Récit des FAC | Les beaux-arts et la communication navale vont de pair!
Vidéo / Le 07 novembre 2022
Transcription
(WN) Quand j'ai quitté le programme des beaux-arts du Cégep Heritage, je ne pensais pas que je poursuivrais une carrière dans ce domaine. Mais étrangement, depuis mon enrôlement dans les Forces, j'ai fait plus d'arts que pendant mes études. Ça m'a vraiment étonnée. C'est drôle comment la vie nous réserve des surprises! (rires)
Je suis la matelot de 3e classe Willow Rosemary Nelson et je suis spécialiste en communications navales dans la Marine royale canadienne. J'ai travaillé pour la Monnaie royale canadienne, à Ottawa. J'y ai passé deux étés comme stagiaire pendant mes études en arts au Cégep Heritage, et j'ai commencé ma carrière là où ils produisent les pièces – l'installation d'Ottawa de la Monnaie royale canadienne est spécialisée dans la production de pièces de collection et de médailles fines. J'ai bien aimé travailler à la Monnaie, mais quelque chose me disait que ce n'était pas le chemin qui m'était destiné.
Je suis donc spécialiste en communications navales. Il y a deux types de tâche que je peux faire dans ce métier. La moitié d'entre nous sont sur la passerelle. Nous recevons et notons tous les signaux qui proviennent de différentes stations et nous émettons aussi des signaux. Alors si, par exemple, nous recevons un appel de détresse mayday, nous informons tout de suite l'officier de quart. L'autre moitié de notre travail se passe dans le poste de contrôle des communications : nous établissons des circuits et, en gros, nous nous assurons que les communications externes fonctionnent pour tout le monde sur le navire. En général, notre travail consiste à être la bouche et les oreilles du navire et à assurer le maintien de cette communication.
Chaque service, chaque navire a habituellement une pièce qu'il produit à la fin de l'année. Nous les échangeons avec les forces maritimes d'autres pays comme souvenirs. On appelle ces pièces-souvenirs « médaillons du défi ».
Notre navire n'est pas bien gros, alors plusieurs personnes savaient que j'ai suivi une formation en arts. On m'a donc suggéré de concevoir une pièce. Ici, il s'agit plus d'un souvenir. Ces pièces nous permettent de garder la trace des endroits que nous avons visités, et de ceux avec qui nous avons navigué. C'est donc un grand honneur pour moi d'avoir conçu la pièce de l'an dernier. Parce que je sais que des forces maritimes du monde entier ont maintenant quelque chose que j'ai conçu.
Je me suis enrôlée dans la Marine parce que je souhaitais un peu une nouvelle vie. Je me disais que Victoria serait un endroit superbe où vivre, et c'est certainement le cas. J'ai choisi la Marine surtout pour les voyages. Hawaï est toujours aussi belle. C'est un endroit formidable à visiter, pas de doute. (rires) Nous avons des navires de différents pays qui sont réunis pour RIMPAC. Nous participerons à différents scénarios – à des scénarios de combats – et vraiment juste un gros exercice d'entraînement. Je vais assurément rester dans la Marine aussi longtemps que possible. Je vois un avenir pour moi ici. Si vous souhaitez voyager, pensez sans hésiter à la Marine royale canadienne. Nous avons besoin de plus de gens. Mon expérience dans la Marine a été formidable, et je pense que pour de nombreuses autres personnes, l'expérience sera tout aussi belle.
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