Le gouvernement du Canada continue à protéger les épaulards résidents du Sud grâce à de nouvelles technologies

Communiqué de presse

Le 11 décembre 2020                            

(Ottawa, Ontario)Peu d'espèces ont captivé le cœur et l'esprit des Canadiens aussi fortement que l'épaulard résident du Sud, une espèce en voie de disparition. Connues pour leur beauté, leur intelligence et leur importance culturelle, ces créatures sont confrontées à des facteurs de stress sans précédent, directement liés aux activités humaines. Avec seulement 74 individus restants, il n'a jamais été aussi important de comprendre les menaces qui pèsent sur ces mammifères emblématiques et leur environnement.

Aujourd'hui, l'honorable Bernadette Jordan, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, a annoncé l'octroi d'un financement de 568 179 dollars à l'Université Simon Fraser pour un projet de recherche de deux ans visant à améliorer les méthodes et les outils capables de détecter automatiquement les sons des épaulards, et de les distinguer des autres sons sous-marins. Cette recherche améliorera notre capacité à suivre les épaulards résidents du Sud en temps quasi réel, et nous aidera à mieux comprendre comment ils utilisent leur habitat.

Ce projet de recherche est financé dans le cadre du Plan de protection des océans - Initiative de détection des baleines et d'évitement des collisions, visant à développer et à tester des technologies permettant de détecter la présence de baleines en temps quasi réel. Le projet est complémentaire d'un autre projet de recherche de l'Université Simon Fraser, également financé par le Ministère dans le cadre du Plan de protection des océans - Initiative de détection des baleines et d'évitement des collisions, qui développe un outil capable de prédire la direction de déplacement des épaulards résidents du Sud en temps quasi réel. La capacité de saisir des informations actualisées sur la présence de baleines pourrait aider à alerter les marins de la présence de baleines dans une zone particulière, réduisant ainsi le risque de collisions. 

La protection des baleines du Canada en voie de disparition est une priorité pour le gouvernement du Canada. Les principales menaces qui pèsent sur la survie et le rétablissement des épaulards résidents du Sud comprennent la réduction de la disponibilité des proies, les contaminants, ainsi que les perturbations physiques et acoustiques causées par les navires. La capacité à détecter la présence d'épaulards résidents du Sud en temps quasi réel et à prévoir leur direction de déplacement est essentielle à l'élaboration de solutions fondées sur des preuves pour gérer et atténuer ces menaces. 

Citations

« Avec une petite population confrontée à des menaces stupéfiantes, nous devons travailler ensemble et nous devons agir maintenant pour protéger l'emblématique épaulard résident du Sud. Ce projet souligne le sentiment d'urgence et la collaboration nécessaire, et nous sommes honorés de le soutenir. En tirant parti de nos investissements dans les sciences et les technologies marines, nous nous assurerons de continuer à protéger ces baleines aujourd’hui et pour les générations futures. » 

L’honorable Bernadette Jordan, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

« Des outils de détection acoustique et des méthodes de recherche avancées aideront à mieux comprendre le comportement des épaulards résidents du Sud, une espèce menacée. Ces informations aideront le gouvernement, les peuples autochtones, les universités et les partenaires concernés à travailler en collaboration afin de protéger les baleines, et d'œuvrer au rétablissement à long terme de leur population. »

- L’honorable Marc Garneau, ministre des Transports

« Les épaulards résidents du Sud, une espèce menacée, ont une profonde signification culturelle pour les communautés autochtones et côtières de la Colombie-Britannique, et sont essentiels à la santé et à la biodiversité de nos écosystèmes sensibles. Ce projet est une nouvelle étape positive dans notre effort urgent pour protéger cette espèce emblématique. Il met également en lumière le travail considérable effectué dans le domaine de la recherche marine à l’École des sciences de l’environnement de l'Université Simon Fraser, et souligne l'importance de fournir à nos institutions de renommée mondiale les outils et les ressources dont elles ont besoin pour relever certains de nos défis les plus urgents en matière de conservation. »

- Terry Beech, secrétaire parlementaire de la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, et député de Burnaby-Nord - Seymour

« L’École des sciences de l’environnement de l'Université Simon Fraser remercie Pêches et Océans Canada pour son généreux soutien à la réalisation de cet important travail de conservation d'une population de baleines en voie de disparition. Le projet, dirigé par la scientifique Ruth Joy, utilisera des techniques de pointe dans le domaine de l'intelligence artificielle pour mettre au point un classificateur de réseau neuronal profond, capable de distinguer les différentes espèces de baleines des autres sons sous-marins. Le financement soutient la recherche marine essentielle dans l'habitat essentiel de cette baleine, en veillant à ce que ces voies navigables continuent de fournir un habitat à la faune et aux communautés côtières, qui dépendent de la mer des Salish. »

- Jeremy G. Venditti, directeur et professeur, School of Environmental Science, Université Simon Fraser

Faits en bref

  • L'initiative de détection des baleines et d'évitement des collisions est l'une des nombreuses mesures prises par le gouvernement du Canada pour protéger nos côtes et nos voies navigables dans le cadre du Plan de protection des océans de 1,5 milliard de dollars.

  • Ce projet s'appuie sur le travail effectué à ce jour par divers groupes et le MPO investit dans de multiples approches pour tenter de mettre en place le meilleur système possible.

  • En juin 2018, le gouvernement du Canada a annoncé l'Initiative pour les baleines de 167,4 millions de dollars pour protéger et soutenir le rétablissement de l'épaulard résident du Sud, de la baleine noire de l'Atlantique Nord, et du béluga de l'estuaire du Saint-Laurent.

  • Un investissement supplémentaire de 61,5 millions de dollars a été effectué pour mettre en œuvre de nouvelles mesures visant spécifiquement à renforcer la protection des épaulards résidents du Sud. 

  • Le Plan de protection des océans est le plus important investissement jamais réalisé pour protéger les océans et les voies navigables du Canada pour les générations futures. Ce plan national crée un système de sécurité maritime plus solide qui offre des possibilités économiques aux Canadiens aujourd'hui, tout en protégeant nos côtes et nos eaux propres pour les générations à venir. Ce travail est réalisé en étroite collaboration avec les peuples autochtones, les parties prenantes locales, et les communautés côtières.

  • Reconnaissant l'importance accrue des perspectives scientifiques naturelles sur les problèmes environnementaux, l'Université Simon Fraser a mis sur pied l’École des sciences de l’environnement (School of Environmental Science) en 2019. Issue du programme de premier cycle en sciences de l'environnement et de la Faculté de l'environnement, l’École accueille aujourd'hui plus de 300 étudiants de premier cycle et constitue le quatrième plus grand programme scientifique de l'université.

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Personnes-ressources

Jane Deeks 
Attachée de presse
Cabinet de la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne                  
343-550-9594
Jane.Deeks@dfo-mpo.gc.ca

Melissa Shaw
Chargée de communication
Université Simon Fraser
778-782-3210
Melissa_shaw@sfu.ca

Relations avec les médias
Pêches et Océans Canada
613-990-7537
Media.xncr@dfo-mpo.gc.ca

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