Opération Magnolia

Nom de l'opération internationale: sans objet

Dates de l'opération internationale: sans objet

Organisme responsable: Gouvernement du Canada

Nom de la région: Moyen-Orient

Lieu: Koweït

Nom de l'opération canadienne: Opération Magnolia

Dates de l'opération canadienne: 1991/03/17 – 1991/04/08

Mandat de la mission:

Aider l’opération internationale d’élimination des munitions non explosées au Koweït.

Notes sur la mission:

Après la guerre du Golfe, de nombreuses munitions non explosées restaient éparpillées autour des villes et dans les déserts du Koweït. L’opération Magnolia est née de la fusion de trois initiatives distinctes : une du commandant de la Force mobile, une du commandant des Forces canadiennes au Moyen-Orient et une du sous-chef d’état-major de la Défense (SCEMD). Ces trois personnes ont convenu que le Canada pouvait contribuer à une mission internationale, la Force opérationnelle « Freedom », en vue de restaurer les infrastructures du Koweït. Un groupe de reconnaissance a indiqué que la meilleure contribution que les Canadiens pouvaient faire serait d’aider à l’élimination des munitions abandonnées et non explosées. Le 13 mars, le SCEMD donnait des ordres pour la création de l’opération Magnolia.

Vingt-trois sapeurs sont partis pour le Koweït le 17 mars et ont commencé à nettoyer Koweït City de ses mines. Ils provenaient du personnel du RG 2 à Al Jubayl, des escadrons du génie de l’air des FCE, du personnel du RG 4 et des troupes d’appoint du QG des Forces canadiennes au Moyen Orient (FORCANMO). Ils avaient pour rôle principal de débarrasser leur secteur de la ville des munitions abandonnées et non explosées, mais ils devaient également répondre aux demandes de neutralisation d’explosifs et de munitions (NEM) dans l’ensemble de la ville. La mission devait durer 30 jours et pouvait être prolongée d’autant.

Le secteur 10, d’une superficie d’environ 25 kilomètres carrés au sud de la ville, consistait surtout en un parc industriel, mais comprenait également un hôpital, des casernes de l’armée koweitienne et un hippodrome avec ses écuries. Les Canadiens ont trouvé des tonnes de munitions, de cadavres et même des carcasses de chevaux sur le terrain de l’hippodrome. Les militaires devaient aussi se méfier des mines piégées. Cependant, la plus grande menace palpable est sans doute venue des tireurs qui ont fait feu sur les sapeurs à maintes reprises.

L’opération a pris fin le 8 avril, après trois semaines de travail par une chaleur étouffante et une atmosphère remplie de particules de pétrole provenant des puits de pétrole en feu. L’équipe s’est envolée pour Bahreïn, puis pour le Canada et l’Allemagne, le 17 avril, sur un vol spécialement affrété.

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2024-07-29