de transition des FAC;
- Le programme doit être promu par les personnes dirigeantes des FAC afin de s’assurer que les gens sont conscients du programme. Certaines personnes participantes ont en outre souligné que l’éventail complet des personnes dirigeantes devrait participer à la promotion du programme – pas seulement les personnes dirigeantes les plus hautes placées de l’organisation;
- Certaines personnes ont indiqué que les activités de communication et de sensibilisation devraient servir à promouvoir le dialogue, à favoriser la prévention ou à réduire le silence, la peur, la honte, la stigmatisation ou le sentiment d’isolement autour des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire;
- Certaines personnes ont recommandé que les activités de sensibilisation incluent les personnes survivantes, les pairs ou les championnes et champions/porte-parole du programme; et
- L’image de marque et les communications du programme doivent être adaptées, respectueuses et transparentes quant aux avantages potentiels du programme. Par exemple, une attention particulière doit être accordée au nom du programme. De plus, les approches de communication doivent tenir compte des diverses identités de ceux qui ont subi des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire et de la manière dont le matériel de communication peut être reçu.
Autres considérations
Les personnes participantes ont fait part d’un certain nombre de réflexions et de recommandations portant sur des considérations supplémentaires en matière de conception et d’élaboration du programme, qui n’étaient pas propres aux domaines évoqués ci-dessus, notamment :
- L’importance d’assurer l’égalité entre les personnes participantes au moyen de la conception du programme – il doit être non hiérarchique, indépendant du grade, et les cadres de groupe ne doivent pas inclure de formalités militaires (par exemple, pas d’uniformes);
- L’importance du respect de la vie privée, de l’anonymat, de la confidentialité au sein du programme;
- L’importance de l’inclusion ou de la diversité, y compris l’inclusion des genres, l’acceptation de tous les individus (par exemple, selon les différences de personnalité) et la prise en compte de la façon dont les identités croisées (par exemple, en relation avec le genre, l’orientation sexuelle, la race et la culture) peuvent avoir une incidence sur les expériences d’un individu liées aux traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire;
- La nécessité d’une conception et d’une prestation dirigées par les personnes participantes, centrées sur les victimes et influencées par les pairs;
- Certaines personnes ont souligné l’importance d’apprendre des programmes existants ou de s’y associer, tandis que d’autres ont exprimé le désir de s’assurer que ce programme de soutien par les pairs est unique en ce sens qu’il apporte une nouvelle valeur ou comble les lacunes perçues dans les programmes de soutien par les pairs existants;
- Le programme doit inclure les personnes ayant des ressources financières variables, y compris l’accès au logement et au transport, et être accessible par celles-ci;
- La nécessité d’une prise de conscience des traumatismes et des préjudices potentiels (par exemple, rappels de traumatismes passés, de traumatismes vicariants ou de traumatismes sanctuaires).
Conclusion et prochaines étapes
Le processus de consultation de membres actuels et anciens des FAC et de vétérans qui ont vécu des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire pendant leur service a été significatif et informatif pour toutes les personnes concernées. Tout au long des entrevues, les personnes participantes ont transmis un large éventail de recommandations et de perspectives précieuses et réfléchies. Un certain nombre de thèmes clés ressortent de ce que nous avons entendu :
- Une variété de programmes est souhaitée – en tête-à-tête, en groupe, en ligne, en personne, par téléphone;
- Flexibilité de se déplacer entre les différents programmes;
- La programmation doit être sécuritaire, confidentielle, inclusive, discrète, diversifiée et indépendante de la chaîne de commandement et de la structure hiérarchique;
- Les pairs aidants doivent être soigneusement sélectionnés, évalués, soutenus et formés;
- Les pairs aidants doivent avoir une connaissance/expérience de l’environnement militaire, être compatissants, empathiques, en bonne santé mentale, accepter les autres et tenir compte des traumatismes;
- Il est nécessaire de mettre en place un processus de jumelage efficace entre les pairs et les pairs aidants;
- Il faut tenir compte des obstacles potentiels à l’accès au soutien par les pairs en matière de traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire, notamment la stigmatisation, la honte, la culpabilité, la peur des représailles, le manque de confiance dans le programme et la crainte de l’implication des militaires; et
- Une large communication, promue par la direction des FAC, axée sur la promotion du dialogue et de la prévention, et la réduction du silence, de la peur, de la honte et de la stigmatisation, est nécessaire
Les renseignements recueillis au cours de ce processus de consultation guideront l’élaboration et la conception du Programme de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire élaboré conjointement par le MDN et ACC.
Le CSRIS et ACC tiennent à remercier sincèrement tous ceux qui ont participé à ce processus de consultation, qui a fourni des renseignements précieux et des suggestions pratiques pour la création d’un Programme de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire axé sur les besoins de la communauté des traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire.
Le CSRIS et ACC élaboreront un modèle de soutien par les pairs pour les traumatismes sexuels dans le cadre du service militaire basé sur ce qui a été entendu. Les travaux se poursuivront avec le Groupe de travail de consultation et le Groupe consultatif de spécialistes en la matière pour élaborer un modèle de programme qui répondra aux besoins continus de la communauté. Le modèle sera mis à l’essai par les principales parties intéressées, dans le but ultime de lancer le Programme de soutien par les pairs en été 2022.
Annexe A
Les questions suivantes ont servi à orienter les entrevues semi-structurées en tête-à-tête et en groupe :
- Quelle est votre compréhension de ce qu’est le soutien par les pairs?
- Si vous pouviez créer n’importe quel style de soutien par les pairs, à quoi ressemblerait-il?
- Quels facteurs seraient importants à prendre en compte?
- Que voudriez-vous voir dans un programme ou un service pour le rendre plus confortable et accessible pour vous?
- Que pensez-vous de la façon dont nous pouvons nous assurer que le programme de soutien par les pairs est utilisé par le plus grand nombre de personnes possible?
- Selon vous, quelles qualités sont importantes pour quelqu’un qui offre du soutien par les pairs?
- Quels obstacles vous empêcheraient d’accéder à un programme de soutien par les pairs?
- Nous sommes intéressés par vos idées sur le format du soutien par les pairs. Il existe de nombreux formats qui peuvent être utilisés, y compris en ligne ou en personne, et en tête-à-tête ou en groupe. Selon vous, quel serait le meilleur format pour le soutien par les pairs? Pouvez-vous penser à des situations dans lesquelles vous pourriez vouloir un choix de formats différents?
- Y a-t-il quelque chose que nous n’avons pas abordé et qui, selon vous, est important à prendre en compte dans un programme de soutien par les pairs?
Annexe B
Définition des descripteurs utilisés dans le rapport pour décrire la fréquence à laquelle les personnes participantes partagent un point de vue commun.
- La plupart : 21 ou plus
- Beaucoup : 11 à 20
- Certains : 5 à 10
- Peu : Moins de cinq
Annexe C
Caractéristiques démographiques des personnes participantes
Langue
27 personnes répondantes
- Anglais : 93 %
- Français : 7 %
Grade
27 personnes répondantes
- Officiers supérieurs à la retraite : 4 %
- Officiers supérieurs : 11 %
- Officiers subalternes : 15 %
- Militaires du rang supérieurs (MR) : 15 %
- Militaires du rang juniors : 55 %
Âge
27 personnes répondantes
- 24-34 : 19 %
- 35-49 : 37 %
- 50-64 : 37 %
- 65+ : 7 %
Genre
27 personnes répondantes
- Homme : 11 %
- Femme : 89 %
Minorité visible
27 personnes répondantes
- Oui : 11 %
- Non : 81 %
- Autre : 4 %
- Préfère ne pas répondre : 4 %
Localisation
27 personnes répondantes
- Atlantique : 11 %
- Ouest : 22 %
- ON/QC : 63 %
- Autre : 4 %
Orientation sexuelle
27 personnes répondantes
- Sans réponse : 11 %
- Gai : 4 %
- Lesbienne : 4 %
- Bisexuelle : 7 %
- Queer/ Bisexuelle : 7 %
- Hétérosexuelle : 67 %
ÉlémentNote de bas de page *
28 personnes répondantes
- Aviation : 11 %
- Marine : 11 %
- Armée : 74 %
- À la fois Aviation et Marine : 4 %
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