La joie de donner

Avec le patron sortant de l'unité dans un mois, le leadership de l'unité s'est mobilisé pour planifier un dîner de départ et trouver un cadeau de départ approprié pour le col Jones, leur chef populaire. Capt Smith a été nommé par le lcol Brown, son chef de section, à titre de chef de file pour la sélection, l'approvisionnement et l'achat du cadeau pour le col Jones. Le capt Smith était un peu nerveux à propos de cette tâche inattendue. Le lcol Brown était un chef de section «non interventionniste» et elle avait précisé à la section qu'elle n'aimait pas recevoir des courriels en copie conforme ou être dérangée dans son bureau – elle était un peu intimidée d’avoir à lui rendre compte directement de cet important projet.

Après beaucoup de réflexion, le capt Smith a fait des remue-méninges avec ses pairs et a proposé trois idées de cadeaux et des options de prix. La première option a été fournie par un autre capitaine, qui avait généreusement offert de fournir une carte-cadeau pour une nuit dans une suite de luxe dans un hôtel réputé de la ville. Le capitaine avait gagné la carte-cadeau comme prix d’entrée pour avoir assisté à une exposition locale d'amélioration de la maison. Il n'a pas eu le temps de l'utiliser, et était heureux de l’offrir en don. La deuxième option, d'une valeur approximative de 500,00 $, était une copie encadrée d'un éminent artiste de guerre. La troisième et dernière option consistait de billets pour un match des Toronto Maple Leafs – l'équipe de hockey favorite du colonel.

À la lumière de l'aversion du lcol Brown à l'égard des communications internes, le capt Smith a choisi de communiquer avec les chefs de section de l'unité et d'effectuer un sondage pour déterminer la sélection de cadeaux préférée. Les résultats de son sondage indiquaient que la première option, la carte-cadeau pour une nuit dans un hôtel local, avait le plus de votes. La deuxième option de cadeau, l'impression encadrée, suivait de près. Malgré cette dépense, les chefs de section croyaient que ce serait une bonne deuxième option si la première était annulée. La troisième option offerte par le capt Smith (billets de hockey) a été écartée par l'unité.

Deux semaines plus tard, le lcol Brown communique avec le capt Smith et demande une mise à jour du projet. Elle lui a fait part des différentes options qu'elle avait présentées aux chefs de section, et la sélection écrasante de l'option 1 comme choix préféré. Le lcol Brown a informé le capt Smith que, selon lui, l'option choisie (option 1) ne convenait pas au grade de colonel et qu'il ne pouvait pas appuyer cette décision. Tout en reconnaissant que l'option 2 était coûteuse, il a suggéré que c'était une sélection appropriée. La réunion a pris fin avec le capt Smith informé que l'option cadeau 1 n'était plus une option, mais aucune instruction n'a été donnée concernant l'achat de l'impression encadrée.

A deux semaines du dîner de départ, le capt Smith a eu peu de temps pour réfléchir à d'autres idées de cadeaux. A la hâte, et à ses propres frais, elle a acheté l'imprimé encadré. Lorsque l'enveloppe de don a été distribuée à l'unité, elle a réalisé avec désarroi que les fonds recueillis ne couvriraient que la moitié de ce qu'elle avait actuellement dépensé. Apparemment, les membres de l'unité, mécontents que leur option préférée ait été retirée, avaient exprimé leur mécontentement par l’entremise de leurs portefeuilles. Le capt Smith, qui n'avait reçu aucun argent du lcol Brown pour le don, était maintenant à court de 200,00 $ de sa propre poche. Préoccupée, elle en a discuté avec son supérieur immédiat, le maj Philpott, qui lui a donné 100 $ de sa propre poche pour aider à compenser le coût.

Une semaine plus tard, lors du dîner de départ du col Jones, le lcol Brown a présenté le cadeau de départ.
Que feriez-vous si vous étiez le capt Smith? Comment croyez-vous que le lcol Brown a traité la situation?

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