Appendice 2 – Comment rédiger une recommandation

  1. Le présent appendice gouverne la rédaction du narratif d’une recommandation, en vue d’une nomination à l’ORMM, fondée sur le mérite exceptionnel et une période prolongée de service remarquable.
  2. Puisque chaque cas soumis pour considération est basé sur une carrière militaire remarquable, chaque recommandation est tenue de donner au conseil consultatif une idée claire et précise de ce qui rend le service de cette personne exceptionnel par rapport à celui de ses collègues et des autres personnes mises en nomination. L’auteur de la recommandation devrait chercher à obtenir des renseignements auprès du personnel de gestion des carrières et des anciens surveillants du candidat.
  3. Le rédacteur d’une recommandation ne doit pas suivre aveuglément un modèle préétabli car les textes stéréotypés compliquent la tâche du comité et donnent rarement une idée claire et précise des raisons pour lesquelles le candidat est jugé exceptionnel. De même, les longues recommandations sont généralement ennuyeuses. C’est pourquoi les textes ne doivent pas dépasser un récit d'une page en anglais ou d'une page et quart en français à l’exclusion des formules d’envoi. Plusieurs pages de verbiage révèlent l’incapacité de l’auteur à expliquer simplement les faits saillants qui font de l’individu recommandé un candidat exceptionnel. La qualité des faits énumérés importe plus que la longueur du narratif.
  4. Une recommandation ne doit pas être accompagnée de lettres à l’appui rédigées par d’anciens cmdts et cadres supérieurs, ni de renseignements complémentaires. L’auteur ou le cmdt peut s’inspirer de tels documents pour rédiger la recommandation, mais le texte en soi doit être suffisant pour expliquer clairement pourquoi le candidat se distingue des autres. Il suffit de présenter un texte concis résumant le rendement exceptionnel de l’individu recommandé.
  5. Il faut veiller à ce que l’étude des candidatures se fasse équitablement, sans discrimination à l’égard des groupes identifiables des FC (les opérations contre le soutien, des hommes au lieu des femmes, etc.). L’Ordre ne doit pas être perçu comme un geste d’adieu ou une récompense de consolation au lieu d’une promotion.
  6. Toute candidature à l’ORMM devrait souligner les éléments suivants :
    1. le mérite exceptionnel et le service insigne du candidat. L’auteur peut mettre l’accent sur les dernières périodes d’affectation mais ne doit pas oublier le début de la carrière du militaire. Passer brièvement en revue les faits saillants de sa carrière. Par exemple, indiquer si la personne a rempli des fonctions correspondant à un grade supérieur, si elle a assumé des responsabilités supérieures à la moyenne, compte tenu de son grade, ou si elle a exercé temporairement des fonctions spéciales. Décrire les réalisations exceptionnelles du candidat en précisant sa façon de les exécuter;
    2. les caractéristiques exceptionnelles du candidat reliées au mérite militaire, comme ses qualités de chef, son intégrité et son dévouement;
    3. la réputation dont il jouit, surtout auprès de ses collègues et de ses subordonnés. Donner une opinion personnelle sur le candidat en le comparant à d’autres personnes de la même catégorie;
    4. tout autre renseignement pertinent sur les activités qui débordent la carrière militaire, comme celles dont bénéficie la collectivité ou la société en général. Le service communautaire n’est pas une condition d’obtention de l’ORMM, mais il peut être retenu lorsqu’il améliore l’image des FC; et
    5. si le candidat est proposé en raison d’une activité ou d’une action bien précise, indiquer s’il était seul ou avec d’autres. A-t-il dirigé ou coordonné l’activité ou a-t-il aidé une autre personne qui en était responsable ou qui en avait pris l’initiative?

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