À propos de John Turner
Biographie du très honorable John Napier Wyndham Turner, C.P., C.C., c.r.
« Dans toute démocratie, il y a toujours un tir à la corde entre les politiques visant l’égalité et celles visant l’excellence. Je suis convaincu que le Canada peut atteindre à la fois l’égalité et l’excellence. »
Avocat et homme politique accompli, John Turner était reconnu pour son intégrité personnelle et son engagement envers la démocratie. Au cours des trois décennies où il a servi dans la fonction publique en qualité de ministre, chef de l'opposition et 17e premier ministre du Canada, il s'est consacré sans relâche à la défense des valeurs et des principes canadiens.
Né en 1929, à Surrey, en Angleterre, M. Turner déménage au Canada à un jeune âge et passe son enfance à Rossland, en Colombie Britannique, et à Ottawa. Athlète talentueux, il bat des records et se distingue en tant que sprinteur sur piste, allant jusqu’à se qualifier pour faire partie de l’équipe olympique canadienne de 1948. Après un séjour à l’Université de la Colombie Britannique et l’obtention d’une bourse de la fondation Cecil Rhodes, il obtient un baccalauréat en droit jurisprudentiel de l’Université d’Oxford, en Angleterre.
Il rentre ensuite au Canada pour y pratiquer le droit, et vers la fin des années 1950, il commence à travailler avec le Parti libéral. Élu comme député libéral en 1962, il se joint au Cabinet de Lester B. Pearson, puis, lorsque Pierre Trudeau est au pouvoir, il occupe des postes de haut rang, comme ministre de la Justice (1968-1972) et ministre des Finances (1972-1975).
Il quitte la politique en 1975 et retourne au droit des sociétés. De retour en politique en 1984, après le départ à la retraite de Pierre Trudeau, M. Turner prend les rênes du Parti libéral et devient le 17e premier ministre du Canada. Il demande à la gouverneure générale Jeanne Sauvé de convoquer une élection en septembre 1984. M. Turner est défait lors de cette élection, mais au cours de son bref mandat, de juin à septembre 1984, il veille au maintien de la stabilité et à la continuité des activités du gouvernement du Canada durant une période de transition difficile.
M. Turner devient chef de l’opposition jusqu’en 1990, puis se retire de la scène politique en 1993. Tout au long de sa carrière politique, il a été reconnu pour son travail acharné et son professionnalisme, ainsi que le respect authentique qu’il vouait à ses collègues parlementaires de tous les partis. Il est retourné à la pratique privée en tant qu’avocat jusqu’à son départ à la retraite, en 2013, mais a continué de jouer un rôle de conseiller politique. Ses nombreuses réalisations dans les domaines de la politique et du droit ont été reconnues par une nomination à titre de Compagnon de l’Ordre du Canada, en 1994.
« À la base, la démocratie ne repose-t-elle pas sur la confiance que nous accordons à nos prochains? »
Détails de la page
- Date de modification :