George Harry Mullin

Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, George Harry Mullin est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.

Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918

George Harry Mullin

George Harry Mullin naît à Portland, aux États-Unis, le 15 août 1892. À l’âge de deux ans, il déménage au Canada avec sa famille, qui s’établit à Moosomin, en Saskatchewan. Durant la Première Guerre mondiale, le Sergent Mullin sert dans la section des éclaireurs et des tireurs d’élite du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI) du Corps expéditionnaire canadien. Pour sa conduite lors de l’attaque victorieuse de la crête de Vimy par le Corps canadien en avril 1917, il reçoit la Médaille militaire.

Le 30 octobre 1917, près de Passchendaele, en Belgique, une compagnie du PPCLI tente d’éliminer une casemate allemande qui bloque son avance et qui cause des pertes importantes. Pendant qu’un groupe d’hommes du régiment mené par le Lieutenant Hugh McKenzie mène une attaque frontale contre la casemate et attire sur lui le feu ennemi, le Sergent Mullin approche par le flanc et rampe jusque sur le dessus de la structure de béton, tout en éliminant en chemin un tireur embusqué. Depuis cette position dominante, le Sergent Mullin abat deux mitrailleurs allemands avec son révolver, avant de forcer les 10 autres occupants de la casemate à se rendre.

Pour le courage dont il a fait preuve à cette occasion, le Sergent Mullin se voit décerner la Croix de Victoria.

Le Sergent Mullin s'éteint à Regina, en Saskatchewan, le 5 avril 1963.

Citation

Pour un acte de bravoure remarquable au cours d’un assaut, lorsque, seul, il s’empare d’une imposante casemate qui a résisté à un intense bombardement, causé d’importantes pertes à nos forces et bloqué l’assaut. Le Sgt Mullin livre une attaque frontale contre un tireur embusqué, fait exploser la garnison et, en rampant jusque sur le dessus de la casemate, il abat deux mitrailleurs avec son revolver. Il se précipite ensuite vers une autre entrée et force les 10 hommes de la garnison à se rendre.

De nombreuses personnes ont été témoins de son courage et de son intrépidité et, bien qu’on ne tarde pas à diriger les tirs contre lui et que ses vêtements soient criblés de balles, jamais il ne dévie de son objectif. Non seulement il a contribué à venir à bout de la situation, mais encore il a sauvé indirectement de nombreuses vies.

(London Gazette, no 30471, le 11 janvier 1918)

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