Le Chef Peguis (v. 1774-1864)

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Chasseur et diplomate habile, le Chef Peguis protège les droits et les intérêts des Anishinaabeg de la rivière Rouge. Il est né près de Sault Ste. Marie, en Ontario, mais il a quitté peu après les Grands Lacs pour se rendre à Red Lake, au Minnesota, avant d’aller à la rivière Rouge et puis plus au nord, vers Netley Creek, près du lac Winnipeg.

Peguis sauve des vies alors que l’animosité liée au commerce des fourrures menace la colonie de Selkirk. La Compagnie du Nord-Ouest (CNO), basée à Montréal, entre en conflit avec lord Selkirk et la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH), car elle s’oppose au projet de Selkirk d’installer des fermiers écossais le long de la route d’approvisionnement des « Nor’westers », nom donné aux employés de la CNO. Ultimement, la CBH l’emporte et Peguis devient l’un des cinq négociateurs du traité de Selkirk (en 1817), première entente territoriale de l’Ouest canadien offrant aux colons un accès limité aux terres agricoles.

En période d’hostilité commerciale, d’inondations majeures et de désastres écologiques, le Chef Peguis assure l’équilibre avec tact entre les intérêts des Anishinaabeg et ceux qui encadrent leurs rapports avec la Compagnie de la Baie d’Hudson et leurs voisins, les Métis, dont le sens des affaires est aiguisé.

 

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2017-06-16