Opération Pukaurua

Nom de l’opération internationale : Opération PUKAURUA

Dates des opérations internationales : 2011/10/15 - Présent

Organisme responsable : Gouvernement du Nouvelle-Zélande

Région géographique : Asie

Lieu : îles Salomon

Nom de l’opération canadienne : Opération PUKAURUA

Dates des opérations canadiennes : 2013/06/10 – 2013/07/07

Mandat de la mission :

Retirer les munitions explosives non explosées des secteurs dans lesquels les équipes dirigées par la Nouvelle-Zélande mènent des opérations.

Notes sur la mission :

À la suite du tremblement de terre et du tsunami survenus le lendemain de Noël 2004, un certain nombre de nations de l’océan Pacifique ont compris la nécessité d’avoir plus de formation afin d’assurer l’interopérabilité interarmées dans l’éventualité d’une autre catastrophe. Au début de 2006, la United States Navy a dirigé l’exercice. Les années paires, les opérations s’effectuaient à partir du navirehôpital USNS MERCY et, les années impaires, depuis des bâtiments amphibies et de soutien de la US Navy. Depuis 2006, l’Australie, le Canada, la France, l’Inde et la Nouvelle-Zélande ont pris part à l’opération.

L’un des aspects de ces exercices a consisté à offrir du soutien à la population locale en fournissant de l’aide médicale, dentaire, humanitaire et technique. Sur le plan technique, l’Australie a dirigé l’opération RENDER SAFE visant à trouver et à retirer en toute sécurité les munitions explosives non explosées de la Seconde Guerre mondiale. La Nouvelle-Zélande a dirigé des opérations dans le cadre d’une mission similaire, sous le nom d’opération PUKAURUA (mot maori signifiant « pastenague »).

L’opération PUKAURUA s’est d’abord déroulée en octobre-novembre 2011, en tant que partie intégrante de l’opération RENDER SAFE de l’Australie, à Simpson Harbour (Rabaul), en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Bien que le Canada n’ait pas officiellement participé à l’Op PUKAURUA, un officier de marine canadien se trouvait à bord de l’un des navires néo-zélandais de Sa Majesté pendant la partie de l’opération menée par la Nouvelle-Zélande.

En 2013, le Canada a participé de façon plus officielle à l’opération, deux membres du personnel de l’Unité de plongée de la Flotte (Pacifique) ayant été intégrés au contingent de la Nouvelle-Zélande. Du 17 juin au 19 juillet 2013, plus de 150 membres du personnel d’équipes terrestres de neutralisation des explosifs et munitions et d’équipes navales de lutte contre les mines venant d’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et des États-Unis ont retiré des munitions explosives non explosées de l’île de Sasavele, dans les îles Salomon, et les ont détruites. Il y en avait en effet énormément à cet endroit en raison des combats intenses qui s’y étaient déroulés pendant la Seconde Guerre mondiale. En quelques semaines, près de 2 500 éléments ont été repérés et détruits, pour un total de 4,2 tonnes métriques. Beaucoup ont été trouvés grâce à l’aide d’habitants de l’endroit qui ont guidé les équipes jusqu’aux emplacements, alors que d’autres habitants ont apporté eux-mêmes les munitions explosives non explosées, une entreprise vraiment très risquée.

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2024-07-29