Saint-Quentin

Première Guerre mondiale

Date

21-23 mars 1918

Paramètres géographiques

La rivière Oise jusqu’à Chauny; à partir de là, la route vers Guiscard — Ham — Péronne — Bapaume — Boyelles, puis la rivière Cojeul

Contexte

Honneur de bataille qui est officiellement appelé « Bataille de Saint-Quentin » et qui fait lui-même partie de la campagne nommée « Les premières batailles de la Somme, 1918 ».Note de bas de page 1

Description

L’honneur « Saint-Quentin » a été attribué comme honneur de campagne pour la défense contre l’offensive allemande du printemps dans cette région. Lancée le 21 mars, l’offensive allemande, baptisée opération MICHAEL, vise à chasser les Britanniques avant que les forces américaines n’arrivent en grand nombre. Au moyen de tactiques d’infiltration, les Allemands planifient l’attaque et s’exercent à la mener à partir de janvier. Bien que les forces britanniques dans le secteur aient tenté d’adopter une forme de défense élastique, elles ne sont pas assez nombreuses pour résister à l’assaut allemand. Au cours des semaines qui suivent, les Allemands pénètrent dans les lignes britanniques sur une distance d’environ 40 milles. Diverses formations sont amenées sur place pour tenter de les arrêter. La Brigade de cavalerie canadienne (brigadier-général J.E.B. Seely), première formation canadienne appelée à servir à cet endroit, contribue à arrêter l’avance allemande. Servant comme composante de la 3e Division de cavalerie, elle constitue la réserve stratégique de la Cinquième Armée (britannique). Les membres de la cavalerie servent désormais à pied et forment un bataillon mixte. Ils combattent comme fantassins pendant les six jours suivants, après quoi ils servent de nouveau comme troupe de cavalerie.

En février 1918, avant le déclenchement de la campagne allemande, des troupes ferroviaires canadiennes, comme le 2nd Battalion, Canadian Railway Troops (auparavant le 127e Bataillon, CEC) et le 6th Canadian Railway Battalion (auparavant le 228e Battalion, CEC), ont été envoyées dans les zones arrière de la Cinquième Armée pour construire un système léger sur rail afin de mieux servir le front. La menace ennemie est telle que ces unités jusqu’ici non armées se voient remettre des fusils militaires et s’exercent à les utiliser. Lorsque l’orage éclate le 21 mars 1918, ces bataillons de construction ferroviaire deviennent, dans quelques cas, les seules unités militaires organisées et cohésives dans les zones arrière. Le 2e Bataillon est déployé sur la ligne en tant que troupe d’infanterie pendant 72 heures et subit 29 pertes, dont 2 morts. Toutes les unités de construction ferroviaire poursuivent leurs tâches sous les tirs d’obus et l’attaque aérienne ennemis jusqu’à leur retrait.

Des troupes ferroviaires canadiennes posent une voie ferrée dans un secteur bombardé.

Des troupes ferroviaires canadiennes posent une voie ferrée dans un secteur bombardé. Lieu inconnu. Septembre 1917.
Source : Canada. Min. de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3405539)

Général sir Sam Hughes

Le général sir Sam Hughes (en avant-plan, à gauche), en visite sur le front, discute avec le brigadier-général Seely (en avant-plan, au milieu). Août 1916. Lieu inconnu.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA 000599 (No MIKAN 3221015)

Attribution :

Unités actuellement en service

Unité inscrite sur l’ordre de bataille supplémentaire

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