Initiative horizontale - Feuille de route pour les langues officielles du Canada 2013-2018
Nom de l'initiative horizontale | La Feuille de route pour les langues officielles du Canada 2013-2018 |
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Nom du ou des ministères responsables | Patrimoine canadien |
Organisations fédérales partenaires | Santé Canada, Justice Canada, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Conseil national de recherches Canada, Citoyenneté et Immigration Canada, Conseil des Arts du Canada, Emploi et Développement social Canada, Industrie Canada, Initiative fédérale de développement économique dans le nord de l'Ontario, Développement économique Canada pour les régions du Québec, Agence de promotion économique du Canada atlantique, Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario, Diversification de l'économie de l'Ouest Canada, Agence canadienne de développement économique du Nord. |
Partenaires non fédéraux et non gouvernementaux | Sans objet |
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale | 1er avril 2013 |
Date d'achèvement de l'initiative horizontale | 31 mars 2018 |
Montant total des fonds fédéraux alloués (de la date de mise en œuvre à la date d'achèvement) | 1 124,04 millions de dollars |
Fonds provenant de partenaires non fédéraux et non gouvernementaux | Sans objet |
Description de l'initiative horizontale |
La Feuille de route pour les langues officielles du Canada 2013-2018 (Feuille de route 2013-2018), dotée d'un budget de 1 124,04 millions de dollars sur cinq ans, s'inscrit dans la continuité des efforts déployés dans le cadre de la Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne 2008-2013 : Agir pour le futur et demeure fidèle aux engagements issus de la partie VII de la Loi sur les langues officielles. La Feuille de route 2013-2018 est un énoncé de politiques du gouvernement du Canada. Elle comprend 28 initiatives, destinées au renforcement et à la promotion de la dualité linguistique, qui sont mises en œuvre par 14 institutions fédérales. Les initiatives sont regroupées sous trois grands piliers : l'éducation, l'immigration et l'appui aux communautés. Dans le cadre de la Feuille de route 2013-2018, le gouvernement du Canada s'est particulièrement engagé à ce que ces initiatives soient axées sur l'atteinte de résultats tangibles pour les Canadiens et à assurer une mise en œuvre axée sur une utilisation optimale des fonds publics et une efficacité d'exécution accrue des programmes. Site Web: https://www.canada.ca/fr/patrimoine-canadien/organisation/publications/plans-rapports/rapport-ministeriel-rendement-2014-2015/feuille-route-langues-officielles-canada.html |
Résultats partagés |
La Feuille de route 2013-2018 est structurée en fonction d'un modèle d'architecture d'alignement de programmes qui lui est propre. Le résultat stratégique de la Feuille de route 2013-2018 se présente comme suit : « les Canadiens vivent et s'épanouissent dans les deux langues officielles et reconnaissent l'importance du français et de l'anglais pour l'identité nationale, le développement et la prospérité du Canada ». Le résultat stratégique de la Feuille de route 2013-2018 s'harmonise avec les engagements fédéraux de la partie VII de la Loi sur les langues officielles et est présenté sous 3 piliers qui visent l'atteinte des objectifs suivants :
L'architecture de la Feuille de route 2013-2018 est structurée de manière à ce que les résultats de chacune des 28 initiatives de la Feuille de route 2013‑2018 contribuent à l'atteinte des objectifs des trois piliers et, collectivement, à l'atteinte du résultat stratégique. |
Structures de gouvernance |
La ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles est responsable de la coordination de la mise en œuvre de la Feuille de route 2013‑2018. La Direction générale des langues officielles (DGLO) de Patrimoine canadien appuie la ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles dans cette mise en œuvre et est responsable de la coordination de la reddition de comptes de la Feuille de route. La DGLO collecte notamment l'information financière et non financière des partenaires afin de faire état de la planification et du rendement des initiatives de la Feuille de route. La DGLO appuie la gouvernance d'ensemble des langues officielles grâce aux comités suivants :
Outre ces comités, d'autres acteurs et instances de l'appareil fédéral détiennent des rôles et responsabilités clés dans la gouvernance et la coordination en matière de langues officielles. |
Faits saillants du rendement |
L'année 2014-2015 représente la deuxième année de la mise en œuvre de la Feuille de route 2013-2018. De nombreuses initiatives ont déjà été entamées dans les secteurs d'actions prioritaires en matière de langues officielles comme l'éducation, l'immigration, la santé, la jeunesse, les arts et la culture, la justice ou encore le développement économique. Plusieurs de ces initiatives visent, en autres, à octroyer des subventions et contributions à des bénéficiaires, à élaborer des stratégies d'information pour les citoyens canadiens et les nouveaux arrivants, à accroître l'offre de services bilingues dans différents domaines prioritaires pour les Canadiens, ou encore à mettre en œuvre des ententes entre le gouvernement du Canada et des gouvernements provinciaux ou territoriaux. Les différents comités qui veillent à la bonne gouvernance de cette initiative horizontale s'assurent de mettre en place différentes stratégies afin de suivre, de mesurer, d'atteindre et d'évaluer les résultats. |
Résultats atteints par les partenaires non fédéraux et non gouvernementaux | Sans objet |
Coordonnées de la personne-ressource | Jean-Pierre C. Gauthier Directeur général Direction générale des langues officielles 15 Eddy, Gatineau, (819) 994-0943 jean-pierrec.gauthier@canada.ca |
Organisations fédérales | Lien à l'architecture d'harmonisation des programmes du ministère | Programmes et activités contribuant à l'initiative horizontale | Affectations totales (de la date de mise en œuvre à la date d'achèvement) | Pour l'année 2014-2015 (en dollars) | |||
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Dépenses prévues | Dépenses réelles | Résultats attendus | Résultats réels par rapport aux cibles | ||||
Pilier 1: Éducation | |||||||
Patrimoine canadien | Langues officielles | Appui à l'éducation dans la langue de la minorité | 265 024 040 $ | 53 004 808 $ |
53 004 808 $ (Ce montant ne représente qu'une partie de l'investissement de Patrimoine canadien dans l'Initiative.) |
Offre de programmes et d'activités des gouvernements provinciaux et territoriaux visant l'apprentissage dans la langue des CLOSM, à tous les niveaux d'enseignement |
Le Ministère gère 13 ententes bilatérales en matière d'éducation avec les gouvernements provinciaux et territoriaux afin d'appuyer l'éducation dans la langue des CLOSM. Ces ententes aident près de 240 000 jeunes Canadiens vivant en situation minoritaire à étudier dans leur langue dans plus de 900 écoles à travers le pays et à appuyer le travail de 40 conseils ou commissions scolaires et de 39 institutions postsecondaires de langue minoritaire dans toutes les régions du pays. |
Patrimoine canadien | Langues officielles | Appui à l'apprentissage de la langue seconde | 175 024 040 $ | 35 004 808 $ |
35 004 808 $ (Ce montant ne représente qu'une partie de l'investissement de Patrimoine canadien dans l'Initiative.) |
Offre de programmes et d'activités des provinces et territoires visant l'apprentissage du français et de l'anglais, secondes langues officielles | Les investissements de Patrimoine canadien pour appuyer l'offre de programmes et d'activités des gouvernements provinciaux et territoriaux contribuent à ce que 2,4 millions de jeunes Canadiens apprennent l'anglais ou le français comme seconde langue officielle dans les écoles de la majorité, dont plus de 356 000 jeunes anglophones qui apprennent le français dans des programmes d'immersion. |
Patrimoine canadien | Langues officielles | Bourses d'été de langue | 36 604 830 $ | 7 320 966 $ |
7 320 966 $ (Ce montant ne représente qu'une partie de l'investissement de Patrimoine canadien dans l'Initiative.) |
Offre de bourses d'été de langue |
Le programme Destination Clic a permis à 140 jeunes francophones de milieux minoritaires d'enrichir leur première langue officielle en découvrant différentes communautés du Canada. Le programme Explore a offert 7 057 bourses afin de permettre à des jeunes Canadiens d'apprendre ou de perfectionner leur deuxième langue officielle. |
Patrimoine canadien | Langues officielles | Moniteurs de langues officielles | 18 604 825 $ | 3 720 965 $ |
3 720 965 $ (Ce montant ne représente qu'une partie de l'investissement de Patrimoine canadien dans l'Initiative.) |
Offre de postes de moniteurs de langues officielles | Le programme Odyssée a permis à plus de 300 jeunes Canadiens de travailler comme moniteur de langue seconde dans des écoles du pays, ou encore à titre de moniteur de français, première langue officielle, dans les écoles de la minorité partout au pays. |
Patrimoine canadien | Appartenance au Canada | Échanges Canada | 11 250 000 $ | 2 250 000 $ |
2 250 000 $ (Ce montant ne représente qu'une partie de l'investissement de Patrimoine canadien dans l'Initiative.) |
Les jeunes participants acquièrent une connaissance et une compréhension accrue du Canada Les jeunes participants tissent des liens entre eux Les jeunes participants apprécient davantage la diversité et les aspects de la réalité canadienne qu'ils partagent en commun |
En 2013‑2014 (données les plus récentes*), le Programme Échanges Canada a procuré à plus de 12 500 jeunes l'occasion de participer à des forums et à des échanges. Bon nombre de ces activités ont permis à de jeunes Canadiens de pratiquer et d'améliorer leur langue seconde tout en créant des liens avec d'autres jeunes d'ailleurs au pays. Par exemple, la Société éducative de visites et d'échanges du Canada (SEVEC) a offert plus de 2 500 échanges bilingues pour les jeunes. Dans le cadre de ces échanges, des groupes de Canadiens dont la langue principale est l'une des deux langues officielles ont été jumelés à des groupes dont la langue principale est l'autre langue officielle. De plus, la SEVEC a offert 280 échanges impliquant des communautés de langue officielle en situation minoritaire au cours desquels l'un ou les deux groupes provenant de ces communautés ont été jumelés à des groupes parlant leur langue officielle principale (p. ex., un groupe de francophones de l'Alberta et un groupe de francophones de la Nouvelle-Écosse ont été jumelés dans le cadre d'un échange linguistique). * Les résultats des rapports finaux pour un exercice sont rendus publics lors de l'exercice qui suit. Les statistiques présentées ici, soit 2013-2014, sont les plus récentes données disponibles. Quant aux résultats de 2014-2015, ils ne seront pas disponibles avant décembre 2015. |
Santé Canada |
Un système de santé qui répond aux besoins des Canadiens Développement des CLOSM |
Formation, réseaux et accès aux services en santé (Volet éducation) | 106 500 000 $ | 21 300 000 $ | 21 256 122 $ |
Accès accru à des professionnels de la santé et à des membres du personnel d'accueil bilingues dans les CLOSM Offre accrue de services de santé dans les CLOSM au sein des établissements de santé |
Dans le cadre du Programme de contribution pour les langues officielles en santé, 13 accords de contribution ont été conclus avec des bénéficiaires ciblés pour les exercices 2014‑2015 à 2017‑2018 afin de former des professionnels de la santé francophones supplémentaires à l'extérieur du Québec et de fournir des occasions de formation linguistique et de maintien en poste au Québec dans le but de mieux servir les communautés anglophones en situation minoritaire. En 2014, 150 professionnels de la santé des régions du Québec ont terminé un programme de formation linguistique financé par Santé Canada. En outre, 870 étudiants francophones ont obtenu leur diplôme dans une discipline de la santé dans 98 programmes d'enseignement postsecondaire financés par Santé Canada dans 11 collèges et universités situés à l'extérieur du Québec. Ces diplômés ont contribué à accroître le bassin de ressources humaines en santé disponibles pour répondre aux besoins des communautés de langue officielle en situation minoritaire du Canada. Une étude de suivi relative aux diplômés de l'année universitaire 2008‑2009 a révélé que 86 % de ces derniers travaillent dans des organismes communautaires et de la santé au sein des communautés de langue officielle en situation minoritaire. En 2015, une évaluation des bourses incitatives remises à des étudiants bilingues québécois dans le domaine de la santé de 2011 à 2014 afin de les encourager à pratiquer dans les régions à l'extérieur de Montréal a permis de constater que 88 % d'entre eux travaillaient toujours dans ces régions bien après avoir complété la période d'un an au cours de laquelle ils s'étaient engagés à pratiquer en région. Le financement a également appuyé la création de la Chaire de recherche en santé de l'Université de Moncton sur le vieillissement des populations en juin 2014, et ce, afin d'élaborer et d'élargir les connaissances sur les réalités auxquelles font face les aînés en situation minoritaire et d'identifier leurs besoins en termes de services de santé en français, particulièrement en matière de soins à domicile. |
Justice Canada | Gestion responsable du cadre juridique canadien | Réseaux, formation et accès aux services de justice (Volet éducation) | 18 936 200 $ | 3 787 240 $ | 3 662 030 $ | Les Canadiens ont accès à un système de justice pénale dans la langue officielle de leur choix |
Le Ministère a étudié plus de 38 propositions de financement et a financé un total de 42 projets en 2014‑2015 (ce chiffre inclut les projets pluriannuels approuvés dans les années antérieures). Les projets liés au pilier « Éducation » de la Feuille de route comprennent :
Généralités Que ce soit par des séances de formation ou encore par le développement d'outils pédagogiques ou de ressources jurilinguistiques, les 21 projets financés sous le pilier « Éducation » ont tous, à leur façon, contribué à l'accroissement de la capacité des intervenants du système de justice d'offrir des services dans les deux langues officielles. En tout, plus de 630 professionnels du domaine de la justice (juges, avocats, greffiers, agents de probation, etc.) ont suivi de la formation linguistique et juridique. De ceux-ci, il est révélé que 95 % utilisent aussi les outils pédagogiques ou des ressources jurilinguistiques développés pour eux. Formation linguistique Les projets du programme de formation des juges de nomination provinciale en terminologie juridique en français et en anglais misent beaucoup sur l'aspect pratique de l'acquisition langagière. Cette formation prend la forme d'un tribunal-école et de jeux de rôles avec comme toile de fond des sujets choisis parmi des cas de jurisprudence. Cette façon d'opérer a permis à ces juges d'acquérir une plus grande aisance et plus de confiance pour la conduite de procédures judiciaires du Code criminel dans les deux langues officielles. Les autres projets de formation linguistique couvrent les autres intervenants du système de justice, notamment les avocats de l'aide juridique, les greffiers, les procureurs de la couronne, les agents de probation et le personnel de soutien administratif. Tout comme pour les projets de formation visant les juges provinciaux, ces projets ont mené à une amélioration de la qualité des services offerts aux communautés de langue officielle en situation minoritaire. Outils Les projets liés à la création d'outils ou de matériels didactiques ont contribué au renforcement des formations offertes. Les intervenants disposent d'un plus grand éventail d'outils pouvant les appuyer dans l'exercice de leurs fonctions. Formation en droit En 2014‑2015, deux projets de formation en droit destinés aux futurs juristes ont été menés dans les facultés de droit de l'Université du Manitoba et de l'Université d'Ottawa. À l'Université du Manitoba, des cours de droit en français ont été élaborés et insérés au curriculum des étudiants francophones et francophiles de cette université. À terme, ce projet permettra d'accroître le nombre d'intervenants pouvant offrir des services liés au droit en français dans cette région du pays. L'Université d'Ottawa a quant à elle mis sur pied un programme pré-droit de trois semaines destiné spécifiquement aux étudiants immigrants admis au programme de Common Law en français offert par la faculté. Ce programme pré-droit est offert dans les semaines qui précèdent le début des classes afin d'offrir à ces étudiants immigrants un aperçu du système juridique canadien. |
Justice Canada | Services internes | Réseaux, formation et accès aux services de justice (Volet éducation) | 63 800 $ |
12 760 $ (exclut les frais de locaux de TPSGC) |
12 759 $ | S.O. | S.O. |
Travaux publics et Services gouvernemen-taux Canada (TPSGC) | Programme de normalisation terminologique | Portail linguistique du Canada | 16 000 000 $ | 3 200 000 $ | 3 094 371 $ |
Actualiser, enrichir et promouvoir le Portail linguistique du Canada Maintenir et établir des collaborations avec des organisations canadiennes pour enrichir le Portail linguistique du Canada |
2,7 millions de visites et 4,2 millions de pages vues. Plus de 450 nouveautés, dont des jeux, des articles et des manchettes linguistique; 56 articles de collaborateurs; et 200 nouveaux hyperliens. Activités de promotion : campagne de publicité nationale (Google Adwords); partenariats avec des organisations comme les Rendez-vous de la francophonie et l'Association canadienne d'éducation de langue française; promotion du Portail via les médias sociaux (gazouillis quotidiens sur Twitter, cartes virtuelles à partager sur Facebook, etc.); et diverses présentations et activités de réseautage. Initiative des Ambassadeurs du Portail linguistique, qui permet à ces derniers de faire la promotion du Portail dans leurs réseaux (60 ambassadeurs recrutés à ce jour). Travaux continus en vue du lancement du Blogue du Portail linguistique au printemps 2015. Suivis et discussions continus avec Patrimoine canadien en vue de la migration du Portail linguistique vers Canada.ca en 2016. |
Conseil national de recherches Canada (CNRC) |
Développement et progrès technologiques Technologies de l'information et des communications |
Renforcement de l'industrie et des technologies langagières | 10 000 000 $ | 2 000 000 $ | 2 000 000 $ |
Nombre de projets de recherche et développement : 1 Nombre d'interactions par type de client et/ou secteur d'activités des clients : 1 Nombre d'outils, de technologies, de procédés, etc. nouveaux ou améliorés par champs de recherche : 1 Nombre et valeur des licences avec des clients externes par type de licence et par secteur d'activités des clients : 1 Nombre et valeur des accords de collaboration signés avec des clients externes par secteur d'activité du client : 1 |
Commercialisation du logiciel de traduction PORTAGE En 2014-2015, le système de traduction automatique statistique du CNRC, PORTAGE, a été cédé sous licence à deux entités commerciales (Composition Ste-Foy et un grand cabinet de traduction de Montréal qui a demandé à ne pas être nommé dans les documents officiels). De plus, au cours de cette période, le Bureau de la traduction a obtenu une licence d'utilisation de PORTAGE II. Le Bureau possédait déjà une licence d'utilisation de la version 1. Le Bureau de la traduction utilisera PORTAGE II pour concevoir et tester un système de traduction automatique spécialement conçu à l'intention des fonctionnaires fédéraux du Canada en remplacement protégé de l'outil Google Translate. Le nombre de clients de Terminotix qui utilisent PORTAGE continue d'augmenter. CLS Lexi-tech, le plus grand cabinet de traduction au Canada, continue d'utiliser PORTAGE sur 60 à 70 postes de travail. PORTAGE est actuellement utilisé par un nombre croissant de traducteurs canadiens, ce qui augmente leur productivité. Lutter contre les menaces à la sécurité grâce au traitement des langues naturelles Le CNRC participe aussi activement à la deuxième année du projet de lutte contre les menaces à la sécurité (LMS) à l'aide du traitement automatisé du langage naturel dont l'objectif est d'offrir aux utilisateurs finaux du secteur de la sécurité des outils perfectionnés pour filtrer, résumer et analyser des textes multilingues afin de mieux surveiller les risques auxquels le Canada est exposé et la perception par le public de ces risques. Les outils utilisés dans le projet LMS sont fondés sur des technologies langagières qui sont combinées à d'autres d'une manière qui accroît considérablement la puissance de chacune. Les ateliers organisés sur cette technologie par des ministères fédéraux en 2014‑2015 ont permis de recruter environ 50 utilisateurs et utilisateurs potentiels du système LMS. En 2014-2015, le projet LMS a grandement amélioré la traduction automatique des textes diffusés sur les médias sociaux. Il a aussi permis l'introduction d'un nouveau module amélioré de reconnaissance des entités et l'accomplissement de progrès importants dans l'établissement de liens avec les entités en question. Reconnaissance internationale des technologies du CNRC et du savoir-faire du Canada dans la traduction automatique Grâce à son savoir-faire reconnu à l'échelle mondiale, le CNRC a été choisi en 2014‑2015 par la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis pour apporter des améliorations à sa technologie de traduction automatisée dans le cadre du programme Broad Operational Language Translation de la DARPA. La technologie développée fonctionne indépendamment de la langue utilisée et peut être appliquée à la traduction de documents dans les langues officielles du Canada. Par exemple, la technique des « modèles bruts » et les techniques d'apprentissage en profondeur donnent déjà des gains de qualité appréciables dans la traduction automatisée de documents de l'anglais au français et elle sera intégrée à la prochaine version de PORTAGE. Le CNRC s'est aussi intéressé à la traduction de l'arabe et du chinois vers l'anglais. Accroissement de la valeur de PORTAGE pour le traducteur humain En 2014-2015, le CNRC a déployé de nombreux efforts pour rehausser la valeur de la traduction automatique pour les traducteurs. Les efforts de développement des systèmes de traduction automatique ont été concentrés sur l'amélioration d'une mesure appelée le score BLEU. Actuellement, le score BLEU ne mesure pas entièrement la qualité de la traduction d'un point de vue humain. Premièrement, le CNRC a commandé une analyse indépendante du rendement éventuel du capital investi dans les systèmes actuels de traduction automatique. Une des conclusions du livre blanc qui a résulté de cet exercice est que la traduction automatique peut actuellement épargner de manière mesurable des efforts au traducteur. Deuxièmement, le CNRC s'est penché sur l'évaluation humaine de traductions de l'anglais au français afin de déterminer quelles sont les erreurs systématiques commises lorsque le score BLEU est utilisé. Cette étude se poursuivra en 2015-2016. Troisièmement, le CNRC met actuellement en place de nouveaux indicateurs théoriques fondés sur l'apprentissage en profondeur qui permettent de mieux saisir le sens dans les traductions. Quatrièmement, le CNRC a accru ses initiatives de rayonnement auprès des traducteurs au moyen de plusieurs activités, notamment une conférence à l'assemblée générale annuelle de l'Association des traducteurs et interprètes de l'Ontario. Par ailleurs, un chercheur du CNRC est maintenant membre du Comité de programme de la maîtrise en études langagières de l'Université du Québec en Outaouais. Compréhension par un ordinateur de textes en langues multiples Une 2e version améliorée du logiciel d'apprentissage automatique de l'analyse de textes a été développée et livrée au projet EUREKA (conformément au septième programme-cadre de l'Union européenne). Ce projet unit 17 partenaires européens et le CNRC. Lorsque l'intégration sémantique aura été faite, des données provenant d'un hôpital ou d'une clinique et entrées dans le système dans une langue pourront être utilisées par des chercheurs en santé clinique travaillant dans une autre langue, et vice versa. |
Pilier 2: Immigration | |||||||
Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) | Établissement et intégration des nouveaux arrivants | Formation linguistique pour les immigrants économiques | 120 000 000 $ | 24 000 000 $ |
24 000 000 $ (Ce montant ne reflète qu'une petite partie de l'investissement de CIC pour la formation linguistique pour les immigrants économiques.) |
Bonifier les services offerts aux immigrants d'expression française dans le cadre du Programme d'établissement, notamment en matière de formation linguistique | En 2014-2015, dans les provinces et territoires autres que le Québec, 46 490 immigrants économiques (clients uniques) étaient inscrits à des cours de langue. Ces immigrants représentaient 43,4 % des clients ayant eu recours à la formation linguistique. (Source : iEDEC, mars 2015, et iSMRP, mars 2015). |
Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) | Établissement et intégration des nouveaux arrivants | Immigration vers les CLOSM (incluant l'Appui à l'immigration francophone au Nouveau-Brunswick) | 29 398 470 $* | 5 719 370 $ |
5 720 000 $ (Ce montant ne reflète qu'une petite partie de l'investissement de CIC au titre de l'immigration dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire.) |
Continuer de favoriser une participation active des nombreux intervenants des communautés francophones en situation minoritaire (CFSM) dans le but d'améliorer la capacité des collectivités à recevoir des immigrants Développer et mettre en œuvre des stratégies de mobilisation des employeurs et autres intervenants clés (CFSM et les partenaires gouvernementaux) dans le but de mieux les informer des mécanismes et des outils facilitant la sélection, le recrutement, l'intégration et la rétention des immigrants économiques d'expression française dans les CFSM Mener des activités de promotion et de recrutement à l'étranger qui permettront de rejoindre un plus grand nombre d'éventuels immigrants d'expression française dans les bassins de recrutement francophones. tout en optimisant l'utilisation des programmes de sélection et les outils déjà en place. Bonifier les services offerts en français aux immigrants d'expression française dans le cadre du Programme d'établissement, notamment en matière d'intégration, y compris les services offerts aux communautés francophones et acadienne du Nouveau-Brunswick S'assurer de la mise en place d'une « lentille immigration francophone » dans le cadre de la réforme du Programme d'établissement Entreprendre des projets de recherche et de constitution de données et améliorer la coordination des chercheurs et des intervenants situés dans les CLOSM ainsi que la collaboration entre eux, ce qui aura pour résultat la création et la dissémination de produits de savoir clés, utiles pour l'établissement des politiques et des programmes, et s'appliquant aux CLOSM Préparer des produits de communication ou de sensibilisation à l'appui de diverses activités pour le recrutement et l'intégration d'immigrants francophones dans les CFSM |
Recherche et évaluation Recherche et élaboration de données : 5 contrats de recherche signés et 1 protocole d'entente conclu avec Statistique Canada et d'autres ministères. Mobilisation et diffusion des connaissances : Journée de rencontre de recherche : Enjeux et priorités de recherche en immigration francophone (Université Saint-Paul, Ottawa, 12 mars 2015). Groupe de travail interministériel sur les besoins en main-d'œuvre dans les CFSM et la sensibilisation des employeurs En octobre 2014, CIC a créé le groupe de travail interministériel sur les besoins en main-d'œuvre dans les CFSM pour mettre en œuvre un des principaux livrables du Comité CIC-CFSM concernant la mobilisation des employeurs et le recrutement de candidats francophones et bilingues dans ces communautés. À l'heure actuelle, le groupe de travail est formé de 18 membres permanents et il est coprésidé par le directeur, Relations avec les intervenants, de la Direction générale des relations internationales et intergouvernementales, et par un représentant du Réseau de développement économique et d'employabilité du Canada. Le comité compte aussi parmi ses membres d'autres ministères et organismes fédéraux (Emploi et Développement social Canada, Industrie Canada et Statistique Canada) et des représentants d'organisations communautaires, notamment la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et trois des réseaux en immigration francophone (Alberta, Ontario et Île-du-Prince-Édouard). Principaux objectifs du groupe de travail :
Jusqu'à maintenant, le groupe de travail s'est réuni deux fois, soit le 30 octobre 2014 et le 31 mars 2015, pour faire avancer les projets stratégiques clés. Le comité se réunit chaque trimestre. Promotion à l'étranger
La 11e édition du salon de l'emploi Destination Canada a eu lieu à Paris et à Bruxelles en novembre 2014. Ces 3 journées d'activités axées sur l'information et le recrutement ont réuni les représentants de 7 provinces et d'un territoire, 80 employeurs ou leurs représentants désignés (p. ex., conseillers en développement économique régional, représentants de chambres de commerce et de firmes de recrutement proposant au total 1 209 postes à pourvoir) et 2 905 candidats. Le bureau des visas à Tunis a coordonné des missions de recrutement pour plusieurs employeurs en 2014 et il a participé à des tournées de liaison au Canada et à des salons de l'éducation à Tunis et à Sousse. Le bureau des visas à Rabat a participé à des tournées de liaison et à des salons de l'éducation à Casablanca et à Rabat, et il est resté contact avec l'Agence Nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences du Maroc et des employeurs canadiens souhaitant recruter des travailleurs marocains. Le bureau des visas à Dakar a coordonné la réalisation du pavillon canadien au Village de la Francophonie qui s'est déroulé en marge du Sommet de la Francophonie la dernière semaine de novembre 2014, immédiatement après le salon Destination Canada. Plus de 880 personnes ont posé des questions; 317 d'entre elles souhaitaient obtenir la résidence permanente au Canada et 416 voulaient étudier au Canada. Les représentants du bureau de Dakar ont également participé à des tournées de liaison au Canada et envisagé des partenariats avec des organisations qui font la promotion de l'emploi et du recrutement, notamment au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au Sénégal. Le bureau des visas à Mexico a fait la promotion de l'immigration francophone dans le cadre du programme Tres Idiomas lors d'activités tenues en collaboration avec des universités mexicaines et l'Alliance française au Mexique. Le programme Tres Idiomas s'adresse aux résidents du Mexique qui peuvent communiquer en français, anglais et espagnol et qui voudraient immigrer dans une communauté francophone du Canada, à l'extérieur du Québec, comme résident permanent ou temporaire, pour y étudier ou y travailler. Le bureau des visas à Mexico fournit de l'information sur les communautés francophones hors Québec aux candidats retenus et ils les mettent en contact avec ces communautés ou des employeurs potentiels, selon leurs intérêts particuliers. Depuis le lancement d'Entrée express, en janvier 2015, les bureaux des visas à Paris, Rabat, Tunis, Dakar et Mexico ont organisé environ 65 activités d'information à l'étranger sur Entrée express et l'immigration francophone. Ces événements ont pris les formes suivantes :
Les médias sociaux ont également joué un rôle important, car, de plus en plus, les missions publient des messages pour promouvoir Entrée express sur Facebook et Twitter et dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie. Tournées de liaison des bureaux de visa au Canada – Les séances d'information et de réseautages organisées régulièrement avec la FCFA et le Réseau de développement économique et d'employabilité et des réseaux locaux en immigration francophone servent à informer les acteurs économiques (employeurs, communautés francophones, chambres de commerce) à propos des occasions potentielles de recrutement à l'étranger. Établissement et Intégration Plus de 40 organismes francophones hors Québec ont reçu du financement du Programme d'établissement de CIC. Ces projets permettent aux organismes d'offrir des services d'établissements en français ou de coordonner le dossier de l'immigration francophone. Cette approche permet à l'immigrant et à la communauté francophone de créer un lien entre la communauté d'accueil francophone et l'immigrant francophone. Parmi les organismes qui ont reçu le financement de CIC, les réseaux en immigration francophone (RIF) assurent une concertation locale et font la promotion de partenariats parmi les divers intervenants. Ils identifient également les lacunes et les besoins des nouveaux arrivants. Ils développent un plan d'action régional en immigration francophone. Enfin, les RIF sensibilisent, mobilisent et appuient les partenaires et les communautés dans la mise en œuvre du plan d'action. CIC a contribué au financement de plusieurs activités au niveau régional :
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Pilier 3: Communautés | |||||||
Patrimoine canadien | Langues officielles | Appui aux CLOSM | 22 262 275 $ | 4 452 455 $ |
4 452 455 $ (Ce montant ne représente qu'une partie de l'investissement de Patrimoine canadien dans l'Initiative.) |
Offre d'activités et de services destinés aux CLOSM par des organismes communautaires | Le Ministère a appuyé financièrement plus de 350 organismes communautaires nationaux, provinciaux et locaux qui travaillent directement pour assurer le développement et la vitalité des CLOSM. Cet appui permet notamment :
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Patrimoine canadien | Langues officielles | Coopération intergouverne-mentale | 22 262 275 $ | 4 452 455 $ |
4 452 455 $ (Ce montant ne représente qu'une partie de l'investissement de Patrimoine canadien dans l'Initiative.) |
Offre de services par les gouvernements provinciaux et territoriaux dans la langue de la minorité, dans des domaines autres que l'éducation |
Signature de cinq ententes. Mise en œuvre de 13 ententes bilatérales avec les gouvernements provinciaux et territoriaux qui visent à offrir des services directs à la population dans la langue de la minorité, dans des secteurs autres que l'éducation, notamment la justice, la santé, la culture, le développement économique et les services municipaux. Le financement de Patrimoine canadien appuie la prestation des services offerts par les gouvernements provinciaux et territoriaux, notamment les mesures prises visant à mettre en œuvre les lois, règlements ou politiques sur les services en français à l'extérieur du Québec et les services en anglais au Québec. |
Patrimoine canadien | Langues officielles | Fonds d'action culturelle communautaire | 10 000 000 $ | 2 750 000 $ | 1 923 726 $ | Offre d'activités et de services visant à renforcer et faire rayonner l'action culturelle, artistique et patrimoniale des CLOSM | Le Fonds d'action culturelle communautaire (FACC) sert à appuyer et à renforcer l'action culturelle, artistique et patrimoniale des communautés de langue officielle en situation minoritaire et assurer le rayonnement de la richesse et de la diversité de l'expression culturelle et artistique de ces communautés. En 2014-2015, le FACC a permis à des organismes canadiens sans but lucratif et des gouvernements provinciaux et territoriaux de mettre en œuvre 57 initiatives au profit du développement des communautés francophones et anglophones en situation minoritaire dans toutes les régions du pays. |
Patrimoine canadien | Industries culturelles | Vitrines musicales pour les artistes des CLOSM | 5 750 000 $ | 1 150 000 $ | 1 150 000 $ | Des vitrines musicales sont organisées et présentées |
Les accords de contribution conclus entre le ministère du Patrimoine canadien et les administrateurs tiers, FACTOR et Musicaction, ont permis le versement de fonds pour l'organisation de vitrines musicales destinées aux artistes provenant des CLOSM. Plus de 452 artistes issus de CLOSM se sont produits dans plus de 933 vitrines musicales présentées lors d'événements d'envergure régionale, nationale et internationale, en plus de prendre part à plusieurs tournées. Plusieurs des vitrines musicales appuyées comprenaient un élément de promotion numérique. Ultimement, depuis le lancement de l'initiative en 2008, les artistes des CLOSM ont été exposés à un plus large auditoire alors que les CLOSM ont eu accès à des prestations dans leur langue (vitrines régionales et nationales). Concrètement, une moyenne de 200 artistes et 400 vitrines sont soutenus annuellement comparativement à seulement 40 artistes et 85 vitrines avant 2008, ce qui a eu pour effet d'accroître l'accès (c.-à-d. la consommation) à la musique d'artistes des CLOSM sous de multiples formes (performance en direct, accès en ligne, ventes d'albums, etc.). |
Patrimoine canadien | Industries culturelles | Programme national de traduction pour l'édition du livre | 4 000 000 $ | 800 000 $ | 800 000 $ | Les éditeurs canadiens traduisent des livres d'auteurs canadiens d'une langue officielle à l'autre |
Les fonds ont été attribués aux éditeurs canadiens pour des traductions admissibles. 68 traductions de livres d'auteurs canadiens d'une langue officielle à l'autre ont été financées par le Programme national de traduction pour l'édition du livre. |
Conseil des arts du Canada (CAC) | Subventions et services aux artistes et aux organismes artistiques, à l'appui de la création, de la production et de la diffusion d'œuvres d'art | Stratégie d'accès aux marchés pour les artistes des CLOSM | 2 750 000 $ | 500 000 $ | 501 060 $ |
Accroissement de la participation des artistes et des organismes artistiques de CLOSM aux réseaux et aux événements en matière d'accès au marché Accroissement des occasions de tournées et de voyages Accroissement ou amélioration des activités et outils de perfectionnement professionnel offerts aux artistes des CLOSM qui contribueront au renforcement de la capacité de développement des marchés et à la production d'œuvres prêtes à y accéder |
En 2014-2015, 36 % du soutien du Conseil a été affecté à des projets visant à consolider les marchés actuels, 43 % à des projets qui ont permis d'établir de nouveaux marchés, 13 % au perfectionnement professionnel et 7 % à l'amélioration de la préparation au marché. En tout, 35 % du financement total a été utilisé pour appuyer les anglophones et 65 % pour les francophones. Le montant moyen d'une subvention était de 13 028 $. |
Santé Canada |
Un système de santé qui répond aux besoins des Canadiens Développement des CLOSM |
Formation, réseaux et accès aux services en santé (Volet appui aux communautés) | 67 800 000 $ | 15 770 000 $ | 15 248 952 $ |
Accès accru à des professionnels de la santé et à des membres du personnel d'accueil bilingues dans les CLOSM Offre accrue de services de santé pour les CLOSM au sein des établissements de santé |
Dans le cadre du Programme de contribution pour les langues officielles en santé (PCLOS), des accords de contribution ont été signés avec sept nouveaux bénéficiaires pour les exercices 2014-2015 à 2016-2017 afin d'appuyer des projets innovateurs visant à améliorer l'accès à une gamme de services de santé pour les francophones à l'extérieur du Québec et les anglophones du Québec. Au total, 38 partenariats ont été maintenus par le biais du financement fourni dans le cadre du PCLOS, ce qui a en retour contribué à appuyer des relations de collaboration existantes ou nouvelles avec plusieurs intervenants au Canada qui travaillent ensemble à améliorer l'accès aux services de santé pour les francophones et les anglophones en situation minoritaire. Voici quelques exemples de résultats obtenus au Québec :
Voici quelques exemples de résultats à l'extérieur du Québec :
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Justice Canada | Gestion responsable du cadre juridique canadien | Fonds pour l'application de la Loi sur les contraventions | 47 591 855 $ | 9 518 371 $ | 4 268 897 $ | Les Canadiens pour les régions désignées qui ont reçu une contravention fédérale ont accès au système de justice dans la langue officielle de leur choix | Les négociations se sont poursuivies avec Terre-Neuve-et-Labrador et Saskatchewan vers la conclusion d'un Accord général sur l'application de la Loi sur les contraventions, incluant des dispositions pour appuyer des mesures qui garantissent les droits linguistiques financés par le Fonds. La Loi sur les contraventions est actuellement en vigueur dans sept provinces, et ainsi, plus de 80 % des Canadiens et Canadiennes résident dans une province qui garantit l'accès au système de justice dans la langue officielle de son choix pour ceux qui reçoivent une contravention fédérale. |
Justice Canada | Services internes | Fonds pour l'application de la Loi sur les contraventions | 2 019 775 $ | 403 955 $ |
72 489 $ (exclus les frais de locaux de TPSGC) |
S.O. | S.O |
Justice Canada | Gestion responsable du cadre juridique canadien | Réseaux, formation et accès aux services de justice (Volet appui aux communautés) | 20 433 000 $ | 4 086 600 $ | 3 818 863 $ | Les Canadiens ont accès à de l'information juridique relative à leurs droits et responsabilités dans la langue officielle de leur choix par l'entremise d'un centre de proximité les renseignant au moyen d'une ligne d'appel, sur le Web ou en personne |
Les projets liés au pilier « Communautés » de la Feuille de route 2013-2018 comprennent :
Les 21 projets financés sous le pilier « Communautés » ont contribué à sensibiliser la communauté juridique aux enjeux liés à la justice dans les deux langues officielles et à orienter les membres des communautés de langue officielle en situation minoritaire au moment d'exercer leurs droits et de faire face à leurs obligations. En particulier, certains de ces projets ont pris la forme d'information juridique diffusée en ligne, ce qui a permis aux justiciables d'avoir accès à une information claire et conviviale sur une variété de sujets de nature juridique pouvant affecter leur vie de tous les jours. Le Ministère a aussi financé quatre guichets d'information juridique qui ont pour objectif d'offrir gratuitement des services d'information juridique, des services d'aiguillage, des séances d'information sur des questions juridiques et des services d'accompagnement aux justiciables. Deux d'entre eux ont ouvert leurs portes en 2014‑2015. Enfin, deux projets visant plus spécifiquement les justiciables provenant des minorités ethnoculturelles parlant l'une des deux langues officielles ont permis que ces derniers soient mieux renseignés sur le système de justice canadien, sur leurs droits et obligations et sur les différentes carrières en droit. |
Justice Canada | Services internes | Réseaux, formation et accès aux services de justice (Volet appui aux communautés) | 762 000 $ |
152 400 $ (exclus les frais de locaux de TPSGC) |
105 865 $ | S.O. | S.O. |
Emploi et Développe-ment social Canada (EDSC) | Compétences et emploi | Fonds d'habilitation pour les CLOSM | 69 000 000 $ | 13 670 000 $ | 13 670 000 $ |
Les CLOSM sont mieux informées, plus compétentes, disposent de plus de ressources et sont mieux servies Les organismes bénéficiaires du Fonds d'habilitation appuient la combinaison des ressources et des efforts et permettent des approches participatives à l'échelle des communautés. Ils généreront 23 millions de dollars d'investissements additionnels en 2015-2016 pour appuyer le développement économique communautaire et des ressources humaines Les CLOSM utilisent cette capacité accrue pour renforcer leur communauté en agissant sur les enjeux de développement économique communautaire, ainsi que sur le développement des ressources humaines |
Le Fonds d'habilitation (FH) pour les CLOSM est le principal programme d'EDSC qui s'inscrit dans la Feuille de route 2013‑2018. Le programme représente une composante importante de la stratégie pangouvernementale pour les langues officielles et la dualité linguistique. En 2014-2015, le programme a continué à soutenir les opérations et les activités d'un réseau pancanadien de leaders en développement économique communautaire (DÉC) et en développement de ressources humaines (DRH) servant les CLOSM canadiennes. Il a soutenu les organisations qui composent ce réseau afin de résoudre les problèmes empêchant la croissance économique ou afin de résoudre ce qui empêche de capitaliser sur les opportunités qui se présentent en DÉC ou en DRH. Le FH soutient le Réseau de développement économique et d'employabilité du Canada (RDÉE Canada), l'organisme national de coordination pour les communautés francophones, et les 12 organismes provinciaux/territoriaux représentant les communautés francophones et acadienne à l'extérieur du Québec (le réseau RDÉE). Le FH soutient aussi la Corporation d'employabilité et de développement économique communautaire (CEDÉC) et son réseau de 9 bureaux situés à travers le Québec qui dessert la minorité d'expression anglaise. Le FH est le mécanisme clé du Ministère afin d'assurer qu'il soit conscient des besoins et des priorités des CLOSM en ce qui concerne le développement économique et des ressources humaines. Le gouvernement du Canada reconnait l'importance de renforcer la vitalité économique et la participation au marché du travail des communautés de langue officielle en situation minoritaire à travers des partenariats novateurs au niveau communautaire. Dans le cadre de la stratégie de la Feuille de route 2013-2018, le Fonds d'habilitation pour les CLOSM est mandaté afin de soutenir le leadership communautaire et la capacité locale visant à d'identifier les enjeux empêchant la croissance économique et de saisir des opportunités pour le développement qui se présentent et qui répondent aux besoins communautaires. Au cours de 2014-2015, les organismes partenaires du FH ont appuyé la croissance et le développement à travers la provision de conseils sur un éventail d'enjeux, notamment le développement d'affaires, l'accès au capital, les marchés en croissance, l'amélioration des communications, le développement des compétences, la recherche d'emploi et le développement des secteurs économiques (par ex., le tourisme). En travaillant en étroite collaboration avec les communautés qu'il sert, le FH et ses partenaires (par ex., la communauté d'affaires, les ministères fédéraux et provinciaux, les fournisseurs de service) ont mis en œuvre des services et des projets et ont créé des outils accessibles à l'ensemble des intervenants en DÉC. Vous trouverez ci-dessous des exemples concrets d'initiatives ayant eu lieu en 2014-2015 et qui répondent aux besoins liés à la formation et au développement des compétences. Ces initiatives ont été conçues dans le but de transférer aux travailleurs des CLOSM les compétences nécessaires leur permettant de trouver et de maintenir un emploi productif pour créer des opportunités de développement économique dans les CLOSM. Gouvernance renforcée et collaboration accrue Au cours de la dernière année, des efforts de collaboration entre les partenaires fédéraux et le réseau en développement économique communautaire et en développement des ressources humaines ont mené à une gouvernance renouvelée du FH et de ses réseaux. Le nouveau Réseau d'action économique (RAÉ) est un comité orienté vers l'action qui prône les échanges entre intervenants s'intéressant au DÉC et DRH. Les avis du comité aux différentes instances du RAÉ proviennent des organisations de recherche, de l'enseignement, d'experts-conseils, d'appui aux entreprises et d'autres services en développement économique incluant des milieux des affaires, et des différents paliers gouvernementaux). Les experts des ministères fédéraux et agences à vocation économique peuvent également être membres. Plus grand accent sur la prise de décision fondée sur les faits En 2014-2015, le FH a mis davantage l'accent sur la recherche et l'analyse des conditions économiques des CLOSM. Le programme a complémenté des sources existantes d'informations avec de nouvelles sources d'information. Grâce au programme du FH, les communautés ont obtenu un éventail d'outils leur permettant de s'autoévaluer et d'adapter leurs efforts selon les besoins communautaires. L'outil a aussi fourni aux organismes signataires et communautaires les moyens d'engager les CLOSM et de partager les informations avec le Ministère (EDSC) et leur marché du travail local. En 2014-2015, le programme a appuyé les autoévaluations communautaires dans 13 communautés. Ces autoévaluations ont identifié des priorités économiques et en ressources humaines, des opportunités et des défis pour les CLOSM, particulièrement dans quatre secteurs d'activités, qui comprennent la promotion de l'entrepreneuriat, la diversification économique, le marché du travail et le développement de la main-d'œuvre. En Nouvelle-Écosse, ces travaux ont engendré le développement de 25 projets économiques et en ressources humaines qui seront mis en œuvre pendant la durée de l'entente. Bien que les données du recensement fournissent de l'information de haut niveau et de qualité, elles ne permettent pas l'analyse d'informations locales sur les besoins et les défis affectant les marchés du travail des CLOSM. Pour fournir aux communautés de meilleures données sur les marchés du travail et la main d'œuvre dans le développement de leurs plans d'action, le programme a collaboré avec Statistique Canada pour développer des profils de compétences des CLOSM (l'offre et la demande) en utilisant une méthodologie axée sur l'équilibre des compétences (que l'Organisation de coopération et de développement économiques a développée). De plus, EDSC a collaboré avec Industrie Canada pour mettre à jour les données dans la base de données sur les collectivités (BDC), une ressource gratuite et en ligne qui fournit des données socioéconomiques et démographiques sur les communautés canadiennes. Les activités pour compléter la mise à jour des données dans la BDC sont actuellement en cours. Services offerts à davantage de CLOSM Les données préliminaires de 2014-2015 suggèrent que les réseaux RDÉE et CEDÉC ont servi plus de 48 000 clients. Ces services incluent des appuis directs aux chercheurs d'emplois, aux entrepreneurs locaux, aux immigrants qualifiés, aux familles et aux organismes communautaires. Pratiques exemplaires dans le réseau FH Réseau de développement économique et d'employabilité (RDÉE) Terre-Neuve-et-Labrador (TNL) En 2014-2015, le RDÉE TNL a comblé une lacune importante dans la capacité locale, à la suite de la fermeture de certains organismes de prestation de services de la Fédération des coopératives de TNL. Le RDÉE TNL a travaillé avec cet organisme pour fournir des appuis aux coopératives locales. Pour ce faire, le RDÉE TNL a développé sa capacité organisationnelle en offrant aux employés des formations spécifiques et, à un employé, une formation complémentaire pour les experts/formateurs. L'organisme a personnalisé toutes les directives pertinentes concernant leurs services afin de pouvoir mieux servir la population francophone à TNL. Le RDÉE TNL a été approché par un groupe de parents francophones voulant ouvrir une garderie locale d'expression française en utilisant le modèle coopératif. La garderie a ouvert ses portes et dessert les familles francophones et métisses au Labrador. Le RDÉE TNL continue à appuyer la coopérative pour assurer sa viabilité. L'initiative est une pratique exemplaire pour diverses raisons :
Cette initiative contribue à l'architecture d'alignement des programmes d'EDSC en contribuant à rendre le marché du travail plus efficace et la main-d'œuvre plus adaptable et plus inclusive. Réseau de développement économique et d'employabilité Île-du-Prince Édouard (RDÉE ÎPÉ) Inc. - « PERCÉ : une initiative qui facilite l'intégration des jeunes professionnels au marché du travail à l'ÎPÉ » Étant donné que la province de l'Île-du-Prince-Édouard, comme la plupart des provinces de l'Atlantique, fait face à une population vieillissante et éprouve des difficultés à retenir les jeunes professionnels, les employeurs n'ont pas toujours les compétences nécessaires pour occuper des postes et faire croître leurs entreprises. Le programme PERCÉ est un programme de stages d'été pour les étudiants de niveau postsecondaire (francophones et francophiles) de l'ÎPE qui permet à ceux qui sont dans leur dernière ou avant dernière année d'étude fréquentant une institution scolaire à l'extérieur de la province d'obtenir un emploi sur l'Île, tout en les aidant à découvrir les possibilités d'emploi et de carrière sur l'Île. Le programme offre des stages rémunérés aux étudiants d'expression française dans le domaine d'étude des individus et fournit aux étudiants des occasions d'explorer leur industrie et d'y créer des contacts professionnels. Il convient de noter que les anglophones unilingues peuvent également participer au programme, à condition qu'il n'y ait pas de candidat francophone qualifié pour le poste particulier. PERCÉ, qui est dans sa 12e année, réussit à rapatrier les jeunes professionnels francophones de l'Île. Les résultats obtenus par ce programme démontrent qu'il est un outil essentiel pour réduire l'exode des jeunes et pour aider à stabiliser le taux de population de la province. Après avoir évalué le succès du programme, l'organisme estime que plus de 80 % des participants ont trouvé un emploi sur l'Île à la suite de leur participation au programme. Alors que plus de 100 jeunes postulent au programme chaque année, il offrait traditionnellement 20 stages aux jeunes chaque été. En 2015‑2016, l'organisation créera 5 placements additionnels grâce au financement de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique et du gouvernement provincial, qui payeront une partie de chaque salaire (l'autre partie étant payée par les employeurs). La Société de développement économique de la Colombie-Britannique (SDÉCB) - « Capitaliser sur le bilinguisme francophone dans la province pour promouvoir le tourisme patrimonial » Le tourisme est un secteur économique clé en Colombie-Britannique qui, directement et/ou indirectement, soutient un éventail d'emplois à temps plein, à temps partiel, saisonniers et des entreprises à travers la province tout comme un éventail d'autres secteurs en importance produisant de précieuses retombées. Sur une base annuelle, le secteur du tourisme emploie plus de 127 000 personnes en Colombie-Britannique, génère plus de 13,4 milliards en revenus et contribue à plus de 1,2 milliard en recettes provinciales. Cependant, les besoins du marché du tourisme francophone en Colombie-Britannique sont grandissants et ce marché n'a toujours pas atteint son plein potentiel et reste à être pleinement exploité dans les stratégies touristiques provinciales. Bien que la Colombie-Britannique soit une destination populaire pour les touristes francophones du Canada, et à la suite de la création récente des vols directs entre la province et les marchés prioritaires comme Paris, Munich, Osaka et Tokyo (Haneda), la province prévoit un afflux de touristes parlant français dans la province ce qui peut représenter des millions de dollars en dépenses. Pour capitaliser sur cette nouvelle occasion d'affaires et afin de favoriser le rapprochement entre le marché du tourisme francophone et la stratégie touristique du ministère du Tourisme de la province, la SDÉCB a collaboré avec les responsables du tourisme régional ainsi qu'avec des organisations provinciales et nationales pour sensibiliser les intervenants à la valeur ajoutée du bilinguisme dans les initiatives touristiques de la province. À cet égard, la SDÉCB collabore avec les intervenants clés du développement économique (par exemple : le ministère provincial du tourisme, « l'Heritage Tourism Alliance », le programme des affaires francophones et la Société historique francophone de la Colombie-Britannique) à la conception/mise en œuvre de projets visant à tirer parti des occasions inexploitées afin de promouvoir et soutenir le tourisme francophone dans la province. Par exemple, un projet de brochure et de signalisation bilingue a été lancé dans cinq principaux sites historiques provinciaux (situés à Yale, Mission Hills, Victoria (2) et Kelowna) afin de soutenir l'afflux de touristes en provenance des marchés francophones et de contribuer à une expérience positive, et éventuellement prolongée, du visiteur. À son tour, ceci permettra de soutenir davantage le développement économique et social en Colombie-Britannique. Enfin, les activités récentes de promotion afin d'améliorer l'offre touristique bilingue dans la province ont abouti à des partenariats renforcés entre la SDÉCB et les principaux intervenants dans les domaines du tourisme culturel et patrimonial. La SDÉCB a achevé la production de capsules vidéo pour inviter les téléspectateurs à développer des produits et services touristiques visant à attirer des visiteurs francophones et francophiles en Colombie-Britannique. Puisque les activités de la SDÉCB sont étroitement liées aux principales stratégies provinciales en tourisme telles que « Destination BC » et « BC Job Plan » (qui visent à bâtir des collectivités fortes et inclusives dans toute la province), ces activités, qui reflètent la dualité linguistique du pays permettront de renforcer la position concurrentielle de la Colombie-Britannique, tout en aidant à attirer des visiteurs et en créant une expérience positive et accueillante pour les touristes canadiens et internationaux. En capitalisant sur le patrimoine francophone de la Colombie-Britannique et en intégrant des aspects bilingues dans les stratégies touristiques, la SDÉCB et ses partenaires contribuent à maximiser le potentiel touristique pour les touristes qui trouveront que la Colombie-Britannique est une destination accueillante pour un voyage personnel ou d'affaires. Cela contribue à renforcer l'avantage concurrentiel de la Colombie-Britannique dans son ensemble. Ces activités sont liées à d'autres efforts de la SDÉCB financés par l'Initiative de développement économique d'Industrie Canada. L'ensemble des quatre organismes signataires du FH ont reçu du financement pour soutenir le développement économique des communautés bilingues dans l'Ouest du Canada par la promotion et le soutien au tourisme bilingue - « Corridor touristique francophone de l'Ouest ». Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB) Inc. – « Le 5e Congrès mondial acadien 2014 – en Acadie des terres et forêts – Réunir les Acadiens du monde » Les Acadiens au Canada ont une fière histoire et un fort sentiment communautaire. Cependant, dans certains cas, ils font face à des défis dans la revitalisation de leurs économies locales. Les initiatives qui exploitent les marchés « acadiens » et leurs expériences culturelles uniques dans ces communautés peuvent avoir des répercussions positives sur le développement économique et de compétences pour la région. À cette fin, le CÉNB a soutenu le Congrès mondial acadien (CMA) 2014. Le CMA est un événement rassembleur international qui rapproche les Acadiens provenant de partout dans le monde afin de construire des relations durables et d'explorer les possibilités de développement. En 2014, le CMA a réuni trois régions (nord-ouest du Nouveau-Brunswick, le comté d'Aroostook dans le Maine et la municipalité régionale de comté du Témiscouata au Québec) pour travailler à la création d'un Congrès mondial acadien sans frontières. Le CÉNB a appuyé le CMA 2014, et plus précisément, le volet économique de cet événement en assignant un employé à temps plein à ce dossier, dossier ayant été reconnu comme la pierre angulaire de l'événement. Ce volet de la conférence a inclus le sommet économique, le Forum sur la gouvernance locale, le Forum sur le développement des coopératives, le sommet des femmes, la Conférence sur l'Agriculture et la transformation des aliments, la Conférence sur la foresterie, la Conférence sur l'énergie, la Conférence sur les exportations et le concours de Plans d'affaires. De plus, de nombreux outils pour promouvoir l'industrie du tourisme ont été développés, comme une carte touristique régionale, des clips audio, ainsi que des tournées culinaires. L'impact touristique de cet événement a représenté 11,3 millions alors que les dépenses associées à la planification de l'événement, sa coordination et sa mise en œuvre ont représenté des investissements dans l'économie locale d'une valeur de 17,1 millions de dollars. L'événement a eu un impact économique totalisant environ 28,4 millions de dollars, ce qui représente 345,5 années‑personnes en emplois directs. De plus, la mise en place d'une table des dirigeants des trois grandes régions fournira un mécanisme formel pour favoriser le développement des parties prenantes et assurera un impact durable du CMA 2014 pour les années à venir. La Corporation d'employabilité et de développement économique communautaire (CEDÉC) – « Revitalisation économique communautaire » De petites communautés urbaines et rurales doivent développer la capacité et obtenir les outils nécessaires afin de régénérer leurs économies locales. En réponse, la CEDÉC a continué à affiner son approche de planification et de développement de projet visant à revitaliser l'économie des petites communautés urbaines et rurales. Depuis 2010, la CEDÉC et ses partenaires ont travaillé avec les CLOSM de la Côte-de-Gaspé, au Québec pour « relancer » la croissance économique. L'approche est centrée sur l'engagement intensif, consistent et bilingue des citoyens et le renforcement des capacités au sein des municipalités dévitalisées. Grâce à l'aide de la CEDÉC, les citoyens peuvent non seulement consulter la population sur les besoins de développement, mais aussi participer pleinement à la planification et au développement de projets pour répondre à ces besoins. Ce processus permet aux citoyens de devenir les propriétaires du processus de développement et des agents actifs dans le domaine de l'innovation, du développement de la richesse et de la création d'opportunités économiques. Jusqu'à présent, la CEDÉC a aidé les communautés de Cascapédia-Saint-Jules, New Carlisle, Hope, Hopetown, Saint-Godefroi, Shigawake, Port Daniel, Barachois (Ville de Percé, Chandler et Gaspé) à créer des plans de revitalisation économique. Les plans de revitalisation que ces 10 petites communautés ont créés sont estimés avoir le potentiel de générer des investissements de plus de 13,1 millions de dollars dans l'économie gaspésienne. Des projets évalués à 3,3 millions de dollars ont été développés et les investissements confirmés dans des projets valent déjà près de 2,5 millions de dollars (au 31 mars 2015). La CEDÉC s'attend à ce que ces investissements croissent considérablement. Quelques exemples de projets notables générés par ces plans de développement incluent :
Le RDÉE Ontario s'est développé une solide réputation dans le domaine de l'intégration économique des immigrants en offrant une assistance et des services sur mesure pour le recrutement et l'intégration des immigrants francophones. Les services sont offerts non seulement aux nouveaux arrivants, mais aussi aux employeurs qui cherchent à développer les capacités spécifiques d'intégration des immigrants. Le RDÉE Ontario met en œuvre une gamme de services à cet égard, y compris :
Le financement de ces services provient de diverses sources (divers paliers de gouvernement, secteur privé), néanmoins, tous ont bénéficié, en totalité ou en partie, du financement du FH. |
Emploi et Développe-ment social Canada (EDSC) | Compétences et emploi | Initiative d'alphabétisation et d'acquisition des compétences essentielles dans les CLOSM | 7 500 000 $ | 1 500 000 $ | 1 277 166 $ |
Un réseau de partenaires, d'intervenants et d'employeurs qui est en mesure de répondre aux enjeux des compétences essentielles dans les CLOSM est créé Un projet de recherche qui vise à obtenir une meilleure compréhension de la relation entre les niveaux de compétences essentielles et la croissance économique dans huit CLOSM francophones situées dans trois provinces, l'Ontario, Terre-Neuve et la Saskatchewan, est en cours Un projet de recherche qui examine la relation entre l'investissement dans les compétences essentielles des travailleurs canadiens et le rendement des petites et moyennes entreprises situées dans des CLOSM est en cours Ces projets de recherche complémentaires mèneront, en 2014‑2015, à l'élaboration de stratégies et de solutions qui peuvent être mises en œuvre en réunissant des partenaires de communautés locales Un programme de formation pré-emploi sera traduit et adapté au contexte des CLOSM francophones |
En 2014-2015, les cinq projets actifs sous la Feuille de Route 2013-2018 ont atteint les résultats suivants : Réseau pour le développement de l'alphabétisme et des compétences (RESDAC) : Le RESDAC a sélectionné, rencontrés et documenté les études de cas de 6 sites d'expérimentation pour le projet. Les organisations et collèges sélectionnés, ainsi que leurs résultats sont :
Actions interculturelles de développement et d'éducation : Développer l'alphabétisme et les compétences essentielles des immigrants francophones L'organisme a lancé un appel d'offres en octobre 2014 pour recruter des centres de formation. Au mois de mars 2015, 485 participants avaient été recrutés pour l'étude et 114 participants faisaient partie du groupe témoin. Des partenariats existent dans cinq provinces et des ententes ont été signées avec : six partenaires au Québec, un partenaire en Saskatchewan, deux partenaires en Nouvelle-Écosse, trois partenaires en Ontario et un partenaire au Manitoba. Essential Skills Ontario (ESO) : Renforcer les communautés rurales du Canada Au cours de la dernière année, ESO a sélectionné et documenté les profils de 8 communautés francophones, deux à Terre-Neuve-et-Labrador (Labrador City et Port au Port), quatre en Ontario (Champlain, Chapleau, Hearst, et Kapuskasing) et deux en Saskatchewan (Gravelbourg et St‑Louis). Cette sélection et documentation des communautés sont disponibles sur le site internet du projet et clos ainsi la première partie du projet. Corporation au bénéfice du développement communautaire de Restigouche, au Nouveau-Brunswick : Littératie, compétences essentielles et performance en entreprises Des organismes représentant les CLOSM francophones ont été recrutés à Madawaska, au Nouveau-Brunswick, à North Bay et Timmins, en Ontario, et à East Interlake, au Manitoba. Ces organismes cherchent désormais à recruter des entreprises participantes. À ce jour, une entreprise d'East Interlake comptant 11 employés a été mobilisée. Pour ce qui est des organismes représentants les CLOSM anglophones au Québec, le recrutement et la formation ont été réalisés dans les régions de la Côte-Nord, de Manicouagan et de la Baie‑des-Chaleurs. Ces derniers cherchent des entreprises qui pourraient participer au projet. Alliance québécoise d'apprentissage essentiel (QELA) : Programme de formation professionnelle en alternance travail-études sur les compétences essentielles au travail destiné à pourvoir des postes dans les secteurs où la demande est élevée À ce jour, une étude de cas exhaustive a été réalisée dans le cadre de ce projet. Cette dernière confirme le besoin en main‑d'œuvre du secteur et l'approche possible avec les CLOSM anglophone du nord du Québec. La QELA travaille avec PASCAN Aviation Inc., Air Inuit, Air Creebec, Exact Air, la Commission scolaire crie, l'Administration régionale crie et la Corporation d'employabilité et de développement économique communautaire pour offrir des formations techniques et des formations de pilotage, des programmes d'alternance travail-études, et des possibilités d'emploi. |
Emploi et Développe-ment social Canada (EDSC) | Développement social | Initiative de partenariat social dans les CLOSM | 4 000 000 $ | 800 000 $ | 0 $ | Un réseau d'intermédiaires (partenaires) sera identifié pour leurs capacités d'obtenir des fonds d'autres sources, sur une période de plusieurs années. Les intermédiaires sélectionnés en 2014-2015 distribueront les ressources combinées du gouvernement fédéral et des partenaires à des organisations locales pour des activités communautaires qui répondent aux défis sociaux locaux |
L'approche préconise que l'intermédiaire développe des partenariats élargis et consulte ses réseaux afin de déterminer les besoins de sa communauté, puis qu'il redistribue les fonds mis en commun aux projets prioritaires selon un processus ouvert et transparent. Puisque c'est la première fois que l'on met en œuvre ce modèle, EDSC a veillé à établir des partenariats solides et positifs entre les organismes clés des CLOSM en tant que bases pour des rôles clairs et définis, avec des modèles complets à mettre en œuvre dans leurs communautés. Bien que les deux groupes aient prudemment démontré leur inquiétude vis-à-vis des exigences en matière de financement, ils sont prêts à fixer des cibles atteignables pour leurs communautés respectives, reconnaissant que les communautés auront besoin d'aide pour établir des partenariats et en recevront par le fait même. Les organismes des CLOSM ont activement participé avec EDSC à l'élaboration des propositions afin que les activités puissent débuter rapidement et en toute clarté une fois que les ententes seront signées. Les propositions sont avancées et seront prêtes à être présentées au début de 2015‑2016, l'engagement précoce des réseaux des intervenants étant bien amorcé et les communautés étant prêtes à participer. EDSC se joindra aux réseaux communautaires existants, qui seront utilisés comme fondement pour ce nouveau travail. Les deux organismes voient un potentiel significatif pour le développement et le changement au moyen du modèle intermédiaire et de l'expansion des partenariats non traditionnels. La totalité du budget de 4 millions de dollars sera allouée aux projets et devra être dépensée pendant la durée de la Feuille de route 2013-2018. |
Industrie Canada | Développement économique communautaire | Initiative de développement économique (IDE) (Opérations régionales) | 1 600 000 $ | 390 000 $ |
364 062 $ Fonctionnement et entretien (SPS) |
Compréhension accrue des enjeux de développement économique des CLOSM 4 rencontres avec les comités de suivi francophone et anglophone tenues 6 études financées ou/et entreprises en collaboration avec les CLOSM, les agences de développement régional et les autres ministères en vue d'approfondir la compréhension des enjeux reliés à des aspects spécifiques (tourisme, entrepreneuriat, etc.) |
Recherche Dans le cadre du Programme de recherche de l'IDE, 11 études et analyses ont été financées. Ces projets s'inscrivent dans le plan de recherche de l'IDE et ont été effectués en collaboration avec les organismes des CLOSM tels que RDÉE Canada, CEDÉC, la FCFA, des instituts de recherche tels que l'Institut de recherche sur les minorités linguistiques ou des think tanks tels que le Conference Board of Canada. Les enjeux abordés découlent des discussions et des décisions effectuées dans le cadre des comités de suivi francophone et anglophone. C'est ainsi qu'en 2014-2015, ont été abordés, entre autres, les questions telles que le soutien aux entreprises coopératives, la politique visant la promotion de l'entrepreneuriat incluant l'intégration économique des immigrants, l'impact de la migration jeunesse sur la vitalité des CLOSM et l'importance des activités d'exportation des PME francophones au Canada. Consultation Cette année, les journées de dialogue avec les CLOSM ont été tenues le 20 janvier 2015 pour les francophones à Ottawa et le 3 février 2015 pour les anglophones du Québec à Montréal. Les journées de dialogue ont permis à plus d'une centaine de participants d'échanger sur les modalités et les mesures de rendement entourant l'IDE, de poursuivre la réflexion sur les diverses orientations stratégiques mises de l'avant par les CLOSM (Plan canadien de développement économique pour les CLOSM 2015-2020) et de participer à des ateliers thématiques tels le tourisme, la jeunesse, les coopératives. Cela a permis de cerner les enjeux et les défis du développement économique des CLOSM. Résultat atteint : Meilleure compréhension des questions économiques des CLOSM Les agences de développement régional et les comités de suivi ont participé à l'identification de thématiques et d'enjeux devant faire l'objet de recherche ou de discussions lors des Journées de dialogue. Cette collaboration a été cruciale à la réussite de ces Journées de dialogue. Ces occasions d'échanges renforcent les connaissances au sujet des enjeux et défis en matière de développement économique pour les CLOSM et facilitent la mise en place de programmes, services et politiques axés sur les besoins immédiats des CLOSM. La collaboration rapprochée avec les CLOSM et la sensibilisation des partenaires fédéraux face aux besoins de recherches en matière de développement économique des CLOSM ont créé une plus grande cohésion des objectifs de recherches. |
Initiative fédérale de développe-ment économique dans le nord de l'Ontario (FedNor) | Développement économique communautaire | Initiative de développement économique (IDE) | 4 450 000 $ | 1 115 000 $ |
364 600 $ subventions et contributions (FedNor) 67 669 $ F&E salaires seulement* (FedNor) Note : * Sont exclus la prime de locaux de TPSGC et RASE. |
Capacités renforcées, nouvelles compétences et partenariats développés 13 projets financés Un effet de levier de 1:1,3 (Pour chaque dollar investi par l'Initiative de développement économique, il est anticipé que 1,30 $ seront obtenus d'autres sources) 145 partenariats créés et/ou maintenus |
Dans le cadre de l'IDE du Nord de l'Ontario, gérée par FedNor :
Parmi les résultats prévus identifiés pour les dix-neuf projets IDE approuvés en 2014-2015 :
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Développe-ment économique Canada (DEC) pour les régions du Québec |
Programme de développement économique du Québec Soutien ponctuel ou ciblé |
Initiative de développement économique (IDE) | 10 200 000 $ | 2 660 000 $ | 1 720 489 $ |
Valeur des investissements totaux générés dans les CLOSM grâce à l'IDE Cible (au 31 mars 2015) : 6,8 millions de dollars Pourcentage des CLOSM qui bénéficient d'un soutien ponctuel grâce à l'IDE
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Résultat final : Valeur des investissements totaux générés dans les collectivités La somme des coûts totaux des projets ayant eu des dépenses en 2013-2014 et 2014-2015. Résultat : 16 346 528 $ Résultat intermédiaire : Pourcentage des collectivités appuyées qui bénéficient d'un soutien ponctuel Le nombre de collectivités uniques ayant reçu une aide financière en 2014-2015 sur le nombre de collectivités visées par l'initiative, exprimé en pourcentage Résultat (provisoire) du RMR 2014-2015 : 23 % |
Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) | Développement des entreprises | Initiative de développement économique (IDE) | 6 200 000 $ | 1 470 000 $ | 853 337 $ |
Nombre de projets : 8 Nombre de partenariats : 12 Effet de levier de 35 % |
La promotion de l'IDE s'est poursuivie dans plusieurs CLOSM du Nouveau-Brunswick, de l'Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse au cours des deux premiers trimestres de 2014‑2015 et 21 projets ont été approuvés, ce qui représente des engagements de 1 227 798 $. |
Agence fédérale de développe-ment économique pour le Sud de l'Ontario (FedDev Ontario) |
Développement économique communautaire Communautés de langue officielle en situation minoritaire |
Initiative de développement économique (IDE) | 4 450 000 $ | 1 074 050 $ | 1 114 865 $ |
Offrir aux CLOSM l'accès à des possibilités économiques susceptibles de les aider à bien s'implanter Nombre de projets financés : 5 Nombre de partenariats établis grâce au financement de l'IDE : 5 Valeur en dollars de l'appui de tiers découlant du financement de l'IDE : 575 000 $ |
Avec le nouveau lancement de l'IDE en février 2013, l'année 2014‑2015 visait principalement les activités de sensibilisation auprès des communautés de langues officielles en situation minoritaire dans le Sud de l'Ontario afin d'encourager l'élaboration de projets pour cette nouvelle ronde de financement de programme. Découlant de ces activités, FedDev Ontario a approuvé cinq projets en 2014‑2015, pour un engagement total de près de 3,7 millions de dollars. Ces projets améliorent l'accès à la formation et aux services aux entreprises et à l'entrepreneuriat, accroissent l'accès au capital et appuient les partenariats de recherche appliquée pour les entrepreneurs francophones nouveaux et existants. De plus, un projet de stage appuiera l'embauche des jeunes francophones, leur permettant d'acquérir une précieuse expérience de travail tout en fournissant aux petites et moyennes entreprises, ainsi qu'aux organisations communautaires francophones, l'accès à des travailleurs formés et qualifiés. |
Diversification de l'économie de l'Ouest Canada (DEO) |
Développement des entreprises et innovation Croissance économique des collectivités |
Initiative de développement économique (IDE) | 3 200 000 $ | 740 000 $ | 523 590 $ |
Capacités, nouvelle expertise, et partenariats développés Objectifs : 4 projets financés 20 partenariats établis ou maintenus 5,1 millions de dollars ou effet de levier de 83 % |
Diversification de l'économie de l'Ouest Canada a approuvé deux projets de l'IDE en 2013‑2014 et un projet en 2014‑2015. Ces projets ont commencé à montrer des résultats immédiats en 2014‑2015 et aideront les communautés francophones et leurs entrepreneurs à augmenter leur visibilité pour attirer des entreprises, rejoindre de nouveaux marchés et développer l'entreprenariat. Résultat immédiat de l'IDE « Capacités, nouvelle expertise et partenariats développés » : 72 |
Agence canadienne de développe-ment économique du Nord (CanNor) |
Développement économique Développement communautaire |
Initiative de développement économique (IDE) | 400 000 $ | 80 000 $ | 74 135 $ | Le financement prévu devrait être accordé en 2014‑2015 au moyen d'un processus d'appel de propositions | Un soutien a été octroyé à Carrefour Nunavut afin d'examiner l'industrie de la construction résidentielle et commerciale à Iqaluit de manière à identifier quels sont les services qui ne sont pas offerts par les compagnies locales et qui doivent donc être importés de l'extérieur du Territoire. Les résultats sont disponibles en français et en anglais afin d'en assurer l'accessibilité, spécialement parmi les compagnies francophiles. |
Total | 1 124 037 385 $ | 228 856 203 $ | 217 871 504 $ |
* Dans le cadre de la Feuille de route 2013-2018, le gouvernement du Canada, par l'entremise de Citoyenneté et Immigration Canada, investira 29,4 millions de dollars pour l'initiative « Immigration vers les communautés de langue officielle en situation minoritaire ». Il y a un écart de 100 000 $ entre ce montant et le montant du financement de Citoyenneté et Immigration Canada annoncé dans le document public de la Feuille de route 2013‑2018 en mars 2013. Cette modification a été apportée à la suite d'une révision budgétaire et n'aura aucune incidence sur la capacité de Citoyenneté et Immigration Canada d'offrir ses services aux communautés de langue officielle en situation minoritaire, conformément à la Feuille de route 2013-2018. Le même appui sera offert et les mêmes résultats seront atteints.