Prise en charge des symptômes de la ménopause

Format de rechange

Indications de l'hormonothérapie

Un traitement hormonal systémique devrait être envisagé pour la gestion des symptômes vasomoteurs gênants (bouffées de chaleur et sueurs nocturnes) pendant la périménopause et la ménopauseNote de bas de page 1 . Malgré les préoccupations historiques, l’hormonothérapie est sûre et efficace et constitue le traitement de première intention pour les personnes de 60 ans et moins ou qui sont en ménopause depuis moins de 10 ans et qui n’ont aucune autres contre-indicationsNote de bas de page 1 . L'hormonothérapie peut également être efficace dans le traitement d'autres symptômes liés à la ménopause, notamment le brouillard cérébral, les troubles du sommeil et les changements d'humeur. Veuillez consulter le Tableau 1 pour plus de détails.

Les personnes en périménopause et ménopausées peuvent également ressentir des symptômes tels qu'une sécheresse vaginale, une irritation, un inconfort pendant les relations sexuelles ainsi qu'une urgence urinaire, une dysurie et des infections urinaires récurrentes. Ces symptômes sont collectivement appelés syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM)Note de bas de page 2  . Pour les SGUM, les traitements de première intention comprennent des hydratants et des lubrifiants vaginaux, tandis que les traitements de deuxième intention consistent de préparations vaginales locales d'œstrogènes (crèmes vaginales, comprimés vaginaux ou anneau vaginal) (Tableau 2). Les préparations vaginales d'œstrogènes ne sont pas systémiques et ne nécessitent donc pas de progestérone pour la protection de l'endomètre, même chez les personnes ayant toujours un utérus en placeNote de bas de page 2 .

Tableau 1 : Indications et contre-indications de l’hormonothérapie systémique

Tableau 1 : Indications et contre-indications de l’hormonothérapie systémique
Symptômes courants de la ménopause Critères permettant d’envisager l’hormonothérapie comme traitement de première intention Faire preuve de prudence en présence de l’un des critères suivants : Contre-indications à l’hormonothérapie systémique

 

Symptômes vasomoteurs

Bouffées de chaleur

 

Sueurs nocturnes

Autres symptômes généraux

Fluctuations de l’humeur

Troubles du sommeil

Gain de poids

Brouillard cérébrale

Baisse de la libido

Symptômes vasomoteurs incommodants

 

ET

 

Personne âgée de 60 ans et moins ou personne ménopausée depuis moins de 10 ans et absence de contre-indications

Risque cardiovasculaire modéré

Migraines avec aura

Antécédents de calculs biliaires

Risque modéré de cancer du sein

Personne de plus de 60 ans ou ménopausée depuis plus de 10 ans

Saignements vaginaux inexpliqués

Dysfonction hépatique aiguë

Antécédents de cancer sensible aux œstrogènes (sein, endomètre ou ovaire)

Risque élevé de maladies cardiovasculairesNote de bas de page 3 

Antécédents d’accident vasculaire cérébral

Antécédents de maladie thromboembolique

* L’hypertension artérielle n’est pas une contre-indication à l’hormonothérapie, mais elle peut avoir une incidence sur le risque cardiovasculaire.

Évaluation et diagnostic

Il est important de réviser les antécédents médicaux avec soin afin d’exclure d’autres causes de bouffées de chaleur et de troubles du sommeil, tel que les troubles thyroïdiens, les effets secondaires de médicaments, les problèmes de santé mentale et la douleur chronique.

Aucune analyse sanguine n’est nécessaire pour poser un diagnostic de la périménopause ou de la ménopause. Le traitement peut être amorcé uniquement en fonction de la présentation clinique. Toutefois, des analyses sanguines permettant de dépister des facteurs de risque comme les maladies cardiovasculaires et le diabète peuvent être justifiéesNote de bas de page 4 .

Il est important d’aborder le soutien à la ménopause de manière large. Ce ne sont pas toutes les personnes ménopausées qui s’identifient comme des femmes, et les membres de diverses identités de genre et les membres transgenres peuvent également être touchés par la ménopause. La ménopause peut toucher les personnes plus jeunes et peut être le résultat d’une intervention chirurgicale ou d’une maladie. L’expérience de chaque personne avec la ménopause sera unique et devrait être prise en compte lors de votre évaluation et de votre plan de traitement.

Tout le monde peut être touché par la ménopause. Personnellement pour certaines personnes, et d’autres indirectement à la fois sur le lieu de travail et à la maison. Il s’agit d’un sujet inclusif que tout le monde doit connaîtreNote de bas de page 5 .

Choisir le bon schéma thérapeutique

Le traitement des symptômes généraux de la périménopause et de la ménopause repose sur l’administration d’œstrogènes systémiques par voie transdermique ou orale. Les œstrogènes transdermiques sont plus sûrs, mieux tolérés et associés à un plus faible risque de thrombose que les œstrogènes oraux. Pour les personnes ayant encoure un utérus, un traitement progestatif concomitant doit être prescrit pour protéger l’endomètre, tandis que celles sans utérus n'ont pas besoin de progestérone pour la gestion des symptômes (Graphique 1).

l'hormonothérapie (Continue ou Cyclique) :

Traitement combiné continu – Le traitement combiné continu à base d’œstrogène et de progestérone ( tableaux 3 à 5) induit généralement une aménorrhée chez les personnes qui ont encore leurs règles. Ceci est relié au fait que la prise quotidienne de progestines entraîne ultimement l’atrophie de l’endomètre. Les œstrogènes et la progestérone sont généralement administrés sous forme de comprimés distincts, mais il existe des comprimés uniques combinant des œstrogènes et des progestines. Un dispositif intra-utérin (DIU) Mirena® peut également être utilisé comme source continue de progestérone.

Traitement combiné continu le plus couramment prescrit: estradiol-17β sous forme de gel (EstroGel®), appliquer 1 pression complète sur chaque bras. Si l’utérus est présent, ajouter 100 mg de médroxyprogestérone (Provera) au coucher ou un DIU Mirena®Note de bas de page 6 .

Traitement cyclique – Chez les personnes en périménopause qui ont encore des règles, le traitement continu peut causer des saignements inattendus. Pour ces personnes, nous recommandons un traitement cyclique constitué de la prise continue d’estrogène et la prise cyclique de progestérone par voie orale (pendant les 12 -14 premiers jours de chaque mois civil) (tableau 4)Note de bas de page 6 .

Un diagramme de traitement pour les symptômes vasomoteurs et génito-urinaires. Il est divisé en deux lignes de traitement (1re ligne et 2e ligne). Les options varient selon la présence de l’utérus, l’état des menstruations, et les contre-indications à l’hormonothérapie. Les traitements incluent l’œstrogène continu, la progestérone cyclique, le DIU Mirena®, les comprimés combinés, les hydratants vaginaux, les lubrifiants, la rééducation périnéale et pelvienne, la thérapie non hormonale, et l’œstrogénothérapie locale. Des références à plusieurs tableaux sont incluses pour chaque option.
Graphique 1 : choisir le bon schéma thérapeutique
Graphique 1 - Version texte

Options de traitement pour les symptômes vasomoteurs et génito-urinaires

1. Symptômes vasomoteurs

1. Vasomotor Symptoms

  • Le patient a-t-il un utérus ?
    • Oui
      • Menstruations encore présentes ?
        • Oui
          • 1ère ligne : Traitement cyclique ou continu
            • Œstrogène continu (Tableau 3) et progestérone cyclique (12 à 14 jours par mois) (Tableau 4); ou
            • Œstrogène continu et DIU MirenaMC
        •  Menstruations sont terminées

          • 1ère ligne : Traitement combiné continu
            • Œstrogène continu (Tableau 3) et progestérone ou DIU MirenaMC (Tableau 4); ou
            • Comprimés combinés (Tableau 5)
    • No
      • 1ère ligne : Œstrogène systémique seulement (Tableau 3)
    • L'hormothérapie est contre-indiquée
      • 2ème ligne : Thérapie non-hormonale (Tableau 6)

2. Symptômes génito-urinaires

  • 1ère ligne :

    • Hydratants vaginaux et lubrifiants (Tableau 2)
    • Réducation périnéale et pelvienne 
  • 2ème ligne :

    • Œstrogènothérapie locale (Tableau 2)

Thérapie non hormonale

Lorsqu'une thérapie non hormonale est recommandée ou préférée, la venlafaxine est généralement envisagée en premier lieu, en commençant par 37,5 mg par jour pendant une semaine, puis en augmentant à 75 mg par jourNote de bas de page 1 . 

Dose initiale et ajustement de l’hormonothérapie

Les tableaux 3 à 5 présentent les doses d’œstrogènes et de progestérone couramment recommandées selon la voie d’administration. Le soulagement des bouffées de chaleur survient généralement au cours des trois à quatre premières semaines du traitement. Dans les cas où les bouffées de chaleur gênantes persistent au-delà de cette période, une augmentation de la dose d'oestrogène est appropriée. Pour les personnes présentant des symptômes sévères, il est recommandé d'initier le traitement à une dose d'oestrogène plus élevée pour un soulagement plus rapide, comme des doses initiales de 1,25 mg d'oestrogène conjugué ou de 3 à 4 pulvérisations d'estradiol transdermique. Si des doses plus élevées d'oestrogènes sont utilisées, des doses plus élevées de progestatifs doivent également être utilisées1. L'objectif est d'atteindre les doses les plus faibles possibles pour obtenir un soulagement des symptômes.

Réduction de la dose

Si les symptômes vasomoteurs sont complètement soulagés et que la personne tolère bien l’hormonothérapie, le traitement peut être maintenu pendant plusieurs années. Chez les personnes qui présentaient des symptômes importants et qui ont commencé l’hormonothérapie vers la fin de la quarantaine, il est normal d’attendre au moins cinq ans avant de tenter une première réduction de la dose. L’objectif peut être de maintenir le traitement plutôt que de l’interrompre complètement. Les facteurs tels que l'âge, le risque cardiovasculaire, les avantages supplémentaires du traitement comme la prévention de la perte osseuse, ainsi que la prise de décision collaborative doivent tous être soigneusement pris en compte dans ce contexteNote de bas de page 1 .

Les traitements systémiques non hormonaux présentés au tableau 6 nécessitent généralement une réduction progressive de la dose au moment de l’arrêt.

Effets secondaires et particularités de l'hormonothérapie

Saignements vaginaux : Les saignements inattendus sont les effets secondaires les plus courants de l’hormonothérapie. La présence de saignements vaginaux occasionnels est acceptable pendant les six premiers mois du traitement. Si les saignements sont abondants ou fréquents, ou s’ils persistent au-delà de six mois, des investigations, telles qu'une biopsie de l'endomètre, devraient être initiées. L’insertion un DIU Mirena® pourra alors être envisagé, une fois les investigations complétéesNote de bas de page 4 .

Fluctuations de l’humeur : Les personnes qui ressentent de la dépression ou de l'irritabilité lors de l'utilisation de progestatifs peuvent bénéficier d'un changement de type de progestérone ou du régime (traitement continu ou cyclique)Note de bas de page 4 . 

Maux de tête : La fréquence et la gravité des migraines peuvent fluctuer selon les taux d’hormones. Les migraines peuvent s’améliorer avec l’utilisation d’œstrogènes transdermiques et de progestérone micronisée. Les personnes atteintes de migraines avec aura présentent un risque accru d’AVC. Si les migraines ou les auras s’aggravent pendant l’hormonothérapie, il convient de réduire la posologie ou d’interrompre le traitementNote de bas de page 4 .

Les tableaux suivants fournissent des détails sur les différents types de traitement et les posologies ainsi que des renseignements supplémentaires qui peuvent être utiles à la prise en charge des symptômes de la périménopause et de la ménopause. Veuillez noter que la présence d’un crochet dans la première colonne signifie que le médicament figure sur la Liste de médicaments des FAC. 

Tableau 2 : Options de traitement pour les symptômes génito-urinaires

Tableau 2 : Options de traitement pour les symptômes génito-urinaires
Sur la liste des médicaments couverts par les FAC Hydratants vaginaux Appellations commerciales Utilisation Commentaires
  Polyacrylique ReplensMC Application vaginale régulière, 2 à 3 fois par semaine pour une efficacité longue durée Inclut un applicateur réutilisable
  Acide hyaluronique et Vitamine E Gynatrof Inclut un applicateur réutilisable. Acide hyaluronique peut avoir des propriétés anti-inflammatoires
Autorisation spéciale Acide hyaluronique Repagyn® N’inclut pas applicateurs. Acide hyaluronique peut avoir des propriétés anti-inflammatoires
  Lubrifiant vaginal Utiliser
  À base d'eau

Utiliser au besoin pour réduire la friction pendant les rapports sexuels

Remarque : les lubrifiants à base d'huile peuvent endommager les préservatifs en latex et les jouets sexuels

  À base de silicone
  À base d'huile
  Œstrogène vaginal Appellations commerciales Points forts disponibles Commentaires
  Œstrogène conjugué (EC) Premarin® crème vaginal (parfumé à la rose) 0,625mg/g de crème vaginale

0,5g de crème (dose 0,3mg) tous les jours X 14 jours, puis deux fois par semaine ; la posologie doit être ajustée à la dose la plus faible permettant de gérer les symptômes

L'odeur peut être irritante

L'application peut être compliquée et peut ne pas être idéale pour les environnements de terrain sans installations de lavage des mains. L'insertion est moins douloureuse que les comprimés en cas d'atrophie sévère

Peut également être appliqué en externe uniquement pour les symptômes vulvaires ou les infections récurrentes des voies urinaires

  17β estradiol Vagifem® comprimés vaginaux 10mcg comprimé avec applicateur

Insérer un comprimé vaginal par jour X 14 jours, puis un comprimé deux fois par semaine

Livré avec un applicateur jetable pour chaque comprimé, peut être une bonne option pour les environnements sales ou sur le terrain

L'insertion peut être douloureuse en cas d'atrophie vaginale sévère

 

 

 

 

 

17β estradiol

Estring® anneau vaginal 2mg par anneau

Retirez l'anneau actuel et insérez un nouvel anneau vaginal tous les 3 mois

Nécessite des mains propres, peut être une bonne option pour les exercices sur le terrain ou les déploiements en raison de sa longue durée

  Imvexxy® ovules vaginaux 4mcg, 10mcg ovules 1 ovule par voie vaginale par jour X 14 jours, puis deux fois par semaine
  Estrone Estragyn 0,1% crème vaginale 1mg/g d'applicateur rechargeable de crème 0,5g de crème par jour X 14 jours, puis deux fois par semaine ; la posologie doit être ajustée à la dose la plus faible permettant de gérer les symptômes

REMARQUE : Tous les œstrogènes vaginaux aident à diminuer le risque d’infections urinaires

Tableau 3 : Disponibilité et posologie de l’hormonothérapie systémique aux œstrogènes

Tableau 3 : Disponibilité et posologie de l’hormonothérapie systémique aux œstrogènes
Sur la liste des médicaments couverts par les FAC Type d'œstrogène systémique Appellations commerciales Doses disponibles Commentaires
  Petite dose Dose standard Dose élevée*  
Les œstrogènes oraux (systémiques) nécessitent une protection endométriale à l'aide de progestérone si l’individue a un utérus
  Œstrogène conjugué (EC) Premarin® 0,3mg 0,65mg 1,25mg Une fois par jour
  17β-estradiol Estrace® 0,5mg 1mg 2mg Une fois par jour
L'œstrogène transdermique (systémique) nécessite une protection endométriale à l'aide de progestérone si l’individue a un utérus
 

17β-estradiol patch

Ne pas appliquer sur le sein

Estradot® ou Oesclim® 25mcg 37,5mcg-50mcg 75mcg-100mcg

25-50mcg application deux fois par semaine

Le timbre peut être coupé pour diminuer la dose

Climara® 25mcg 50mcg 75mcg, 100mcg

Application une fois par semaine

Le timbre peut être coupé pour diminuer la dose

 

17β-estradiol gel

Ne pas appliquer sur le sein

EstroGel® 0,06% 1 actionnement 2 actionnements 3-4 actionnements

0,75mg par actionnement

Application une fois par jour

Divigel® 0,25mg 0,5mg 1mg Une fois par jour

*REMARQUE : Si vous utilisez des œstrogènes systémiques à forte dose, envisagez d'utiliser un dispositif intra-utérin pour la protection de l'endomètre chez les personnes dont l'utérus est intact, pour réduire le risque de saignement utérin anormal

Tableau 4 : Dosage de l'hormone progestérone pour une thérapie continue et cyclique

Tableau 4 : Dosage de l'hormone progestérone pour une thérapie continue et cyclique
Sur la liste des médicaments couverts par les FAC Type de progestérone Appellations commerciales Doses disponibles Commentaires Commentaires
        Dosage continu Dosage cyclique
  Progestérone micronisée Prometrium® 100mg capsule Prendre 100 mg au coucher en raison de l'effet sédatif 200 mg par jour pendant 12 à 14 jours par mois. Prendre au coucher en raison de l'effet sédatif
  Médroxyprogestérone acetate Provera® 2,5mg, 5mg, ou 10mg tablette 2,5mg tous les jours 5 mg par jour pendant 12 à 14 jours par mois
  Noréthindrone acetate* Norlutate® 5mg tablette Une fois par jour *Utilisation hors indication
 

Lévonorgestrel (LNG)

dispositif intra-utérin (DIU)

Mirena® 52mg/appareil

Peut rester en place jusqu'à 5 ans

Mirena® est le seul DIU-LNG commercialisé au Canada approuvé pour la protection de l'endomètre

 

Tableau 5 : Disponibilité et posologie de l’hormonothérapie combinée

Tableau 5 : Disponibilité et posologie de l’hormonothérapie combinée
Sur la liste des médicaments couverts par les FAC Préparations hormonales combinées Appellations commerciales Doses disponibles Commentaires
  Oral      
  17β-estradiol (E2) et drospirenone (DRSP) Angeliq® 1mg E2 et 1mg DRSP tablette Une fois par jour
  17β-estradiol (E2) et norethindrone (NETA) Activelle® LD

1mg E2 et 0.5mg NETA tablette;

0.5mg E2 et 0.1mg NETA tablette

Une fois par jour
  Estradiol (E2) et Progestérone micronisée (PM) Bijuva® 1mg E2 et 100mg PM tablette; 0.5mg E2 et 100mg PM tablette

Non indiqué chez les personnes sans utérus

Symptômes vasomoteurs modérés à sévères

Une fois par jour, le soir avec de la nourriture

  Transdermal      
  17β-estradiol (E2) et norethindrone (NETA)

Estalis® 140/50

Estalis® 250/50

Timbre de 50mg E2 et 140mg NETA;

Timbre de 50mg E2 et 250mg NETA

Application deux fois par semaine

 

Tableau 6 : Options non hormono-thérapeutiques pour les symptômes vasomoteurs

Tableau 6 : Options non hormono-thérapeutiques pour les symptômes vasomoteurs
Sur la liste des médicaments couverts par les FAC Médicaments Appellations commerciales Doses disponibles Commentaires
  Agonistes alpha-adrénergiques
  Clonidine*

Catapres®, Dixarit®

N'utilisez pas la version à libération prolongée

0,05mg, 0,1mg, 0,2mg, 0,3mg

Dose habituelle 0,05mg (orale) deux fois par jour.

Fonctionne bien pour les sueurs nocturnes

Considérez quand la personne prends déjà des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) / Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN)

Certains peuvent nécessiter des doses plus élevées (e.g. 0,05mg trois fois par jour) mais les effets secondaires peuvent limiter l'utilisation - réduction progressive de la dose au moment de l’arrêt

  Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN)
  Venlafaxine Effexor® 37,5mg, 75mg, 150mg

1er choix des options non hormonales

Commencez à 37,5mg (orale) par jour x 1 semaine, puis augmentez à 75mg par jour. Réduction progressive de la dose au moment de l’arrêt

  Desvenlafaxine PRISTIQ® 100mg, 150mg Commencez avec 50mg (orale) par jour, puis augmentez à 100mg par jour sur quelques jours. Réduction progressive de la dose au moment de l’arrêt.
  Inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS)
  Paroxetine Paxil® 10mg, 20mg, 30mg, 40mg

10mg to 20mg (orale) au coucher

Réduction progressive de la dose plus de 2 à 4 semaines pour arrêt

  Citalopram Celexa® 10mg, 20mg, 40mg

Dose habituelle 20mg orale par jour

Réduction progressive de la dose plus de 2 à 4 semaines pour arrêt

  Escitalopram Cipralex® 10mg, 15mg, 20mg

Dose habituelle 10mg (orale) par jour

Réduction progressive de la dose plus de 2 à 4 semaines pour arrêt

  Gabapentin
  Gabapentin Neurontin® 100mg, 300mg, 400mg, 600mg, 800mg Commencez à 300mg (orale) au coucher, puis augmentez par incréments de 100mg tous les 3-4 jours selon tolérance jusqu’à une dose cible de 900mg (300mg trois fois par jour avec la dernière dose au coucher). Peut prendre 3-4 semaines pour atteindre la dose efficace pour l'amélioration des symptômes
  Pregabalin Lyrica® 25mg, 50mg 75mg, 100mg, 150mg, 200mg, 225mg, 300mg 150mg à 300mg (orale) par jour
  Oxybutynin
  Oxybutynin Ditropan® 2,5mg, 5mg

2,5mg ou 5mg (orale) deux fois par jour

Peut causer un déclin cognitif chez les femmes plus âgées

  Oxybutynin XL Seul générique disponible 15mg 1515mg (orale) par jour

 

Détails de la page

2025-09-25