Harcus Strachan

Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, Harcus Strachan est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.

Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918

Harcus Strachan

Harcus Strachan naît à Borrowstounness, en Écosse, le 7 novembre 1884. Il immigre au Canada en 1908 et s’enrôle dans le Fort Garry Horse en 1915. Il obtient sa commission d'officier l’année suivante. En mai 1917, Strachan se voit décerner la Croix militaire après un raid près de Saint-Quentin. Six mois plus tard, il mérite la Croix de Victoria à Masnière, en France, le 20 novembre 1917 pour un fait d’armes similaire.

Quand le chef de son escadron est tué, le Lieutenant Strachan prend le commandement. Avec ses hommes, il franchit la ligne ennemie de positions de mitrailleuses puis, avec l’aide des soldats survivants, mène une charge contre la batterie ennemie, tuant sept des artilleurs avec son épée. La batterie allemande réduite au silence, le Lieutenant Strachan coupe les communications téléphoniques, trois kilomètres derrière la ligne ennemie. Il rassemble alors ses hommes, doit lutter pour revenir la nuit vers ses propres lignes et ramène en lieu sûr tous les hommes non blessés, en plus de 15 prisonniers.

Le Lieutenant Strachan s’éteint à Vancouver, en Colombie-Britannique, le 1er mai 1982.

Citation

Pour un acte de bravoure remarquable et pour le leadership dont il a fait preuve au cours des opérations.

Le Lt Strachan prend le commandement de l’escadron de son régiment lorsque le chef de l’escadron, qui approche la ligne de front ennemie au galop, est tué. Le Lt Strachan franchit avec son escadron la ligne ennemie de positions de mitrailleuses et, avec l’aide des soldats survivants, il mène une charge contre la batterie ennemie, tuant sept des artilleurs avec son épée. Tous les artilleurs étant morts et la batterie réduite au silence, il rassemble ses hommes et lutte pour retraverser la ligne ennemie, ramenant en lieu sûr tous les hommes non blessés, en plus de 15 prisonniers.

L’opération – qui a permis de réduire au silence une batterie ennemie, de tuer tout le personnel de la batterie et de nombreux soldats d’infanterie ainsi que de couper les trois principales lignes de communications téléphoniques deux milles derrière la ligne ennemie – n’a été rendue possible que grâce à cet acte de bravoure exceptionnel et au leadership audacieux de cet officier.

(London Gazette, no 30433, le 18 décembre 1917)

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