En 2020, nous soulignons de nombreux anniversaires ainsi que des jalons majeurs sur la voie de l’égalité entre les sexes, tant à l’échelle internationale qu’au Canada.
Que nous venions du Nord ou du Sud mondialisé, nous qui participons à cette session de la Commission voulons, toutes et tous, réaliser l’égalité entre les sexes.
Madame la Présidente, je suis honorée d’être à la tête de la délégation du Canada à cette session de la Commission de la condition de la femme, à titre de membre du premier cabinet fédéral paritaire dans l’histoire du Canada.
Je remercie Mme Commanda, sage autochtone, pour ses paroles judicieuses. Je remercie également les ministres Bennett et Wilson-Raybould pour leurs allocutions.
Consultations sur la violence fondée sur le sexe et changement au Programme de promotion de la femme pour permettre la revendication dans le cadre des projets financés
Je veux d'abord vous dire à quel point j'aime le nom de cette conférence. En effet, lors de mes expériences de travail antérieures, j'ai souvent eu l'impression que le terme advocacy - la « revendication » - était tabou. J'ai lutté pour les droits fondamentaux que sont l'abri et la nourriture pour les membres de notre société qui sont les moins visibles, pour des personnes qui vivent en marge de la société et dont les besoins les plus élémentaires sont souvent ignorés.
C'est un grand plaisir pour moi d'être parmi vous aujourd'hui à l'occasion de cet atelier pour discuter de certaines des difficultés que doivent surmonter les femmes qui veulent se lancer dans la vie publique. Avant de plonger dans le vif du sujet, j'aimerais reconnaître que nous nous trouvons sur le territoire visé par le Traité no 1.