Le gouvernement du Canada investit dans une  recherche environnementale côtière essentielle à Iqaluit, au Nunavut

Communiqué de presse

Le 6 septembre 2019 

Iqaluit, Nunavut — Les eaux de l’Arctique canadien sont essentielles aux moyens de subsistance, à l'identité et au patrimoine naturel d'innombrables collectivités inuites.

La protection de nos côtes et de nos habitats marins pour les générations futures exige des données de référence à long terme sur l'environnement côtier, qui nous permettront d'identifier les changements dans les écosystèmes côtiers et les effets à long terme de la pêche, de la navigation, de l'exploration et de l'exploitation pétrolière, et d'autres activités humaines.  

Afin d’atteindre ces objectifs importants, le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l’honorable Jonathan Wilkinson, a annoncé aujourd’hui un financement de plus de 425 000 dollars pour deux projets de collecte de données environnementales marines à Iqaluit.

Ces initiatives de recherche s’inscrivent dans le cadre du Programme sur les données environnementales côtières de référence de 50,8 millions de dollars, qui entraîne une étroite collaboration entre les scientifiques de Pêches et Océans Canada, les collectivités autochtones et côtières, les organisations non gouvernementales, les universités et d’autres partenaires de recherche. Les participants recueillent une vaste gamme de données scientifiques afin de cerner les changements à long terme dans l’environnement côtier du Canada.

Le financement appuiera des projets de l'Université du Québec à Rimouski et de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard, qui permettront d’aider à brosser un tableau plus clair des écosystèmes côtiers et des conditions environnementales autour d'Iqaluit. Les données recueillies dans le cadre de ces initiatives sont essentielles à l'amélioration de notre compréhension des milieux littoraux et des éventuels effets de l’activité humaine sur ces zones sensibles, tout en renforçant notre capacité de suivre l'état de référence des écosystèmes et d'orienter nos efforts pour protéger les espèces et habitats côtiers dans l'avenir.

Citations

« Soutenir un Nord qui soit vigoureux et sécuritaire est sans aucun doute au cœur de notre identité canadienne. Et nous savons que les collectivités côtières de l'Arctique canadien sont parmi les premières à ressentir les effets des changements climatiques. C'est pourquoi cet investissement de l'Université du Québec à Rimouski et de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard au Nunavut est si essentiel pour mieux comprendre les effets des changements climatiques, et ce qu'il faut faire pour protéger ces rives et les moyens de subsistance des collectivités du Nord. »

L’honorable Jonathan Wilkinson, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Faits en bref

  • Les deux projets de base visent à caractériser l’état actuel de l’écosystème marin et de l’environnement côtier à Iqaluit grâce à :

    • la détermination des espèces aquatiques envahissantes de phytoplancton dans la région,
    • la collecte de renseignements de référence sur les paramètres de santé (contaminants environnementaux et agents pathogènes) du phoque annelé, une espèce d’une importance sociale, culturelle et économique cruciale pour de nombreuses collectivités du Nord.
  • Le Programme sur les données environnementales côtières de référence, qui s’inscrit dans le Plan de protection des océans du Canada, aide à recueillir des données scientifiques de référence de grande portée dans six écosystèmes marins où le trafic maritime et l’aménagement côtier sont intenses : le port de Vancouver (C.-B.), le port de Prince Rupert (C.-B.), l’estuaire du Bas-Saint-Laurent (Qc), le port de Saint John (N.‑B.), la baie Placentia (T.-N.-L.) et Iqaluit (Nunavut).

  • Ces nouveaux investissements s’ajoutent au financement annoncé en août pour des projets du Programme sur les données environnementales côtières de référence à Iqaluit, dirigés par l’Université de Waterloo, l’Université du Manitoba, le gouvernement du Nunavut et SmartICE.

  • Le Programme sur les données environnementales côtières de référence correspond à l’une des nombreuses mesures que le gouvernement du Canada prend pour protéger nos côtes et nos voies maritimes dans le cadre du Plan de protection des océans de 1,5 milliard de dollars. Ce plan national établira un système de sécurité maritime de classe mondiale qui offrira des possibilités économiques aux Canadiens aujourd’hui, tout en veillant à ce que nos côtes soient plus saines, plus sécuritaires et mieux protégées pour les générations futures.

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Personnes-ressources

Jocelyn Lubczuk
Attachée de presse
Cabinet du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
343-548-7863
Jocelyn.lubczuk@dfo-mpo.gc.ca

Relations avec les médias
Pêches et Océans Canada
613-990-7537
Media.xncr@dfo-mpo.gc.ca

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