Bellenden Seymour Hutcheson

Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, Bellenden Seymour Hutcheson est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.

Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918

Bellenden Seymour Hutcheson

Bellenden Seymour Hutcheson naît à Mount Carmel, aux États-Unis, le 16 décembre 1883. Diplômé de l’École de médecine de l’Université Northwestern, le Dr Hutcheson exerce durant plusieurs années dans l’Ouest américain. Après le début de la Première Guerre mondiale, il s'enrôle dans le Corps expéditionnaire canadien et est affecté au 75e Bataillon d’infanterie en qualité de médecin militaire.

Le 2 septembre 1918, le Capitaine Hutcheson soigne des soldats blessés sous un bombardement et un tir d’armes légères intenses sur la ligne Drocourt-Quéant, près de Cagnicourt, en France. Après s’être assuré que tous les blessés ont reçu des soins, il s’occupe d’un officier grièvement blessé et l’évacue en lieu sûr. Peu après, il repère un sergent blessé devant les lignes canadiennes et s’élance vers lui complètement à découvert afin de soigner ses blessures.

Pour son dévouement à cette occasion, le Capitaine Hutcheson se voit décerner la Croix de Victoria. Il reçoit aussi la Croix militaire pour sa conduite lors d’un autre engagement. Le Dr Hutcheson s'éteint à Cairo, en Illinois, le 9 août 1954.

Citation

Pour un acte de bravoure remarquable et pour son zèle, le 2 septembre, alors que sous une pluie de projectiles et de tirs de mitrailleuses et d’armes légères, il traverse la ligne de soutien Quéant-Drocourt avec son bataillon. Sans hésitation et au mépris total de sa propre sécurité, il reste sur le champ jusqu’à ce que tous les soldats blessés aient reçu des soins. Il panse les blessures d’un officier grièvement blessé, sous les tirs intenses des mitrailleuses et des projectiles et, avec l’aide de prisonniers et de ses propres hommes, il réussit à l’évacuer en lieu sûr, même si les brancardiers subissent de lourdes blessures.

Immédiatement après, il s’élance à nouveau, complètement à découvert et sous les tirs intenses de mitrailleuses et de fusils, pour s’occuper d’un sergent blessé. Après l’avoir installé dans un trou d’obus, il panse ses blessures. Le Capitaine Hutcheson a accompli de nombreux actes de bravoure semblables et beaucoup de vies ont été sauvées grâce à son sang-froid et à son zèle.

(London Gazette, no 31067, le 14 décembre 1918)

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