Walter Leigh Rayfield

Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, Walter Leigh Rayfield est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.

Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918

Walter Leigh Rayfield

Walter Leigh Rayfield naît à Richmond-on-Thames, en Angleterre, le 7 octobre 1881 et immigre plus tard au Canada. Au début de la Première Guerre mondiale, il vit à Vancouver, en Colombie-Britannique. Par la suite, Rayfield s’enrôle dans le 7e Bataillon d’infanterie du Corps expéditionnaire canadien.

Le Soldat Rayfield s'est vu décerner la Croix de Victoria pour trois actes de bravoure accomplis pendant son service près de Cagnicourt, en France, du 2 au 4 septembre 1918. Lorsque l’occasion se présente, le Soldat Rayfield, devançant sa compagnie, s'élance pour attaquer une tranchée allemande, transperce de sa baïonnette 2 des combattants ennemis et en fait 10 autres prisonniers. Plus tard, il repère un tireur allemand embusqué, l’attaque et charge finalement la section de tranchée de ce tireur de manière si agressive que 30 autres soldats ennemis se rendent. Enfin, le Soldat Rayfield accomplit un troisième acte de courage en quittant son abri pour transporter en lieu sûr un camarade gravement blessé, sous un intense tir de mitrailleuse. En plus d’avoir été décoré de la Croix de Victoria, il a été fait membre de l’Ordre royal de la Couronne de Belgique par le gouvernement belge.

Le Soldat Rayfield s'éteint à Toronto, en Ontario, le 19 février 1949.

Citation

Pour un acte de bravoure remarquable, pour son sens du devoir et pour l’esprit d’initiative dont il a fait preuve au cours des opérations menées à l’est d’Arras, du 2 au 4 septembre 1918.

Prenant les devants sur sa compagnie, il s’élance pour attaquer une tranchée occupée par un important détachement ennemi, transperce de sa baïonnette 2 ennemis, et fait 10 prisonniers.

Plus tard, il repère un tireur embusqué qui provoque de nombreuses pertes et l’attaque avec beaucoup d’habileté, sous les tirs nourris des fusils ennemis. Il s’élance ensuite vers la section de la tranchée d’où opère le tireur embusqué; son audace et son sang-froid démoralisent à ce point les combattants ennemis que 30 d’entre eux se rendent.

Encore une fois, ne tenant aucun compte de sa sécurité personnelle, il se rue à découvert sous les tirs nourris des mitrailleuses et transporte en lieu sûr un camarade gravement blessé.

Son courage à toute épreuve, sa prévoyance et son audacieuse mission de reconnaissance se sont avérés très précieux pour le commandant de la compagnie et ils ont été une source d’inspiration pour les militaires de tous grades.

(London Gazette, no 31067, le 14 décembre 1918)

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