Protection balistique légère

Projets compétitifs

Jusqu’à 1,2 million de dollars en financement progressif destiné au développement pour faire avancer une technologie


Le ministère de la Défense nationale (MDN) est à la recherche d’une façon d’améliorer considérablement n’importe laquelle de ces caractéristiques, afin d’augmenter la serviabilité, le rendement du personnel et l’efficacité de l’unité.

Résultats

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Énoncé du défi

Selon l’opinion des militaires des Forces armées canadiennes (FAC), les systèmes de protection balistique actuels sont lourds et volumineux, ils restreignent la mobilité, contribuent à la surchauffe et à l’inconfort du soldat et modifient la biomécanique des mouvements naturels, ce qui peut augmenter le risque de blessure. De plus, les systèmes de protection balistique actuels n’offrent pas une modularité ou une évolutivité pouvant permettre l’adoption d’une solution moins lourde et améliorer ainsi la serviabilité intégrée. De fait, le ministère de la Défense nationale (MDN) est à la recherche d’une façon d’améliorer considérablement n’importe laquelle de ces caractéristiques, afin d’augmenter la serviabilité, le rendement du personnel et l’efficacité de l’unité.

Contexte

Les FAC continueront d’être déployées dans des zones d’opérations dans lesquelles les menaces balistiques et de souffle constituent les plus grands risques pour la serviabilité. Les militaires des FAC doivent porter un équipement de protection afin de contrer ces menaces tout en réalisant des tâches très exigeantes sur le plan physique, et ce, dans des conditions ambiantes souvent très difficiles. Le scénario le plus défavorable, celui qui rend le port de cette protection balistique légère obligatoire, inclut l’infanterie, le génie de combat, les techniciens médicaux et les équipes d’appui tactique pouvant ne pas avoir de véhicule de transport à leur disposition. Les militaires transportent régulièrement des charges constituées d’armes, de munitions et autres approvisionnements de combat, de l’équipement de protection (y compris la protection balistique), du matériel de communications et de détection, des systèmes d’alimentation portables, sans oublier l’eau et les autres articles de soutien. Même pour des missions de courte durée, les militaires portent une charge de plus de 40 kilogrammes, selon leur rôle et la mission.

Le concept de capacité de survie intégrée est défini en tenant compte de tous les facteurs influant la capacité de survie des militaires des FAC, et notamment l’efficacité de l’équipement de protection ainsi que ses effets sur le rendement du personnel et son interaction avec l’environnement. Par exemple, bien qu’un système de protection puisse réduire la probabilité de subir une blessure à la suite d’un impact balistique, ce même système peut accroître la probabilité d’être détecté, engagé et frappé, ce qui entraîne en fin de compte une diminution générale de la serviabilité.

Résultats et considérations

Cette recherche devra permettre d’améliorer la protection balistique des militaires, et ainsi atteindre l’équilibre parfait entre protection, mobilité, poids et ergonomie tout en maintenant la serviabilité des militaires à un niveau élevé.

Les éléments à prendre en compte sont notamment les suivants :

  • Poids réduit, encombrement réduit, plus grande flexibilité et/ou des matériaux qui respirent et une conception des systèmes permettant d’atteindre des niveaux de protection et de couverture similaires, ou d’améliorer les résultats et la qualité de vie de ceux qui survivent à des blessures infligées par des projectiles.
  • La conception des systèmes et les matériaux constituant l’équipement de protection balistique doivent atténuer les incidences que peut avoir sur la santé et le rendement du soldat le port prolongé de l’équipement de protection dans des environnements opérationnels difficiles, tout en garantissant un niveau de protection adéquat.

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2025-10-06