Discours

Archivé - Budget fédéral de 2016 : Rétablir l’espoir pour la classe moyenne

Le 8 avril 2016
Le texte prononcé fait foi

Bonjour, et merci d’être présents aujourd’hui.

C’est un grand honneur pour moi de servir à titre de ministre des Finances du Canada. Mais je suis avant tout le député fédéral de Toronto-Centre.

Je suis donc très heureux de m’adresser à un auditoire de ma localité ce matin.

Je vous remercie sincèrement d’être venus.

Avant de commencer, je tiens à remercier le Canadian Club of Toronto et l’Empire Club d’avoir organisé ce déjeuner. Et je remercie Dany pour cette aimable introduction.

J’aimerais également remercier mon ami Charles Sousa, et nos collègues de Queen’s Park ainsi que de la Ville de Toronto, d’être ici aujourd’hui – je suis reconnaissant de votre collaboration et de votre soutien constants.

Et permettez-moi de répéter à quel point il est important pour nous d’être un partenaire fiable pour vous aider à servir les gens de cette grande ville.

Pour ceux d’entre vous qui ne l’ont pas entendu – si c’est le cas, vous êtes peut-être dans la mauvaise salle –, j’ai déposé le premier budget de notre gouvernement il y a quelques semaines à Ottawa.

Depuis le 22 mars, j’ai eu l’occasion, avec le premier ministre et mes collègues du Cabinet, de parler aux gens de notre budget ici au pays et partout dans le monde.

Cette semaine, je suis allé au Canada atlantique – à St. John’s, à Charlottetown et au Cap-Breton – avant de me rendre dans le sud-ouest de l’Ontario hier.

Avant cela, j’ai été à Ottawa, à Montréal et dans la Rive-Sud.

J’ai aussi eu l’occasion de communiquer notre message à des publics internationaux – à New York, à Paris et à Londres la semaine dernière.

J’ai rencontré des économistes, des représentants du secteur financier et des investisseurs – et je suis heureux de rapporter que les critiques sont parues, et qu’elles sont très positives.

Tous les gens que j’ai rencontrés à l’étranger m’ont dit la même chose : « J’aime vraiment ce que vous faites, au Canada. »

Partout où je vais, les gens prennent note du nouveau gouvernement du Canada, et de notre approche fondamentalement nouvelle en matière de politique budgétaire.

De Wall Street au Fonds monétaire international (FMI) et à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en passant par le G20 – sans oublier le village rural de Saint-Valentin, dans les Cantons de l’Est – les gens semblent croire que nous avons adopté une voie originale et très intéressante.

Le Financial Times appelle le Canada un « phare » en raison de notre utilisation judicieuse de la politique budgétaire pour investir dans notre économie – un signe clair, disent-ils, que nous savons ce que nous devons faire.

Et cette semaine, Christine Lagarde, du FMI, a fait l’éloge de l’approche du Canada, soit d’utiliser l’espace budgétaire qui est à notre disposition, mais d’une manière qui est crédible, ciblée et réaliste.

Et cela s’explique, à mon avis, par le fait que les efforts de notre gouvernement sont axés sur les bonnes choses.

Les bonnes choses, ce sont les gens, d’abord et avant tout.

Le budget de 2016 a pour grand objectif de rétablir l’espoir pour la classe moyenne.

Il s’agit de revitaliser l’économie et d’offrir du soutien aux familles canadiennes.

Avant même notre arrivée au pouvoir, les Canadiens nous demandaient de faire deux choses : investir dans les gens et dans les familles; et assurer la croissance de l’économie à long terme.

C’est donc ce que nous avons entrepris de faire – mais premièrement, nous avons pris le temps d’écouter.

En janvier, j’ai sillonné le Canada, parlant au plus grand nombre de personnes possible sur la manière de collaborer pour assurer la croissance de notre économie.

Et cela a fonctionné.

Dans des endroits comme les Cantons de l’Est et les régions rurales du Manitoba, les gens nous ont parlé de l’importance de l’accès à Internet haute vitesse pour les petites entreprises qui essaient de faire concurrence à l’échelle locale et internationale.

De l’Université Dalhousie à l’Université de Calgary, les étudiants nous ont parlé de leurs problèmes d’endettement et des possibilités qu’ils auront après l’obtention de leur diplôme.

Dans notre budget, nous avons traité d’une bonne partie de ce que nous avons entendu.

Des solutions à un grand nombre de ces problèmes font maintenant partie du plan de notre gouvernement. Nous vous avons entendus.

Dans les quatre coins du pays, les Canadiens ont parlé avec passion de leur travail, des communautés où ils vivent.

Mais surtout, ils nous ont parlé de leurs enfants et de l’avenir qu’ils espèrent pouvoir leur offrir.

Ils nous ont dit qu’ils avaient de la difficulté à prendre le dessus, que ça coûte cher d’élever des enfants et de prendre soin de parents vieillissants.

Ils veulent que leurs enfants puissent aspirer à un avenir meilleur.

Les gens travaillent fort. En retour, ils s’attendent à ce que le gouvernement travaille fort pour eux, et à ce que l’économie leur offre des possibilités.

Au cœur de notre plan, on trouve l’idée que lorsque l’économie est à l’œuvre pour la classe moyenne, le pays est à l’œuvre pour tout le monde.

Voilà pourquoi en décembre dernier, dès que nous avons pu le faire, nous avons réduit les impôts pour près de 9 millions de Canadiens.

Dans notre budget, nous avons franchi un pas encore plus grand afin de rendre plus d’argent directement aux familles qui ont des enfants, grâce à la nouvelle Allocation canadienne pour enfants.

Ce projet aidera les familles davantage que tout autre programme social depuis la mise en place du système universel de soins de santé.

L’Allocation permettra à 9 familles sur 10 qui ont des enfants d’avoir plus d’argent chaque mois à consacrer à des choses aussi variées que des fournitures scolaires et des aliments plus sains.

En ciblant nos mesures pour aider les personnes qui en ont le plus besoin, nous renforçons la classe moyenne, mais nous sortons aussi des milliers d’enfants de la pauvreté. Voilà un changement véritable.

Cependant, en plus de fournir une aide directe aux familles, nous devons aussi faire des investissements stratégiques afin d’assurer la croissance de l’économie à long terme, et nous devons mieux préparer le Canada pour l’économie mondiale de l’avenir.

Et c’est pourquoi nous devons examiner tous les investissements que nous faisons aujourd’hui, en fonction de la façon dont ils aideront à bâtir l’avenir du Canada.

Au cours des 10 prochaines années, notre gouvernement mettra en œuvre un plan en matière d’infrastructure de 120 milliards de dollars qui aidera à façonner de nouveau le Canada à la lumière de la réalité du 21e siècle.

Dans l’immédiat, la première phase de notre plan d’infrastructure consiste à investir 11,9 milliards de dollars sur 5 ans.

Ces investissements permettront notamment d’accélérer notre transition vers une économie à faibles émissions de carbone et à croissance propre, en plus d’améliorer la fluidité de la circulation et de construire et remettre en état des logements abordables.

Qu’est-ce que cela signifie pour Toronto?

Je suis prêt à gager que chaque personne dans cette salle a été prise dans un embouteillage au cours de la dernière semaine.

Nous voulons agir à cet égard.

Le maire John Tory et le président de la commission de transport en commun de Toronto, Josh Colle, ont présenté des arguments convaincants pour maintenir le transport en commun au rang des priorités absolues pour la plus grande ville du Canada et, par extension, toutes les villes qui doivent composer avec des populations en croissance rapide et un réseau de transport en commun vieillissant.

Pour commencer, Toronto sera admissible à une partie du Fonds pour l’infrastructure de transport en commun de 3,4 milliards de dollars, dont 1,49 milliard sera investi ici même en Ontario.

Nous nous sommes aussi engagés à lier le niveau de financement à l’achalandage, ce qui est un facteur important dans une province qui représente 44 % de l’utilisation du transport en commun au Canada, et où plus d’un million et demi de personnes s’en servent sous une forme ou une autre chaque jour.

Cet argent aidera Toronto à apporter les mises à niveau nécessaires, ce qui pourrait inclure l’achat de nouveaux wagons de métro, d’autobus à plancher bas et de tramways.

Nous prenons aussi un premier pas vers l’établissement d’un nouveau service ferroviaire de haute fréquence reliant Windsor et Québec.

Au cours des prochains mois, nous évaluerons une proposition de VIA Rail, qui pourrait un jour construire une voie dédiée qui rendra les déplacements à partir de Toronto, vers l’est ou vers l’ouest, plus faciles et plus rapides.

Et Toronto sera toujours admissible à une part du montant annuel de 3 milliards de dollars destiné aux projets d’infrastructure disponible par l’intermédiaire du Fonds de la taxe sur l’essence et des remboursements de la taxe sur les produits et services aux municipalités.

Vous savez donc maintenant que les gens et l’infrastructure sont au cœur de notre plan; mais le plus important aspect peu connu du budget de 2016, c’est qu’il donne un énorme élan pour positionner le Canada dans l’économie mondiale de demain – un domaine où l’Ontario est chef de file à bien des égards.

Dans mon discours du budget devant la Chambre des communes, j’ai cité Waterloo à titre de modèle sur lequel le Canada peut et doit prendre appui.

Hier, je suis allé à Kitchener-Waterloo pour rencontrer le personnel de Communitech, un centre d’innovation dirigé par l’industrie qui se consacre à favoriser et à appuyer les entreprises technologiques.

Les idées qui y sont générées éclaireront notre prise de décisions quant aux investissements et aux programmes futurs à l’appui des entreprises en démarrage, des petites et moyennes entreprises et surtout, des femmes dans les domaines technologiques.

Encore plus près d’ici, nous avons la Digital Media Zone, ou DMZ, de l’Université Ryerson, un autre exemple extraordinaire d’incubateur à succès qui appuie les entrepreneurs.

Ces leaders voient ce qui s’en vient.

Et comme nous, ils savent que, pour rendre le Canada plus innovateur, on a besoin de tout notre monde.

Communitech et la DMZ de Ryerson s’appuient sur une vérité fondamentale : nous devons être de meilleurs partenaires, entre secteurs et entre disciplines, afin qu’ensemble, nous soyons plus forts.

Le gouvernement fédéral est prêt à faire sa part.

Au cours de l’année qui vient, nous définirons un nouveau programme d’innovation qui fera du Canada un centre de l’innovation mondiale.

Nous voulons être à l’avant-garde des changements qui se déroulent dans l’économie mondiale – non seulement parce que c’est bon pour l’avenir, mais parce que c’est bon pour aujourd’hui.

Pour commencer, le budget de 2016 vise à répondre aux principales préoccupations en ce qui concerne le soutien aux études et aux établissements postsecondaires, en ciblant les étudiants ainsi que les lieux où ils étudient.

Nous augmenterons de 50 % les montants des bourses d’études canadiennes accordées aux étudiants de famille à revenu faible ou moyen et aux étudiants à temps partiel, en plus d’investir 2 milliards de dollars sur 3 ans au titre d’un nouveau fonds d’investissement stratégique pour les établissements postsecondaires, afin de moderniser la recherche, la commercialisation et les installations de formation sur les campus.

Nous investirons également 95 millions de dollars de plus dans la recherche fondamentale par l’entremise des conseils subventionnaires. Il s’agit de la plus importante majoration du financement annuel pour la recherche fondamentale en plus de 10 ans.

Enfin, nous emprunterons une page de l’histoire de Communitech, de MaRS et de la DMZ de Ryerson en collaborant avec les intervenants pour cerner et renforcer les atouts régionaux, et nous fournirons 800 millions de dollars pour appuyer les réseaux et les grappes d’innovation.

C’est un bon départ.

Nous avons besoin d’efforts plus originaux, plus vastes et plus collaboratifs pour prendre en charge les occasions d’innovation qui accompagnent le changement.

La collaboration fait partie intégrante de la vie canadienne.

Les composantes du secteur public doivent collaborer avec le secteur privé afin d’aider à créer des conditions propices à la réussite.

Un grand nombre d’entre vous le savent, et vos organisations participent déjà activement dans l’espace de recherche-développement. Mais comme l’a dit plus d’une fois mon collègue le ministre Bains, il faut en faire plus.

L’investissement des entreprises dans la recherche-développement est primordial. Et je vous invite, de même que j’invite les chefs d’entreprise de partout au pays, à collaborer avec nous. Avec votre aide, nous pouvons mettre les idées, les produits et les solutions d’origine canadienne dans les vitrines de l’économie mondiale.

Je suis convaincu que cette approche engendrera la croissance économique dès aujourd’hui et dans les années à venir. Mais cela ne servira à rien à moins que tous les Canadiens, et surtout ceux de la classe moyenne, puissent bénéficier de notre réussite commune.

Après tout, notre façon de traiter les membres les plus vulnérables de notre société est dans les faits une mesure du genre de société que nous choisissons de former.

Le meilleur exemple que je puisse donner, c’est peut-être nos efforts renouvelés pour veiller à ce que les peuples autochtones participent à la prospérité du Canada.

Il est simplement inadmissible que nous vivions dans un pays où des enfants n’ont pas accès à de l’eau potable.

Nous sommes au Canada.

C’est pourquoi, en plus d’investissements importants dans l’éducation, nous prendrons d’importantes mesures pour mettre fin aux avis d’ébullition de l’eau dans les réserves, en investissant près de 2 milliards de dollars dans l’infrastructure d’eau potable et d’eaux usées.

Et nous en ferons plus pour nos anciens combattants, ces femmes et ces hommes qui ont consacré leur vie au service de notre pays.

Ils méritent notre gratitude, notre respect et notre soutien, alors nous travaillons pour faire en sorte que nous prenons soin d’eux aux moments où ils en ont le plus besoin.

Nous offrons aussi un soutien au logement abordable, une question d’importance cruciale dans ma circonscription de Toronto-Centre et dans toute la région du Grand Toronto.

Lorsque j’étais président de l’hôpital St. Michael’s, j’ai été saisi en voyant le lien entre le logement adéquat et les résultats en matière de santé.

Les médecins m’ont dit sans détour que la voie vers des collectivités plus saines passe par le logement abordable.

Cela m’a profondément touché. Et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi la vie publique.

À Toronto, à l’heure actuelle, environ 265 000 personnes vivent dans une forme de logement social quelconque, y compris les abris.

Il y a près de 95 000 personnes inscrites à une liste d’attente de logement abordable. Cela correspond à la population de Belleville.

Et ce nombre augmente rapidement, surtout chez les aînés.

La famille moyenne attend jusqu’à 4 ans pour avoir accès à un logement abordable, et, dans bien des cas, c’est beaucoup plus longtemps.

Le budget de 2016 investit 2,3 milliards de dollars sur 2 ans à l’appui du logement abordable.

Cela comprend le doublement de notre soutien à l’initiative Investissement dans le logement abordable, à laquelle nous consacrerons 504,4 millions de dollars de financement additionnel au cours des 2 prochaines années.

Ce financement appuiera les familles à faible revenu, ainsi que la construction de nouvelles unités de logement abordable et la rénovation ou la réparation des unités existantes.

Nous fournissons aussi 200,7 millions de dollars en fonds réservés à l’intention des aînés.

Et enfin, par l’entremise de nos partenaires à la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), nous établirons un fonds d’innovation en matière de logement locatif abordable, fournissant 208,3 millions de dollars sur 5 ans afin de mettre à l’essai de nouvelles façons d’encourager une augmentation de la construction de logements locatifs abordables. Cet investissement devrait appuyer la construction de jusqu’à 4 000 unités locatives abordables.

Au-delà de ces efforts, nous œuvrerons en vue d’élaborer une solution à long terme qui vise l’autonomie financière du secteur du logement social – et nous sommes impatients de mener des consultations sur une nouvelle stratégie nationale en matière de logement.

Je suis personnellement engagé à l’égard de cette initiative, tout comme le sont mes collègues.

Comme les habitants de Toronto le savent mieux que quiconque, notre engagement à l’égard des personnes les plus vulnérables ne s’arrête pas à nos frontières.

Je suis fier du fait que notre collectivité s’est démarquée comme un bel exemple du caractère accueillant de notre pays.

Au cours des derniers mois, nous avons tous été émus de l’extraordinaire soutien manifesté par cette collectivité envers les réfugiés syriens.

Les efforts de gens comme mon ami Mohammad Al Zaibak de Lifeline Syria, qui est ici aujourd’hui, et d’une multitude d’autres personnes représentent ce qu’il y a de mieux au Canada, et je tiens à remercier chacun de vous pour tout ce que vous avez fait.

Dans cet esprit, le budget de 2016 prend des mesures afin d’accueillir de nouveaux arrivants, lesquels, nous le savons, sont essentiels à l’économie canadienne.

En fait, nous avons l’intention d’accueillir 300 000 nouveaux résidents permanents au Canada en 2016, et beaucoup choisiront de s’établir à Toronto.

Nous renforcerons également nos efforts pour réunir des familles, et, ainsi, nous prévoyons 20 000 admissions en vertu du Programme de parrainage des parents et des grands-parents en 2016.

Le budget de 2016 n’est qu’un début.

Je veux conclure cette allocution en vous rappelant pourquoi nous faisons tout cela.

Pendant que j’étais à New York, à Londres et à Paris la semaine dernière – et lorsque j’ai représenté le Canada aux réunions du G20 en Turquie et à Shanghai, je me suis rendu compte que le consensus mondial est presque identique à ce que les Canadiens nous disent ici même au pays : il faut investir dans l’économie maintenant plus que jamais.

Et nous avons la chance de nous trouver à une période de l’histoire où nous avons à la fois la capacité et la volonté d’agir en vue d’améliorer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants.

Nous devons saisir cette occasion. Nous n’avons pas le loisir de la laisser filer.

Grâce au leadership exercé dans les années 1990 et 2000, le niveau d’endettement du Canada est facile à gérer.

Le ratio actuel de la dette fédérale au produit intérieur brut est faible – et d’ici la fin de notre mandat, il sera encore plus faible.

Ce fait, jumelé à de faibles taux d’intérêt, signifie que nous sommes en mesure de faire les investissements nécessaires pour renforcer notre économie en toute confiance, et d’une manière responsable.

Mais la capacité d’agir n’est pas suffisante.

Nous devons avoir la détermination d’y donner suite au moyen d’investissements soutenus et stratégiques, orientés par la vision d’un avenir où tous les Canadiens auraient des chances réelles et égales de réussir.

C’est là la mission centrale de notre gouvernement.

Nous choisissons de tirer profit d’une occasion historique d’investir dans les gens et dans l’économie, et de préparer le Canada pour un avenir meilleur.

Bien sûr, nous reconnaissons que ce n’est qu’un début – il reste encore beaucoup à faire.

Mais nous savons qu’il n’y a pas de limites à ce que nous pouvons accomplir en tant que pays.

Et j’espère collaborer avec chacun de vous pour veiller à ce que Toronto, l’Ontario et le Canada soient à la hauteur de ce potentiel.

Merci beaucoup.


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