Une loi à revoir
La Loi sur les langues officielles constitue le cadre législatif à l’intérieur duquel se déploie une multitude d’initiatives, de programmes et d’activités dans des secteurs aussi variés que l’économie, l’éducation, l’immigration, la justice, la santé et la traduction. Afin qu’elle puisse continuer de bien servir ou mieux servir les Canadiennes et Canadiens dans un environnement en pleine évolution, le gouvernement canadien a décidé de la moderniser.
Plusieurs raisons expliquent ce choix. En voici quelques-unes :
- Bien qu’il existe plus de 200 langues au pays, le français et l’anglais sont parlés par plus de 98 % de la population. Les langues officielles du Canada sont les langues de la citoyenneté commune, du discours public national et des institutions fédérales. Les langues française et anglaise sont toutes deux d’envergure internationale. Il importe de s’assurer qu’elles demeurent des vecteurs de rapprochement pour l’ensemble de la population canadienne.
- Internet et les médias sociaux ont bouleversé les modes de communications des Canadiens entre eux et avec le monde extérieur, ainsi que l’accès aux produits culturels et d’information, aux biens de consommation, aux services et au savoir.
- Les nouvelles technologies vont affecter de plus en plus l’environnement de travail au sein des institutions fédérales compte tenu d’un gouvernement de plus en plus ouvert et de l’accès des citoyens à un volume grandissant de documents et de services.
- Les champs d’action du gouvernement en matière de langues officielles se sont considérablement diversifiés, ce qui occasionne des collaborations de plus en plus étroites avec les acteurs du monde associatif, des affaires, de l’éducation et d’autres paliers de gouvernement.
- Deux millions de Canadiennes et Canadiens vivent dans des communautés de langue officielle en situation minoritaire. Même si ces populations sont dynamiques et continuent de croître, certaines tendances sont préoccupantes, dont la diminution du pourcentage de francophones à l’extérieur du Québec, et la lente croissance du taux de bilinguisme chez les Canadiennes et Canadiens d’expression anglaise à l’extérieur du Québec. Les communautés d’expression anglaise du Québec ont également des défis qui leur sont propres. La spécificité et la diversité des besoins de toutes ces communautés posent des défis à la capacité d’action des associations locales qui travaillent au développement de leur milieu.
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