En première nord-américaine au TIFF : La jeune fille qui pleurait des perles, créé à l’ONF par Chris Lavis et Maciek Szczerbowski. Un choix déchirant entre l’amour et la cupidité, porté par la magie de l’animation image par image.

Le 7 août 2025 – Toronto – Office national du film du Canada (ONF)

Le 50^e Festival international du film de Toronto (TIFF) présentera, en première nord-américaine, le court métrage d’animation de l’Office national du film du Canada The Girl Who Cried Pearls (La jeune fille qui pleurait des perles). C’est au duo d’animateurs montréalais Chris Lavis et Maciek Szczerbowski, nommés aux Oscars pour le court métrage très applaudi Madame Tutli-Putli, que nous devons ce petit bijou d’animation image par image.

Projeté dans la catégorie Short Cuts du festival, The Girl Who Cried Pearls est une parabole intemporelle sur les thèmes du désir, de la duperie et du prix de l’innocence. Ce film méticuleusement conçu allie aux marionnettes fabriquées à la main la fascinante narration du comédien Colm Feore, reconnu à la scène comme à l’écran, et la musique envoûtante de Patrick Watson, lauréat du Prix de musique Polaris.

En outre, comme nous l’avons annoncé précédemment, le long métrage documentaire de Min Sook Lee There Are No Words, produit à Toronto par l’ONF, sera présenté en première mondiale au TIFF.

The Girl Who Cried Pearls (La jeune fille qui pleurait des perles), de Chris Lavis et Maciek Szczerbowski (ONF, 16 min)
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/la-jeune-fille-qui-pleurait-des-perles

• The Girl Who Cried Pearls est une fable troublante à propos d’une fillette accablée par le chagrin, d’un garçon qui l’aime, et de la cupidité qui corrompt même les cœurs les plus purs.
• À Montréal, à l’aube du 20^esiècle, un garçon miséreux tombe amoureux d’une jeune fille dont les pleurs se transforment en perles. Il les revend à un prêteur sur gages impitoyable et avide d’en obtenir davantage. Tenté d’emprunter le chemin de la cupidité, le garçon doit choisir entre l’amour et la fortune, au risque d’y laisser son âme.
• Au talent de Colm Feore (voix) et de Patrick Watson (musique) s’ajoute celui d’Olivier Calvert, concepteur sonore des courts métrages de l’ONF nommés aux Oscars L’art dans le sang, Vaysha l’aveugle et Zoothérapie, ainsi que de l’équipe de Sylvain Bellemare, qui a remporté l’Oscar du meilleur montage sonore pour le film Arrival de Denis Villeneuve.
• The Girl Who Cried Pearls a été présenté en compétition officielle lors de sa première mondiale à la soirée d’ouverture du Festival international du film d’animation d’Annecy.
• Le film a été produit pour l’ONF par Julie Roy, Marc Bertrand et Christine Noël ; Brigitte Henry en a assuré la direction artistique.

Chris Lavis et Maciek Szczerbowski

• Les œuvres des scénaristes, réalisateurs et animateurs primés Chris Lavis et Maciek Szczerbowski (Clyde Henry Productions) explorent les mystères et les beautés étranges de la vie ; elles se distinguent par leurs détails surréalistes, leur humour noir et leurs éléments artistiques évocateurs.
• Le premier film du tandem, Madame Tutli-Putli (ONF, 2007), est mis en nomination pour l’Oscar du meilleur court métrage d’animation et remporte 45 prix et mentions.
• Au nombre des grands succès des deux cinéastes réalisés à l’ONF figurent également Higglety Pigglety Pop! ou La vie a sûrement plus à offrir (ONF/Warner Brothers, 2019), une adaptation du récit de Maurice Sendak à laquelle Meryl Streep prête sa voix ; la direction artistique du long métrage de Guy Maddin The Forbidden Room (Buffalo Gal Pictures/Phi/ONF, 2015), sélectionné aux prix Écrans canadiens ; et l’animation image par image en RV Gymnasia (Felix & Paul/ONF), gagnante du prix Écrans canadiens de la meilleure expérience immersive.
• Plus récemment, Chris Lavis et Maciek Szczerbowski ont collaboré avec le studio montréalais Compulsion Games et Xbox afin de créer une courte introduction en animation image par image pour le jeu South of Midnight.
• Après les deux rétrospectives de leur parcours artistique présentées en 2017 par la Cinémathèque québécoise, à Montréal, et le Festival international du film d’animation d’Annecy, en France, les animateurs recevront cette année un hommage spécial au Festival international d’animation d’Ottawa.

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