La ministre Jordan renforce la priorité absolue de la conservation dans la gestion des pêches

Déclaration

Le 13 novembre 2020 - Ottawa, Ontario

« La conservation et la durabilité sous-tendent tout le travail que nous effectuons à Pêches et Océans Canada (MPO). Les pêcheurs autochtones et commerciaux partagent cette priorité, car leurs moyens de subsistance dépendent de la santé de nos océans et de nos stocks de fruits de mer.

Notre pays a fonctionné pendant trop longtemps sans tenir compte des droits des Premières Nations, créant des systèmes et des institutions entiers sans les inclure. Nous avons fait des progrès depuis l'arrêt Marshall de 1999, mais nous reconnaissons qu'il reste encore beaucoup à faire.

Alors que les Premières Nations cherchent à exercer leur droit issu de traités pour assurer une subsistance convenable, je tiens à souligner que nous travaillons avec les communautés pour discuter de leurs plans de pêche, et pour parvenir rapidement à des accords. Ensemble, nous veillerons à ce que ce droit soit mis en œuvre de manière à garantir une pêche sécuritaire, ordonnée, et durable.

Si les stocks de homards sont généralement sains, les missions de surveillance ont récemment indiqué que les activités de pêche dans la baie St. Peters se sont considérablement accrues. L'ampleur et le fonctionnement des activités actuelles de pêche dépassent même les propositions de pêche de subsistance convenable des Premières Nations. Lorsqu'il y a une forte concentration de casiers dans une zone particulière, cela soulève des inquiétudes quant aux effets négatifs localisés sur le stock.

Le MPO est responsable de la gestion globale des pêches canadiennes et des stocks dont elles dépendent. Nous sommes les gardiens de la ressource, comme tous ceux qui l'utilisent. Lorsque certaines activités de pêche sont clairement jugées non durables, les agents des pêches ont la responsabilité d'agir afin de préserver les zones côtières et les ressources du Canada. Leur rôle consiste notamment à faire respecter les règlements en vigueur, afin de préserver les ressources halieutiques partagées. Ils sont également membres de nos communautés, et ne doivent pas être soumis à des menaces ou à des actes de violence.

Si les agents des pêches s'inquiètent des effets négatifs d'une pêche excessive sur la durabilité à long terme du homard, ils devront prendre des mesures ─ quelle que soit la personne qui pêche. Je demande donc que chacun respecte le rôle du MPO. Laissez les agents faire leur travail. Nous ne voulons pas aggraver les tensions, mais plutôt veiller à ce que toute la pêche soit effectuée de manière sécuritaire, ordonnée, et durable.

Ce gouvernement est fermement engagé à faire avancer la Réconciliation et à mettre en œuvre les droits issus de traités. Cela n’a pas changé. Nous devons régler ces différends à la table des négociations, et non sur l'eau. Nous devons nous asseoir pour discuter de Nation à Nation. Nous devons y parvenir grâce à un dialogue respectueux et constructif.

Il est de notre responsabilité à tous de protéger la ressource partagée. Notre objectif est, et a toujours été, de développer une pêche forte, stable, et productive au profit de toutes les parties concernées ».

Personnes-ressources

Jane Deeks
Attachée de presse
Cabinet de la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
343‑550‑9594
Jane.Deeks@dfo-mpo.gc.ca

 
Relations avec les médias
Pêches et Océans Canada
613‑990‑7537

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