Protection des épaulards résidents du Sud

Document d'information

Ce que nous avons accompli, ce qui est nouveau

CE QUE NOUS AVONS ACCOMPLI CE QUI EST NOUVEAU

Accroître la disponibilité des proies et protéger l’habitat

Impossé de nouvelles fermetures de pêche en mai 2018, et réduit l’ensemble des pêches au saumon quinnat jusqu’à 25 à 35 % pour la saison de pêche de 2018 en vue d’accroître la disponibilité des proies dans trois zones clés où s’alimentent les épaulards résidents du Sud : le détroit de Juan de Fuca, les îles Gulf, l’embouchure du fleuve Fraser.  

Pris un arrêté visant l’habitat essentiel pour les eaux transfrontalières  du sud de la Colombie-Britannique, notamment le sud du détroit de Georgie, le détroit de Haro, et le détroit de Juan de Fuca en 2009.

Continuer à identifier dans le projet d’une stratégie de rétablissement modifiée, une nouvelle zone d’habitat essentiel (habitat nécessaire pour assurer la survie et le rétablissement des épaulards résidents du Sud) au large des côtes du sud-ouest de l’île de Vancouver, et qui a été incluse dans le registre public de la LEP pour une période de commentaires de 60 jours débutant le 4 septembre 2018 et se terminant le 3 novembre 2018. 

Envisager davantage de réductions des niveaux globaux des pêches au saumon quinnat pour la saison de pêche 2019.

Consentir des investissements pour reconstituer et protéger de façon stratégique les stocks de saumon quinnat.

Réduire les perturbations

Modifié le Règlement sur les mammifères marins en juillet 2018 pour y inclure des distances d’approche minimales obligatoires. Pour les épaulards du Pacifique, cela signifie que les navires doivent rester à 200 mètres de distance.

Établi un partenariat avec le programme Enhancing Cetacean Habitat and Observation (ECHO) de l’Administration portuaire de Vancouver Fraser, les intervenants de l’industrie et la Garde côtière américaine pour mettre en œuvre un déplacement latéral volontaire des navires dans le détroit de Juan de Fuca en juin 2018, afin de les éloigner davantage des principales zones d’alimentation de la côte de l’île de Vancouver.

Collaboré avec le programme ECHO pour mettre en œuvre un ralentissement volontaire des navires dans le détroit de Haro afin d’aider à limiter le bruit dans l’eau, avec un taux de participation de près de 90 % cette année.

Augmenté de 30 % la surveillance aérienne de l’habitat essentiel des épaulards résidents du Sud depuis juillet 2018.

Étendre les exigences relatives au Système d’identification automatisée (SIA) aux petits navires. Cela rend nos eaux plus sûres et aide aussi à déterminer les endroits où les baleines pourraient être perturbées par une concentration de navires.

Élargir la zone soumise au ralentissement volontaire des navires pour réduire le bruit sous-marin.

Conclure des accords de conservation avec les principaux intervenants de l’industrie pour officialiser les mesures volontaires existantes et solliciter l’engagement de prendre des mesures visant à réduire la menace des perturbations acoustiques à l’appui de la stratégie de rétablissement 

Soutenir la mise sur pied par Ocean Wise du système de signalement des baleines WhaleReport, en vue de fournir des informations en temps réel sur l’emplacement des baleines aux navires pour qu’ils puissent éviter de les déranger.

Lancer une consultation avec les représentants de l’industrie maritime sur l’élaboration et la mise en œuvre de plans de gestion du bruit.

Coordonner étroitement avec les organismes américains la mise en œuvre et la bonne progression de mesures obligatoires visant à réduire les répercussions du bruit sous-marin causé par les navires sur les épaulards résidents du Sud.

Réduire les contaminants

Augmenté des investissements dans la recherche sur les contaminants, notamment la surveillance des niveaux de contaminants présents dans les baleines et leurs principales proies.

Financé à hauteur de 423 millions de dollars pour la modernisation des usines de traitement des eaux usées de Victoria et de North Vancouver dans le cadre du plan d’infrastructure à long terme Investir au Canada.

Mis sur pied un groupe d’experts chargé d’examiner les contaminants existants et émergents dans les réseaux d’assainissement des eaux usées et les technologies disponibles pour les éliminer.

Publier un avis d’intention en vue de modifier le Règlement sur certaines substances toxiques interdites, 2012, pour améliorer les contrôles réglementaires concernant cinq polluants organiques persistants, y compris deux retardateurs de flammes.
Un document de consultation soulignant l’approche réglementaire proposée sera publié à l’automne 2018.

La réglementation proposée pour modifier le Règlement sur certaines substances toxiques interdites est prévue être publiée en hiver 2020.

Évaluer la faisabilité d’une accélération de la mise à niveau de l’usine de traitement des eaux usées à Iona.

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