Robert Spall

Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, Robert Spall est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.

Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918

Robert Spall

Robert Spall naît à Ealing, en Angleterre, le 5 mars 1890. À deux ans, il déménage au Canada avec ses parents, qui s'installent à Winnipeg. En août 1915, il s'enrôle dans le 90e Bataillon d’infanterie du Corps expéditionnaire canadien et est plus tard affecté au Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, régiment au sein duquel il est promu au grade de sergent.

Le Sergent Spall mérite la Croix de Victoria à Parvillers, en France,  les 12 et 13 août 1918, lors d’une contre-attaque ennemie, lorsque son peloton se trouve isolé. S’emparant d’une mitrailleuse Lewis, il inflige de lourdes pertes à l’ennemi, puis descend dans la tranchée et dirige ses hommes vers une sape à 75 mètres de l’ennemi. Il monte de nouveau sur le parapet de la tranchée et reprend son tir de façon à contenir l’ennemi davantage. C'est alors qu'il est tué. Le Sergent Spall a ainsi sacrifié sa vie afin de sortir son peloton d’une situation difficile, et sa bravoure a permis à ses hommes d’être sauvés.

Citation

Pour un acte de bravoure remarquable et pour l’abnégation de soi dont il a fait preuve dans le cadre d’une contre-attaque ennemie, lorsque son peloton se retrouve isolé. Le Sgt Spall s’empare d’une mitrailleuse Lewis et, debout sur le parapet, il fait feu sur l’ennemi qui progresse, lui infligeant de lourdes pertes. Il descend ensuite dans la tranchée et dirige ses hommes vers une sape à 75 verges de l’ennemi. S’emparant d’une autre mitrailleuse Lewis, ce brave sous-officier monte de nouveau sur le parapet et réussit, grâce à ses tirs, à contenir l’adversaire. C’est en accomplissant ce geste qu’il est tué.

Le Sgt Spall a délibérément fait le sacrifice de sa vie pour sortir son peloton d’une situation très difficile et c’est grâce à sa bravoure que ses hommes ont été sauvés.

(London Gazette, no 30975, 26 octobre 1918)

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