Des bisons des prairies du gouvernement du Canada sont transférés du parc national des Prairies à Wanuskewin

Document d'information

Histoire du bison en Saskatchewan

  • Pendant des milliers d’années, de vastes hardes de bisons des priairies ont sillonné les grandes plaines de l’Amérique du Nord. Bien que les bisons sauvages en liberté aient été absents du paysage pendant plus d’un siècle, ils ont été pendant longtemps les principaux brouteurs des Prairies.
  • Le bison était au cœur de la culture et de l’économie des peuples autochtones des grandes plaines du Nord. Il continue d’avoir une grande importance culturelle et spirituelle pour les Premières Nations et les Métis dans ce qui est aujourd’hui la Saskatchewan.


Histoire du bison à Parcs Canada

  • C’est en 1897 que Parcs Canada a commencé à exercer un leadership dans la conservation du bison : le parc national Banff (alors appelé le parc des montagnes Rocheuses) a protégé certains des derniers bisons sauvages d’Amérique du Nord au sein d’un troupeau d’exposition (l’enclos et les bisons ont été retirés en 1997 pour faciliter les déplacements de la faune autour de la ville de Banff).
  • En 1907, environ 700 bisons des prairies provenant des dernières hardes sauvages ont été achetés par le gouvernement du Canada et envoyés au parc national Elk Island. En 2005, 71 bisons des prairies d’Elk Island ont été transférés au parc national des Prairies.
  • Le parc national des Prairies est le seul parc national du Canada qui protège l’écosystème des Prairies et le retour du bison dans cet écosystème a été un moment historique. La harde des Prairies a depuis prospéré dans la prairie mixte et constitue une harde de conservation saine et diversifiée sur le plan génétique.
  • Le 29 juillet 2018, Parcs Canada a relâché 31 bisons des prairies sauvages, provenant eux aussi de 16 bisons du parc national Elk Island, dans l’arrière-pays du parc national Banff, dans une zone de réintroduction de 1 200 km2, dans le cadre d’un projet pilote pour étudier la faisabilité à long terme de rétablir le plus grand mammifère terrestre d’Amérique du Nord dans le premier parc national du Canada. Depuis, le troupeau prospère dans son nouvel habitat.
  • Parcs Canada gère des bisons dans des parcs et lieux nationaux partout au pays, y compris les parcs nationaux Elk Island, de Prince Albert, Wood Buffalo, du Mont-Riding, des Prairies, Banff et des Lacs-Waterton, ainsi qu’au lieu historique national Rocky Mountain House.
  • Les bisons des prairies de Parcs Canada, qui sont exempts de maladies, n’ont pas de gènes bovins et sont diversifiés d’un point de vue génétique, continuent de contribuer aux populations en tant que principale source d’animaux pour les projets de réintroduction partout en Amérique du Nord et dans le monde entier.


Résumé de l’opération de translocation de bisons

  • À la fin novembre 2019, Parcs Canada a choisi six bisons en santé (femelles d’un an) pour les transférer du parc national des Prairies à Wanuskewin. Dans le cadre de la procédure de transfert, les bisons ont subi des tests de santé pour s’assurer qu’ils étaient exempts de maladies préoccupantes (par exemple la tuberculose bovine et la brucellose).
  • En décembre 2019, les animaux ont été transportés dans une remorque à bétail appropriée sur plus de 400 km, depuis le parc national des Prairies jusqu’à Wanuskewin, puis relâchés dans l’enclos à bisons sur place.


Pourquoi l’Agence Parcs Canada transfère-t-elle des bisons du parc national des Prairies vers d’autres organisations?

  • Le parc national des Prairies offre un habitat idéal pour le bison des prairies, et la harde des Prairies a augmenté de façon constante depuis sa réintroduction à la fin de 2005. 
  • En l’absence de grands prédateurs, la taille de la harde doit être gérée de manière à protéger la santé des animaux et à prévenir le surpâturage. La santé des bisons, la variation génétique, l’utilisation de l’espace, la pression créée par le broutage et la santé de la prairie indigène sont surveillées, et tous les deux ans, un nombre de bisons à retirer de la harde est déterminé. Les animaux sont choisis avec soin afin de garder un équilibre par rapport à l’âge et au sexe, de préserver la structure sociale de la harde et de reproduire les taux habituels de mortalité naturelle.
  • L’Agence Parcs Canada est résolue à fournir des bisons en santé et génétiquement purs à d’autres organisations qui contribuent à la conservation du bison en général. Parcs Canada reconnaît également le rôle des peuples autochtones dans la conservation, la restauration et la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel. Lorsque des bisons excédentaires sont retirés de la harde du parc national des Prairies, ils sont mis à la disposition des programmes de conservation, des groupes autochtones, des établissements de recherche, des zoos et des troupeaux d’exposition.


Pourquoi est-il important de rétablir le bison?

Parcs Canada contribue au rétablissement du bison pour les raisons suivantes :

  • Restauration écologique

Agissant comme des « ingénieurs de l’écosystème », les bisons façonnent le paysage par des moyens qui profitent à diverses communautés végétales et animales.

  • Rétablissement des liens culturels

Le bison est un emblème de l’histoire du Canada. Il faisait partie intégrante de la vie des peuples autochtones et des pionniers du Canada, et joue encore un rôle important dans de nombreuses cultures autochtones. Sa réintroduction dans le paysage est une occasion de rétablir ces liens culturels et historiques.

  • Invitation à la découverte

Une réintroduction réussie du bison créera des possibilités pour les visiteurs, les résidents locaux et le grand public de découvrir l’importance écologique et culturelle de cet animal.

  • En respect avec le mandat de Parcs Canada

Parcs Canada gère l’un des plus grands et des plus beaux réseaux d’aires naturelles et culturelles protégées au monde. Dans sa gestion des parcs nationaux, l’Agence cherche à préserver ou à rétablir l’intégrité écologique ainsi qu’à offrir à la population canadienne des possibilités de découvrir ces trésors et d’en profiter pleinement. Pour ce faire, il importe notamment de rétablir l’ensemble des espèces indigènes aux terres et aux eaux qui forment le réseau de parcs nationaux. Nous pourrons ainsi veiller à ce que les générations d’aujourd’hui et de demain puissent jouir de ces endroits et en faire l’expérience.

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