La protection de récifs d’éponges siliceuses datant du Jurassique : une autre étape vers la réalisation des objectifs de conservation marine du Canada

Communiqué de presse

Vancouver (Colombie-Britannique) - L’honorable Dominic LeBlanc, c.p., c.r., député et ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, a annoncé la mise en place de la nouvelle aire marine protégée des récifs d’éponges siliceuses du détroit d’Hécate et du bassin de la Reine-Charlotte afin de protéger cet environnement marin important et unique à l’échelle mondiale, qui abrite des habitats essentiels pour la faune marine.

L’aire marine protégée des récifs d’éponges siliceuses du détroit d’Hécate et du bassin de la Reine-Charlotte est située entre Haida Gwaii et la partie continentale de la Colombie-Britannique, dans la zone de gestion intégrée de la côte nord du Pacifique (ZGICNP), qui abrite plusieurs anciens récifs d’éponges uniques au monde. Les quatre récifs sont constitués de grandes colonies d’éponges siliceuses qu’on estime âgées de 9 000 ans et que l’on croyait disparues dans le monde entier. Les éponges siliceuses, de nature très fragile, mettent plusieurs centaines d’années à se rétablir des dommages qu’elles subissent et sont susceptibles de subir des répercussions importantes découlant d’activités humaines menées dans le secteur et ses environs. Elles offrent également un service essentiel de filtration de l’eau, en plus de servir de refuge, d’habitat et de zone d’alevinage à de nombreuses espèces aquatiques, notamment des sébastes, des poissons et des mollusques et crustacés.

Le ministre LeBlanc était accompagné de Kim Conway de Ressources naturelles Canada et de Manfred Krautter de l’Université de Stuttgart, ayant tous deux fait partie de l’équipe de scientifiques, qui ont exploré les récifs tout en cartographiant le plancher océanique. Entre autres, la Société pour la nature et les parcs du Canada et la B.C. Seafood Alliance faisaient également partie des intervenants présents, qui ont travaillé ensemble pour assurer la préservation de ces caractéristiques océaniques uniques.

Il s’agit d’un autre pas vers l’atteinte des objectifs de conservation marine du gouvernement du Canada, à l’échelle nationale et internationale, soit la protection de 5 % des zones côtières et marines d’ici 2017, et de 10 % d'entre elles d’ici 2020. En novembre 2016, la nouvelle zone de protection marine d’Anguniaqvia Niqiqyuam a été désignée dans la baie Darnley (Territoires du Nord-Ouest) et en décembre 2016, le gouvernement a proposé la désignation du banc de Sainte-Anne comme zone de protection marine.

Dans le cadre du plan du Canada pour atteindre ses objectifs, le gouvernement du Canada continuera à établir des zones de protection marine à la fois dans les zones extracôtières et dans les zones qui subissent actuellement des pressions d'origine anthropique, et à déterminer les autres mesures de conservation efficaces par zone, actuelles et nouvelles, qui jouent un rôle important dans la conservation de nos océans. Le gouvernement du Canada examine également d’autres façons de mettre à jour la Loi sur les océans afin de faciliter le processus de désignation des zones de protection marine, sans toutefois négliger la recherche scientifique et la possibilité, pour les intervenants, les peuples autochtones et le public, de fournir des commentaires.

Légende de la photo : Le 16 février 2017, le ministre LeBlanc annonce la désignation des récifs d’éponges siliceuses du détroit d’Hécate et du bassin de la Reine-Charlotte Sound comme zone de protection marine.

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Le 16 février 2017, le ministre LeBlanc annonce la désignation des récifs d’éponges siliceuses du détroit d’Hécate et du bassin de la Reine-Charlotte Sound comme zone de protection marine.

Citations

« L’existence de ces récifs préhistoriques met de l’avant l’impérieuse nécessité de préserver ces trésors, qui sont uniques à l’échelle mondiale et si importants sur le plan écologique. La zone de protection marine des récifs d’éponges siliceuses du détroit d’Hécate et du bassin de la Reine-Charlotte constitue un excellent exemple de ce qu’il est possible d’accomplir lorsque toutes les parties intéressées collaborent en vue d’assurer une gestion efficace des océans et de veiller à la conservation marine. »

L’honorable Dominic LeBlanc, c.p., c.r., député et ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

« Depuis plus de 16 ans, les Canadiens sont captivés par l’histoire de la “mer de verre” qui se trouve dans les profondeurs de l’océan Pacifique, au large de la côte de la Colombie-Britannique. Ces anciens récifs d’éponges siliceuses, que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde et qui ont été découverts par hasard pendant la cartographie du plancher océanique en 1987, nous ramènent à l’ère jurassique, lorsque les dinosaures régnaient sur Terre. La Société pour la nature et les parcs du Canada se réjouit de voir les récifs d’éponges siliceuses du Canada enfin protégés grâce à une zone de protection marine désignée en vertu de la Loi sur les océans du Canada. Les récifs d’éponges siliceuses servent d’habitat à de nombreuses espèces importantes sur le plan écologique et commercial, comme les crevettes tachetées et le sébaste. Ils sont également extrêmement fragiles et nécessitent la protection la plus rigoureuse. Nous sommes très heureux de voir le gouvernement du Canada s’acquitter de son obligation internationale de protéger ces récifs uniques au monde afin qu’ils demeurent une source d’émerveillement pour les générations à venir. »

Sabine Jessen – directrice, Programme des océans de la Société pour la nature et les parcs du Canada

« Les pêcheurs de la Colombie-Britannique ont protégé ces récifs anciens grâce à des mesures volontaires et obligatoires depuis 2000, c’est pourquoi, aujourd’hui, on appuie complètement leur désignation comme ZPM en vertu de la Loi sur les océans. Nous sommes toujours engagés à assurer la conservation et une bonne gestion. »

Christina Burridge, directrice administrative, B.C. Seafood Alliance

Faits en bref

  • La zone de protection marine des récifs d’éponges siliceuses du détroit d’Hécate et du bassin de la Reine-Charlotte a été désignée avec la participation des peuples autochtones, d’organismes gouvernementaux fédéraux et provinciaux, de l’industrie et d’organismes de conservation.
  • Elle comprend trois zones distinctes qui offrent différents niveaux de protection; les mesures de protection les plus rigoureuses sont appliquées aux zones en ayant le plus besoin.
  • Les zones sont conçues pour permettre certaines activités compatibles avec les objectifs de conservation de l’aire marine protégée, ce qui permet à des systèmes aquatiques entièrement fonctionnels et à des communautés humaines de coexister en toute harmonie.

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