Bailleul

Bailleul (France). Septembre 1918. La ville détruite, après la prise de celle-ci par l’Armée britannique.
Source : Monument de guerre australien, numéro d’identification : H09426

Première Guerre mondiale

Date

13-15 avril 1918

Paramètres géographiques

Route Meteren — Mont des Cats — Boeschepe — Reninghelst — Ouderdom — Vierstraat — Wytschaete

Contexte

Honneur de bataille englobant l’incident tactique « Défense de Neuve-Église », qui est officiellement appelé « Bataille de Bailleul » et qui fait lui-même partie de la campagne nommée « Les batailles de la Lys »Note de bas de page 1

Brigadier-général Bernard Cyril Freyberg, VC, DSO, commandant de la 88e Brigade, de janvier 1918 jusqu’à la fin de la guerre. Photographie prise à Londres, en Angleterre, le 6 juin 1919.
Source : Bernard Cyril Freyberg, 1er baron Freyberg par Bassano Ltd négatif en verre grand format, 6 juin 1919 NPG x154337 Ⓒ National Portrait Gallery (en anglais seulement), Londres

Description

L’offensive menée par les Allemands au printemps de 1918 a commencé le 21 mars à l’extrémité sud de la partie britannique du front. Une deuxième phase, surnommée « opération GEORGE », sera lancée dans le Nord, en Flandres. Toutefois, en raison des importantes pertes allemandes au cours des attaques initiales, un nombre réduit de troupes se voit confier moins d’objectifs, sous un nouveau nom, « opération GEORGETTE ». Lancée le 9 avril, l’Op GEORGETTE se révèle étonnamment fructueuse, ce qui amène le feld-maréchal Haig à donner à ses troupes l’ordre, désormais célèbre, de tenir bon à tout prix « même acculées au pied du mur », jusqu’à ce que les Français puissent leur venir en aide. Les troupes de l’Op GEORGETTE se rapprochent alors de la ville de Bailleul et du Royal Newfoundland Regiment (RNfldR) qui, en tant que composante de la 88e Brigade, 29e Division britannique, occupe des positions à quelques milles à peine à l’est de la ville.

Servant d’abord de réserve à leur propre 88e Brigade (brigadier-général Bernard Freyberg, VC), les membres du RNfldR se retrouvent rapidement au cœur de l’action lorsque le bataillon avancé de gauche de la brigade est isolé et subit de graves pertes. Les membres du RNfldR établissent alors un barrage et parviennent à protéger le flanc gauche. Le lendemain, une attaque allemande à De Seule perce la ligne britannique, mais elle est brisée lorsqu’elle s’oppose aux membres du RNfldR dans un emplacement défensif. L’ennemi étant temporairement arrêté, la brigade se retire vers une nouvelle ligne défensive située en terrain plus élevé. Ce soir-là, les soldats prennent leur première période de repos et leur premier repas en 24 heures. Bien que les attaques se poursuivent jusqu’au 15, la ligne alliée réussit à tenir bon, et l’offensive allemande en Flandres s’arrête.

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