John MacGregor

Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, John MacGregor est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.

Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918

John MacGregor

John MacGregor naît à Cawdor, en Écosse, le 11 février 1888. Il sert au cours de la Première Guerre mondiale dans le 2nd Canadian Mounted Rifles, d'abord comme soldat, puis en qualité d’officier commissionné. MacGregor mérite la Médaille de conduite distinguée à titre de soldat, la Croix militaire (M.C.) en tant que lieutenant, puis une agrafe à sa M.C. comme capitaine.

Le Capitaine MacGregor se voit décerner la Croix de Victoria pour les faits d’armes accomplis du 29 septembre au 3 octobre 1918. Quand l’avance de sa compagnie est arrêtée par un tir intense de mitrailleuse allemande, près de Cambrai, en France, il continue à avancer jusqu’à ce qu’il localise les armes. Malgré le tir nourri, le Capitaine MacGregor charge alors les mitrailleuses, affronte leurs détachements avec son fusil et sa baïonnette, tue quatre combattants et fait huit prisonniers. Plus tard, il apporte un soutien efficace aux troupes voisines en prenant le commandement des premières vagues d’attaquants et en poursuivant sa progression sous un feu nourri et face à une résistance acharnée. Le Capitaine MacGregor effectue une dangereuse mission de reconnaissance de jour qui permet à sa compagnie d’occuper Neuville-Saint-Rémy.

Le Capitaine MacGregor s'éteint à Powell River, en Colombie-Britannique, le 9 juin 1952.

Citation

Pour un acte de bravoure remarquable, pour son leadership et son sens du devoir dans l’abnégation de soi, près de Cambrai, du 29 septembre au 3 octobre 1918.

Il conduit sa compagnie sous des tirs intenses et quand elle est freinée par des mitrailleuses, il continue malgré tout d’avancer, en dépit de ses blessures, et localise les canons ennemis. Il s’élance alors, en plein jour, sous les tirs nourris venant de toutes directions et, seul, avec son fusil et sa baïonnette, il met les détachements ennemis hors combat, tuant quatre personnes et faisant huit prisonniers. La rapidité de son geste sauve de nombreuses vies et permet la poursuite de l’avancée.

Une fois son commandement réorganisé, sous un feu nourri, il apporte un soutien efficace aux troupes voisines. Face à la résistance acharnée de l’ennemi, il va de l’avant, au mépris du danger, organise les pelotons, prend le commandement des premières vagues d’attaquants et poursuit sa progression. Plus tard, après avoir personnellement effectué une mission de reconnaissance en plein jour, sous un feu nourri, il établit sa compagnie à Neuville Saint-Rémy, ce qui facilite grandement l’avance vers Tilloy. Tout au long des opérations, le Capt MacGregor a fait preuve d’une grande bravoure et d’un leadership héroïque.

(London Gazette, no 31108, le 6 janvier 1919)

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