Cambrai, 1917

Le Lt J. Strachan, V.C., et un escadron du Fort Garry Horse traversent un village sur le front de Cambrai. Décembre 1917.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3405685)

Première Guerre mondiale

Date

Du 20 novembre au 3 décembre 1917

Paramètres géographiques

Paramètres géographiques fournis uniquement pour les incidents tactiques subordonnés.

Contexte

Honneur de bataille intégrant les incidents tactiques « L’attaque de chars », « Prise du bois de Bourlon » et « Les contre-attaques allemandes », qui est appelé officiellement la « Bataille de Cambrai, 1917 » et qui fait lui-même partie de la campagne nommée « Les opérations de Cambrai (20 novembre - 7 décembre 1917) ».Note de bas de page 1

Description

Le général sir Sam Hughes (en avant-plan, à gauche), en visite sur le front, discute avec le brigadier-général Seely (en avant-plan, au milieu). Août 1916. Lieu inconnu.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA 000599 (No MIKAN 3221015)

L’honneur de bataille « Cambrai, 1917 » a été attribué pour l’offensive britannique contre la position Hindenburg devant Cambrai, à la fin de novembre 1917. L’audacieux plan visait à utiliser 300 chars regroupés, sans bombardement d’artillerie préparatoire, pour créer un effet de surprise. Lorsque l’attaque commence le 20 novembre, la surprise est effectivement complète, et les forces britanniques progressent de quatre milles dans les zones allemandes. Le premier jour de l’attaque, le Royal Newfoundland Regiment fait partie de l’infanterie d’assaut qui avance profondément dans les lignes allemandes jusqu’à Masnières, où la résistance des Allemands s’affermit et interrompt la progression des troupes. C’est dans cette même zone que la Brigade de cavalerie canadienne (brigadier-général J.E.B Seely), qui fait alors partie de la 5e Division de cavalerie britannique, a progressé. L’un des escadrons du Fort Garry Horse a réussi à franchir le canal à Masnières, où il repousse plusieurs contre-attaques allemandes, retardant ainsi l’avance de l’ennemi vers le village avant de se replier de l’autre côté du canal. À partir de la deuxième journée de l’attaque, les forces britanniques s’efforcent essentiellement de repousser les contre-attaques allemandes, ce qui force les unités de la Brigade de cavalerie canadienne à se placer en position défensive. Le manque de renforts britanniques, combiné aux contre-attaques allemandes massives, force les Britanniques à se retirer à moins d’un mille de leur point de départ au cours des semaines suivantes. Même si l’opération n’a pas permis de conserver tous les gains faits, cette attaque a montré la valeur des chars lorsqu’ils sont regroupés et elle laisse entrevoir une nouvelle forme de guerre.

Attribution :

Unités actuellement en service

Unités inscrites sur l’ordre de bataille supplémentaire

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