Force de mise en oeuvre (IFOR)

Information internationale

Nom de l'opération internationale : Force de mise en oeuvre

Nom de la mission internationale : Force de mise en oeuvre (IFOR)

Mandat de l'opération : Nations Unies

Région géographique : Europe

Lieu : Ancienne Yugoslavie

Date : 15 décembre 1995 - 20 décembre 1996

Mandat de la mission : Autorisé par la résolution 1031 du Conseil de sécurité des Nations Unies, Chapitre VII - Imposition de la paix.

Enoncé de mission de la Force opérationnelle canadienne : Les soldats de l’IFOR avaient pour responsabilité de veiller au respect des conditions militaires de l’Accord de paix de Dayton en Bosnie-Herzégovine.

Par suite de la signature de l’Accord de paix de Dayton et de l’adoption de la résolution 1031 du Conseil de sécurité des Nations Unies (1995), l’OTAN a lancé le 20 décembre 1995 l’opération Joint Endeavour, la plus vaste opération militaire entreprise à ce jour par l’Alliance. L’Accord de Dayton exigeait la mise en place d’une force de maintien de la paix bien armée pour assurer l’application des conditions de paix en Bosnie Herzégovine. On a donc créé une Force de mise en œuvre (IFOR) de 60 000 personnes venant de presque tous les pays membres de l’OTAN ainsi que d’autres pays non membres, notamment la Russie. L’IFOR devait fonctionner pendant un an en vertu des règles d’engagement de l’OTAN qui permettaient à son personnel d’utiliser la force, y compris une force mortelle, au besoin, pour atteindre les objectifs fixés.

Renseignements de l'opération des FC (ALLIANCE)

Nom : ALLIANCE

Historique de la mission

Date : 20 décembre 1995 - 20 décembre 1996

En sa qualité de membre de l’Alliance de l’OTAN, le Canada a été mis à contribution. Le 6 décembre 1995, après une expérience récente des Forces canadiennes (FC) auprès de la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) dans la même région, le ministre de la Défense, David Collenette, a annoncé que le Canada affecterait des soldats à l'IFOR.

Sous le nom d’opération Alliance, la participation des FC à l’IFOR comprenait deux rotations de six mois de plus de 1 000 soldats. En plus de fournir le personnel du quartier général et des transmissions pour la brigade multinationale de l’IFOR (la 2e Brigade multinationale canadienne et, plus tard, la 5e Brigade multinationale canadienne), les FC ont déployé un escadron blindé de reconnaissance, une compagnie d’infanterie, un escadron du génie, un élément de soutien national, un centre chirurgical avancé et un peloton de police militaire.

Le premier groupement tactique d’infanterie canadien déployé était composé de membres des unités basées à Petawawa (Ontario) et à Gagetown (Nouveau-Brunswick), et le deuxième, de membres de la Base de Valcartier (Québec). Leurs tâches comprenaient l’établissement d’une liberté de mouvement dans toute la zone d'opérations, la supervision du retrait et de la séparation des factions auparavant en guerre et de leurs armes lourdes, la patrouille des lignes de cessez-le-feu, la surveillance de l’élimination des mines terrestres et des munitions explosives non explosées, le règlement des différends et l’aide au redéploiement du personnel et de l’équipement de l’ONU encore en Bosnie-Herzégovine.

Des marins et du personnel de la Force aérienne du Canada ont également servi à l’appui de l’IFOR dans le cadre de l’imposition de l’embargo maritime (opération Sharp Guard de l’OTAN) et du maintien de la zone d’interdiction aérienne (opération Decisive Endeavour de l’OTAN) dans la région.

Le 20 décembre 1996, un an après la création de l’IFOR, une Force de stabilisation (SFOR) dirigée par l’OTAN a remplacé l’IFOR.

 

Opération ALLIANCE. Cougar se dirigeant vers un point de contrôle.

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