Vidéo – Trois nouvelles installations artistiques dans la capitale du Canada
Transcription de la vidéo – Trois nouvelles installations artistiques dans la capitale du Canada
Durée de la vidéo : 00:04:49
[Appel et Réponse]
Erin McCluskey : [Traduit de l'anglais] Pour moi, faire des murales est une sorte d’excuse pour injecter de la couleur dans le paysage urbain.
Je trouve que c’est vraiment chouette d’injecter ces couleurs qui ne se trouvent peut-être pas dans la nature de la ville, et faire une sorte d’explosion de couleurs dans une zone. De la couleur pour l’amour de la couleur, pour offrir au regard une pause de tout ce gris monotone.
Émilie Proux : L’art dans un milieu urbain comme ici, c'est vraiment important parce que ça donne un petit peu de poésie à l'espace urbain.
S'il y a des détails auxquels je veux que les gens portent attention, en fait, c'est vraiment la nature et j'ai voulu dans l'espace urbain, remettre de la verdure, même si c'est un peu artificiel.
Meegan Lim : [Traduit de l'anglais] Bonjour, je m’appelle Meegan Lim. Je suis l’illustratrice de Des nageoires aux plumes qui est maintenant installé sur la passerelle Corktown.
Lorsque je crée de l’art public en particulier, ce que j’ai à prendre en considération lorsque je crée, surtout lorsque c’est à l’extérieur je fais attention à l’environnement et à la façon dont l’espace est utilisé.
Erin McCluskey : [Traduit de l'anglais] Ce que j’aime dans une d’art que l’on rencontre souvent, c’est de trouver des petites choses chaque fois qu’on la regarde.
Donc, si vous êtes à l’arrêt d’autobus de l’autre côté de la rue et que vous regardiez cette murale, peut-être qu’un jour vous vous concentreriez sur la forme de couleur crème avec le point orange sur le fond bleu.
Et le lendemain, peut-être que cette forme verte avec des lignes crème attirerait votre attention. Il y a donc toujours quelque chose de nouveau, et vous pouvez en quelque sorte vous y perdre.
Émilie Proux : Mon processus créatif pour moi souvent je vais penser à des choses que j'ai envie d'illustrer, des choses qui me tiennent plus à cœur.
Souvent, je vais chercher l'inspiration dans la nature. Comme je fais de l'illustration, je me base souvent sur c'est souvent un rapport texte-image.
À partir de ça, je pars en esquisse, je fais des pages d'esquisses avant de trouver quelque chose qui m'intéresse.
Meegan Lim : [Traduit de l'anglais] L’aspect de la création artistique pour le grand public que j’aime le plus, c’est d’avoir une sorte de représentation d’une certaine manière.
J’adore l’art de créer de l’art. J’adore faire travailler mes compétences créatives, mais le fait que ça résonne vraiment auprès des gens est vraiment la cerise sur le gâteau.
C’est quelque chose que j’ai découvert quand je présente mon travail même s'il s'agit d'un sujet très personnel, ça résonnera avec quelqu’un.
Émilie Proux : Puis aussi, ce qui est intéressant avec l'art urbain, c'est que c'est accessible à tout le monde, dans le sens que t'as pas besoin d'aller dans un musée, puis c'est aussi sur le chemin des passants. Donc tout le monde peut vraiment apprécier l'art dans l'espace urbain.
Erin McCluskey : [Traduit de l'anglais] Appel et réponse, pour moi, a immédiatement évoqué l’idée des animaux. J’ai choisi les oiseaux, parce que je pense que les oiseaux sont la créature que nous entendons le plus souvent communiquer.
Donc, mon cri d’oiseau préféré est celui de la tourterelle triste et je l’entendais beaucoup en grandissant à Ottawa. C’est ainsi que j’ai choisi les tourterelles tristes.
Émilie Proux : J'aimerais que les visiteurs retiennent de mon œuvre qu'on peut avoir un impact sur notre environnement, qu'on doit faire attention à ce qui nous entoure pour avoir un meilleur futur.
Erin McCluskey : [Traduit de l'anglais] Pour moi l’art est, peut être quelque chose de méditatif. J’espère donc que les gens, en regardant cette murale, oublient pour un instant leur journée bien remplie. Peut-être que la couleur leur permet de méditer, ou passer un moment calme.
Meegan Lim : [Traduit de l'anglais] Au bout du compte, je vois mon œuvre, une fois installée, comme une interruption de la journée typique de quelqu’un parce que c’est quelque chose de nouveau. Lorsque vous voyez quelque chose de nouveau dans votre quartier, vous vous arrêtez. J'espère que c’est une bonne chose quand les gens voient mon œuvre! C’est à moi de m’assurer que c’est positif, même si l’œuvre est un peu introspective ou triste.
Peu importe l’œuvre, l’intention est là, et j’espère qu’elle finira par devenir une partie de leur quotidien, devient un point de référence pour rencontrer quelqu’un pour le dîner, « Je te rencontre à l’escalier ou la murale. »
Ça fini par faire partie du lieu, et je trouve que c’est un des aspects amusants de l’art public.