Golfe de gascogne
Deuxième Guerre mondiale
Date
1940 - 1945
Paramètres géographiques
Entre les latitudes de l’île d’Ouessant et du cap Ortegal à partir de 12° O, jusqu’à la côte de France.
Contexte
Y ont droit tous « les navires et sous-marins qui ont effectué des patrouilles dans la région et qui ont participé à une action réussie. L’interception et la destruction de forceurs de blocus ennemis ne constituent pas des éléments donnant droit à cet honneur. » Honneur de bataille régional officiellement appelé « Golfe de Gascogne, 1940-1945 », avec années selon le service effectué par l’unité visée Footnote 1.
Description
Après la chute de la France en 1940, les ports français du golfe de Gascogne sont devenus une importante base d’opérations pour la flotte de sous-marins allemands. Pour passer dans l’Atlantique, les sous-marins devaient d’abord traverser ce golfe, qui est par conséquent devenu un important champ de bataille de la Seconde Guerre mondiale.
Le 18 août 1944, le NCSM Kootenay, qui fait partie du Groupe d’escorte (GE) 11, capte un contact radar à 60 milles au large du port français de La Rochelle. L’interception de ce signal marque le début d’une longue lutte entre l’Ottawa, le Kootenay et le Chaudière et le sous-marin allemand U 621. Bien que du mazout et des débris remontent à la surface, il n’y a encore aucune preuve indéniable de destruction lorsque le GE 11 reçoit l’ordre de rentrer à Plymouth. Le lendemain matin, le quartier général à Plymouth ordonne au NCSM Chaudière de retourner sur les lieux de la bataille pour approfondir les recherches. Le zèle déployé porte ses fruits quand le Chaudière obtient un solide contact radar et lance l’attaque avec des Hedgehog (grenades sous-marines). L’explosion massive qui en résulte laisse derrière elle des débris et des flaques de mazout épais.
Les navires canadiens reçoivent alors l’ordre de quitter le golfe de Gascogne pour se rendre à Londonderry. Tandis qu’ils se dirigent vers le nord, au-delà du port de Brest, un autre contact radar est établi et une autre attaque a lieu. Encore une fois, il n’y a nulle trace de naufrage et, en fin de compte, on indique aux navires de mettre un terme à l’engagement. C’est uniquement une fois la guerre terminée qu’on découvrira que les navires avaient également coulé le U 984.
Attribution:
Navires en service
- NCSM Calgary - 1943 Footnote 2
- NCSM Iroquois - 1943-44 Footnote 3
- NCSM Ottawa - 1944 Footnote 4
Navires qui ne sont pas en service présentement
- NCSM Assiniboine - 1944 Footnote 5
- NCSM Chaudière - 1944 Footnote 6
- NCSM Edmunston - 1943 Footnote 7
- NCSM Haida - 1944 Footnote 8
- NCSM Kootenay - 1944 Footnote 9
- NCSM Qu’Appelle - 1944 Footnote 10
- NCSM Restigouche - 1944 Footnote 11
- NCSM Saskatchewan - 1944 Footnote 12
- NCSM Skeena - 1944 Footnote 13
- NCSM Snowberry - 1943 Footnote 14
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