Notes d’allocution pour l’honorable Bardish Chagger, comparution devant le Comité permanent des finances (FINA) concernant les dépenses gouvernementales, l’Organisme UNIS et la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant

Chambre des communes, 16 juillet 2020. La version prononcée fait foi.

Début

Merci, Monsieur le Président.

J’aimerais commencer par remercier les membres de ce Comité pour leur travail constant en ces temps extrêmement difficiles et sans précédent.

Je tiens également à vous remercier de m’avoir invitée aujourd’hui à parler des mesures que nous avons prises en tant que gouvernement pour soutenir les jeunes Canadiens pendant la pandémie de COVID-19.

Je suis accompagnée aujourd’hui de la sous-ministre déléguée principale, Gina Wilson, que j’appellerai ma sous-ministre à partir de maintenant.

La pandémie de COVID-19 a profondément bouleversé le quotidien de tous les Canadiens, et a touché de manière disproportionnée les plus vulnérables. Les jeunes ne font pas exception.

Monsieur le Président, les Canadiens vivent des difficultés…

Dans la circonscription de Waterloo où j’ai été élue et que je représente, il y a trois établissements d’études postsecondaires. Je sais de la source même que les étudiants sont confrontés à des défis uniques durant cette pandémie – qu’il s’agisse de leurs études, des perturbations dans les possibilités d’emploi, de leur stage ou de leur programme coopératif. Comme la plupart des Canadiens, ils vivent dans l’incertitude quant à ce qui s’en vient.

Lorsque la pandémie s’est déclarée, afin de répondre aux besoins des étudiants, notre gouvernement a agi immédiatement en décrétant un moratoire sur le remboursement des prêts d’études canadiens, notamment par l’exemption des intérêts.

Puis, en avril, le premier ministre a annoncé près de 9 milliards de dollars pour les étudiants et les jeunes, ce qui comprend la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants.

Nous avons également :

Dans le cadre de cet ensemble de mesures de soutien aux étudiants et aux jeunes, le gouvernement du Canada a créé la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant.

Lors de la mise en place de cette bourse, la pandémie avait déjà bouleversé notre réalité et provoqué nombre de défis majeurs.

Tout d’abord, alors que le pays était en confinement, les étudiants de niveau postsecondaire et les jeunes diplômés ont été confrontés à des défis sans précédent. Au printemps, l’incertitude économique était plus grande et il est devenu évident que les étudiants peineraient à trouver un emploi pendant l’été. Un emploi qui serait crucial pour aider à payer leurs études l’automne venu, à rembourser une dette étudiante ou à payer les dépenses connexes comme le logement ou l’électricité.

Ensuite, bon nombre d’organismes sans but lucratif nous ont dit qu’ils vivaient une crise, qu’ils peinaient à offrir des services à leur collectivité. Près de la moitié d’entre eux avaient des difficultés à recruter des bénévoles, alors même que les besoins pour leurs services augmentaient.

Les lignes directrices de la sécurité publique exigeant la distanciation physique, beaucoup d’organismes sans but lucratif ont dû trouver de nouvelles façons de recruter des bénévoles tout en continuant à soutenir leur collectivité dans le contexte de la COVID-19.

Enfin, des étudiants nous ont aussi dit très clairement qu’ils veulent travailler, mais qu’ils veulent aussi servir leur collectivité.

Monsieur le Président, nous avons vu les Canadiens, y compris les jeunes, retrousser leurs manches : pour s’assurer du bien-être de voisins aînés, effectuer la livraison d’épicerie, aider les gens autour d’eux à entrer en contact avec leurs proches grâce à la technologie. Les Canadiens ont montré leur engagement les uns envers les autres, ils étaient présents pour aider au moment où c’était nécessaire. **

Au cœur de cette réalité, nous avons établi des objectifs stratégiques globaux pour cette bourse pendant la crise. Nous nous sommes efforcés d’offrir offrira aux étudiants un moyen de servir leur collectivité et d’acquérir des compétences, tout en reconnaissant leur contribution et en appuyant la poursuite de leurs études postsecondaires.

Par cette bourse, le gouvernement aide simultanément les étudiants et les organismes sans but lucratif.

Il était important pour moi que la conception du programme reflète la diversité de notre pays et qu’il soit inclusif pour les étudiants, peu importent leurs habiletés, leur région ou leur situation socio-économique. J’ai fait en sorte qu’un large éventail d’étudiants et d’organismes puissent participer à cette nouvelle initiative.

Compte tenu de la portée et de l’ampleur du programme, conclure une entente de contribution avec une tierce partie était la meilleure approche pour garantir que les étudiants et les organismes sans but lucratif recevraient le plus rapidement possible le soutien dont ils ont besoin.

Monsieur le Président, j’aimerais qu’il soit noté que l’administration de ce programme a conclu une entente de contribution, et non pas un contrat comme l’opposition continue de laisser entendre, avec l’organisme de bienfaisance UNIS.

Une entente de contribution a permis au Ministère de bénéficier de la capacité numérique et du réseau d’un organisme national afin de mettre rapidement sur pied le programme de BCBE.

L’administration non partisane et professionnelle du programme a fait la recommandation claire voulant que UNIS était l’organisme capable de gérer ce programme dans les délais requis.

Monsieur le Président, vous le savez, l’organisme UNIS ne gère plus le programme de BCBE.

Des dizaines de milliers d’étudiants et des centaines d’organismes sans but lucratif avaient fait connaître leur intérêt pour ce programme novateur. Il est malheureux et regrettable que ces stages soient pour le moment suspendus. Nous savons que ce processus n’était pas parfait et nous demeurons déterminés à offrir ce soutien supplémentaire aux étudiants et aux organismes sans but lucratif. Nous travaillons jour et nuit pour trouver une nouvelle façon d’offrir le programme.

L’objectif de notre gouvernement demeure le même : relier les compétences et les capacités que les jeunes souhaitent acquérir et renforcer aux possibilités de bénévolat, afin qu’ils puissent prendre soin de leur collectivité.

Conclusion

Monsieur le Président, je représente la voix des jeunes Canadiens à la table du Cabinet. Je suis résolue à offrir aux étudiants et aux jeunes le soutien et les possibilités nécessaires. Lorsqu’on donne aux jeunes la possibilité de réussir, c’est notre pays tout entier qui en bénéficie. Et cela a toujours été ma priorité.

Les mesures que j’ai mentionnées ont été nécessaires pour soutenir les étudiants et les jeunes pendant cette crise.

Merci de votre attention. Je suis heureuse à répondre à vos questions.

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2020-11-09