Bilan sur les langues officielles 2017-2018

Préparé par : Nicole P. LeBlanc

 

Agence de promotion économique du Canada atlantique

 

Ministre responsable :

L’honorable Navdeep Bains

Ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique

 

Administrateur général :

Francis P. McGuire

Président de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique

francis.mcguire@canada.ca / Tél. : 506-851-6128

 

Champion des langues officielles (ou autres hauts fonctionnaires responsables des langues officielles) :

Kent Estabrooks

Vice-président, Bureau régional du Nouveau-Brunswick

kent.estabrooks@canada.ca  / Tél. : 506-452-3342  

 

Nom de la personne responsable des langues officielles (parties IV, V et VI de la Loi sur les langues officielles (LLO)) :

Nancy Pike

Directrice générale, Ressources humaines

nancy.pike@canada.ca / Tél. : 506-851-2141

 

Nom du coordonnateur  national ou de la personne-ressource responsable de la mise en œuvre de l’article 41 (partie VII) de la LLO :

Gilbert Philion

Directeur général, Développement des collectivités

gilbert.philion@canada.ca / Tél. : 506-851-3818

 

Gerry Morrissey

Gestionnaire, Investissement dans les collectivités et langues officielles

gerry.morrissey@canada.ca / Tél. : 506-378-1179

 

Nicole P. LeBlanc

Agente de programme, Langues officielles

nicole.leblanc@canada.ca / Tél. : 506-380-5043

 

Noms de la ou des personnes-ressources en région pour l’article 41 de la LLO (le cas échéant) :

Nouveau-Brunswick

Michael Collicott

Agent de développement économique

michael.collicott@canada.ca / Tél. : 506-452-3877

 

Nouvelle-Écosse

Mike Comeau

Agent de développement économique

mike.comeau@canada.ca / Tél. : 902-742-0809

 

Cap-Breton

Gerard McPhee

Agent de programme et de développement

gerard.mcphee@canada.ca / Tél. : 902-304-0496

 

Île-du-Prince-Édouard

Deborah Doucette

Agente de développement économique

deborah.doucette@canada.ca / Tél. : 902-218-2218

 

Terre-Neuve-et-Labrador

Jocelyn Chaytor

Agente de développement

jocelyn.chaytor@canada.ca / Tél. : 709-746-7009

Renseignements généraux

Contexte

Conformément à l’article 44 de la Loi sur les langues officielles (LLO), la ministre du Patrimoine canadien doit déposer un rapport annuel au Parlement sur les questions relevant de sa mission en matière de langues officielles.

La ministre du Patrimoine canadien doit faire rapport sur la mise en œuvre de la partie VII de la LLO par les institutions fédérales.

Les renseignements que votre institution fournit dans ce questionnaire servent à évaluer votre rendement et à rédiger le rapport annuel sur les langues officielles de 2016-2017 de la ministre du Patrimoine canadien.
 
Instructions

Veuillez retourner ce document rempli dans les deux langues officielles au plus tard le 31 mai 2017, à : pch.portail41-gateway41.pch@canada.ca

Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec la Direction des relations interministérielles et de la responsabilisation à Patrimoine canadien (819-994-3577).

Une copie de ce document doit être acheminée au Commissariat aux langues officielles, ainsi qu’aux deux comités parlementaires permanents des langues officielles dont vous trouverez les adresses ci-dessous :

 
Madame Ghislaine Saikaley

Commissaire aux langues officielles par intérim

Commissariat aux langues officielles

30, rue Victoria

Gatineau (Québec)  K1A 0T8

comm@clo-ocol.gc.ca

 

Madame Christine Holke

Greffier du Comité

Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes

Chambre des communes du Canada

131, rue Queen, 6e étage

Ottawa (Ontario)  K1A 0A6

lang@parl.gc.ca

 

Monsieur Kevin Pittman

Greffier

Comité sénatorial permanent des langues officielles

Sénat du Canada

Ottawa (Ontario)  K1A 0A4

ollo@sen.parl.gc.ca

 

Par ailleurs, il revient aux institutions fédérales de communiquer les résultats de leur Bilan relatifs à la mise en œuvre de la partie VII de la LLO aux intervenants communautaires intéressés (entre autres la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (info@fcfa.ca) et le Quebec Community Groups Network (info@qcgn.ca)).

Développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire et promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne (partie VII de la LLO)

Des résultats concrets

Toutes les institutions fédérales doivent répondre aux questions. Cependant, les partenaires de la Feuille de route 2013‑2018 doivent identifier une initiative incluse dans la Feuille de route et, s’il y a lieu, une initiative qui n’en fait pas partie.

1.       Si votre bureau régional devait souligner trois initiatives clés ou plus ayant contribué au développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire, quelles seraient‑elles?

a.       Veuillez décrire ces initiatives.

b.       Quels sont les effets concrets de ces initiatives dans/pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire?

c.       Quel est, selon vous, le principal facteur de succès de ces initiatives?

Réponse :

Au Nouveau‑Brunswick (N.‑B.), Place aux compétences Inc. (PAC) a reçu un montant de 197 250 $ de l’APECA au titre de l’Initiative de développement économique (IDE) et du Programme de développement des entreprises (PDE) afin de développer la culture entrepreneuriale et technologique en éducation. Créé en 2008, PAC est un organisme communautaire, sans but lucratif qui collabore à la mise en œuvre de projets novateurs et créatifs pour mobiliser les secteurs public et privé en vue du développement de la culture entrepreneuriale dans les domaines de la formation, du travail et de l’éducation au N.‑B. PAC agit comme structure d’appui pour gérer les ressources et faciliter la communication entre différents intervenants des secteurs public et privé. Parmi les partenaires de PAC, mentionnons les districts scolaires francophones du Nord‑Ouest, du Nord‑Est et du Sud, le gouvernement du N.‑B. (Éducation postsecondaire, Formation et Travail, et Éducation et Développement de la petite enfance), Labos Brillants et le Centre Pond Deshpande. Le projet vise à appuyer le lancement de projets entrepreneuriaux et l’intégration de la technologie grâce à un cursus ciblé dans les écoles francophones du Nouveau‑Brunswick. L’accompagnement du personnel enseignant, des agents de développement communautaires et des élèves, ainsi que le marketing éducatif des projets feront partie intégrante du projet. Le projet a comme objectif d’aider les intervenants scolaires et les étudiants à développer des projets significatifs qui mobilisent les jeunes à travers leurs apprentissages et qui facilitent leur engagement dans leurs collectivités. Ce projet table sur la priorité stratégique de l’Agence et permettra à PAC d’élargir son programme visant à faire naître l’esprit d’entreprise chez les jeunes dans les écoles francophones du N.‑B.

Expansion Dieppe Inc., situé à Dieppe, au N.‑B., a reçu un montant 446 678 $ de l’APECA au titre du PDE afin d’améliorer la productivité par l’entremise du transfert des connaissances. Expansion Dieppe est une agence responsable du développement de son territoire économique. Son objectif est de s’assurer que le développement de Dieppe se fait en temps voulu et de manière efficace en fournissant des informations essentielles, en s’affairant à établir des partenariats ainsi qu’en jouant le rôle d’intermédiaire pour des projets et des investissements immobiliers, grâce à des conseils, à une expertise, à un soutien et à des données provenant de sites stratégiques. Expansion Dieppe est gérée par un conseil d’administration de douze bénévoles et compte cinq employés. Le projet consistait principalement à introduire des principes d’amélioration de la productivité chez les propriétaires, les gestionnaires et les employés des entreprises participantes et à effectuer un transfert des connaissances efficace et durable afin d’assurer l’instauration soutenue des principes d’amélioration continue de la productivité de façon autonome. Cette initiative stratégique visait des entreprises en croissance dans les secteurs de la transformation et de la fabrication. Elle permettra à ces entreprises d’apporter des changements à leur gestion quotidienne et d’élaborer des outils et des pratiques d’amélioration du rendement. Au titre des bénéfices pour l’organisme, mentionnons un recours moindre aux experts‑conseils en productivité mandatés sur une base contractuelle.

En Nouvelle‑Écosse (N.‑É.), l’APECA a approuvé l’attribution de 25 000 $ dans le cadre de l’IDE afin d’aider l’Association touristique des Côtes acadiennes et Yarmouth à retenir les services d’un professionnel du tourisme pour que celui‑ci la guide dans un exercice de planification stratégique visant à élaborer un plan stratégique quinquennal. Ce plan (2018‑2023) sera axé sur de nouveaux produits touristiques et de nouvelles possibilités de marketing pour le comté de Yarmouth, qui comprend la Ville de Yarmouth, la Municipalité du district de Yarmouth et la Municipalité du district d’Argyle. La Municipalité du district d’Argyle, dont la population s’élève à un peu moins de 8 000 habitants, est la deuxième plus grande région acadienne ainsi que la région acadienne habitée sans interruption pendant le plus longtemps en N.‑É. La culture et l’histoire acadiennes sont au cœur de la plupart de ses produits touristiques. Ce plan stratégique servira de référence quant à la meilleure façon de promouvoir et d’exploiter ces atouts uniques en leur genre, tout en travaillant en collaboration avec les partenaires municipaux et Tourisme Nouvelle‑Écosse afin de stimuler la croissance de l’industrie du tourisme dans cette communauté de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM). Comme c’est le cas lors de la mise en œuvre de la plupart des plans stratégiques, les facteurs de réussite déterminants seront la collaboration entre les principaux partenaires, le respect et l’application des recommandations adoptées, ainsi que l’adhésion au principe selon lequel ce document n’est pas définitif et pourrait devoir être ajusté si les circonstances changent.

À l’Île‑du‑Prince‑Édouard (Î.‑P.‑É.), le Réseau de développement et d’employabilité de l’Île-du-Prince-Édouard (RDÉE Î.‑P.‑É.) a mis en œuvre son fructueux programme PERCÉ pendant une période de douze semaines qui a commencé au printemps 2017. La période de stage était précédée d’une formation d’une semaine, et suivie d’une évaluation au terme du programme. Un comité de sélection dirigé par le client recevait et évaluait les candidatures soumises par des étudiants inscrits à un programme d’études postsecondaires, en donnant la priorité aux candidats qui étudiaient à l’extérieur de l’Île. Le RDÉE et les différents intervenants reconnaissaient que ces étudiants sont davantage susceptibles de faire carrière ailleurs qu’à l’Î.‑P.‑É. Par conséquent, le fait de mettre en valeur les possibilités d’emploi à l’Î.‑P.‑É. encourageait ces étudiants à s’établir de manière permanente dans cette province après leurs études. La capacité de communiquer en français est considérée comme un atout tant dans les marchés internationaux que dans le marché local, où le nombre d’immigrants d’expression française est en croissance. L’établissement de cette priorité était également un moyen pour l’Agence de favoriser la vitalité et l’épanouissement des communautés francophones et acadiennes, conformément à la Loi sur les langues officielles. En 2017, le RDÉE a retenu 30 étudiants et les a jumelés avec des employeurs appropriés. Le comité de sélection a pris en considération les secteurs prioritaires de la province et de l’APECA (par exemple, les biosciences, le secteur manufacturier, les technologies de l’information et des communications, l’aérospatiale, etc.) ainsi que les secteurs souffrant d’une pénurie d’employés qualifiés. Parmi les critères les plus importants pour la sélection des employeurs possibles figuraient leur capacité d’offrir un emploi permanent après le stage. L’objectif n’était pas seulement de proposer les services d’un étudiant pour l’été, mais plutôt de présenter une personne qualifiée répondant aux besoins à long terme de l’employeur en matière de ressources humaines. La perspective d’un emploi permanent était primordiale pour s’assurer que les participants s’installent à l’Î.‑P.‑É. avec leur famille et y fassent carrière. En 2016, 20 des 23 participants ont reçu une proposition d’emploi de la part de l’employeur avec lequel ils avaient été jumelés. En moyenne, au cours des cinq dernières années, 82 p. 100 des participants ont reçu des propositions d’emploi tout de suite après leur stage. Une immense majorité d’employeurs ont mentionné que l’embauche d’étudiants du programme PERCÉ avait été une expérience positive, et ont fait l’éloge de la semaine de formation initiale qui préparait les stagiaires au milieu de travail. L’APECA a financé le programme PERCÉ 2017 à hauteur de 97 950 $ dans le cadre de l’IDE.

À Terre‑Neuve‑et‑Labrador (T.‑N.‑L.), l’APECA a attribué 15 750 $ au Réseau de développement économique et d’employabilité de Terre-Neuve-et-Labrador (RDÉE T.‑N.‑L.) dans le cadre du PDE pour l’embauche d’un expert‑conseil responsable de concevoir une marque, une identité et des thèmes communs pour un circuit touristique interprovincial, à savoir une boucle de 1 700 km traversant le Québec et le Labrador. En définissant les produits et les expériences touristiques propres à la région, le plan favorisera la collaboration entre les intervenants francophones et anglophones dans le but d’exploiter des occasions de développement économique à long terme. Cela stimulera subséquemment la croissance et la capacité concurrentielle des petites et moyennes entreprises (PME) francophones dans le secteur du tourisme, ce qui accroîtra la vitalité et l’épanouissement de la CLOSM. Ce projet doit son succès à l’engagement et à la collaboration des trois principaux intervenants : Destination Labrador, RDÉE T.‑N.‑L., et Tourisme Côte‑Nord. Chacun a fait la promotion du circuit sous les noms de « Trans Labradorian Loop », « VR l’aventure », et « Circuit Grand Nord », respectivement. Depuis l’été 2015, les trois organisations travaillent de concert pour déterminer la meilleure façon de développer le circuit, d’en définir les thèmes et de le promouvoir pour accroître la fréquentation de toutes les destinations ciblées par les différents intervenants.

 

2.       Si votre bureau régional devait souligner trois ou plus initiatives clés ayant contribué à la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne, quelles seraient-elles? (À ne pas confondre avec les obligations relatives aux parties IV et V)

a. Veuillez décrire ces initiatives.

b. Quels sont les effets concrets de ces initiatives dans la société canadienne?

c. Quel est, selon vous, le principal facteur de succès de ces initiatives?

Réponse :

L’Université de Moncton – Shippagan a reçu un montant de 184 000 $ de l’APECA au titre de l’Initiative de développement économique (IDE) afin de développer des technologies qui augmentent l’efficacité et la précision de la traduction. L’Université de Moncton (UdeM), établie en 1963, est la plus grande université canadienne de langue française à l’extérieur du Québec, regroupant trois centres universitaires (Moncton, Edmundston et Shippagan) situés dans les trois régions francophones du Nouveau‑Brunswick (N.‑B). Elle offre maintenant plus de 150 programmes d’études de premier cycle et environ 30 programmes aux cycles supérieurs dans 50 disciplines universitaires. Situé en région rurale du Nouveau‑Brunswick, le campus de Shippagan de l’Université de Moncton (UMCS) offre plusieurs programmes d’enseignement à temps plein à Shippagan ainsi que le baccalauréat en sciences infirmières à Bathurst. Parmi les programmes offerts à l’UMCS, soulignons le baccalauréat en gestion de l’information. Par le biais des antennes à Shippagan, à Bathurst et à Campbellton, le secteur de l’éducation permanente offre à la clientèle adulte toute une gamme de programmes à temps partiel misant sur diverses technologies. Le campus de Shippagan compte une clientèle d’environ 1 500 étudiants dans ses programmes réguliers et à l’éducation permanente. Le but de ce projet est de développer des technologies afin d’améliorer le processus humain de traduction en termes de précision, de flexibilité et de volume de traitement. Le projet consiste à obtenir les services d’un titulaire postdoctoral et d’un assistant de recherche au Laboratoire de recherche en interaction Humain‑Système. Une entreprise œuvrant dans le domaine de la traduction (Centre Transmed de Campbellton, au N.‑B.) est également partenaire du projet. Ce partenariat entre l’Université (UMCS) et l’entreprise vise ainsi à instaurer une chaîne de traduction novatrice intégrant de nouvelles techniques vocales et statistiques. Ainsi, un opérateur humain pourra dicter sa traduction vocalement de façon naturelle même dans un environnement bruyant, et quel que soit son accent. Le système de traduction automatique devrait apprendre de ses erreurs et devenir à la longue de plus en plus performant.

L’APECA a attribué 243 366 $ à la Société Promotion Grand‑Pré, située en Nouvelle‑Écosse, dans le cadre de l’IDE pour élaborer de nouvelles expériences touristiques pour les visiteurs du lieu historique national de Grand‑Pré afin d’accroître le nombre de visites. Son but était d’élaborer de nouvelles offres dans les deux langues officielles qui correspondent au mandat de Parcs Canada et ciblent des possibilités futures dans le secteur touristique. Le développement du nouveau produit se concentrait sur la narration d’histoires avec des personnages historiques incarnés par des acteurs vêtus de costumes d’époque, des spectacles de marionnettes et des activités spéciales intégrant des prestations musicales. Les visiteurs du lieu historique national de Grand‑Pré ont eu droit à des exposés historiques, présentés dans les deux langues officielles de façon professionnelle, sur la vie et les défis en Acadie au XVIIIe siècle avant la déportation des Acadiens. Les spectacles touchants ont diverti, renseigné et rendu fiers un nombre incalculable de Canadiens; ils ont résolument inscrit l’importance historique que les Acadiens ont eue et continuent d’avoir dans la société canadienne. Le succès continu de ces initiatives dépendra de la prestation continue d’un mélange d’offres nouvelles et déjà en place pour attirer les nouveaux visiteurs et les visiteurs assidus sur le lieu historique.

L’APECA a approuvé la somme de 1 150 986 $ dans le cadre du Fonds des collectivités innovatrices (FCI) pour le Conseil de développement économique de la Nouvelle‑Écosse (CDÉNÉ) afin que ce dernier offre des activités de développement des entreprises dans les communautés rurales francophones et acadiennes de la Nouvelle‑Écosse. Les activités principales comprennent le travail avec les entrepreneurs actuels et potentiels visant à favoriser la croissance de l’économie régionale et à promouvoir l’entrepreneuriat chez les jeunes. Ces activités nécessitent en général une aide pour l’élaboration des plans d’affaires et de commercialisation et la prestation de conseils généraux aux entreprises. Les effets concrets des efforts du CDÉNÉ sur la société canadienne sont doubles. Ils soutiennent la lutte continue des CLOSM dans les régions rurales afin de développer et de faire prospérer les collectivités acadiennes et francophones et de les soutenir dans leur lutte contre la menace croissante d’assimilation. Le succès continu de cette initiative dépend de l’appui soutenu de tous les ordres de gouvernement envers les efforts du CDÉNÉ et de la promotion des services du CDÉNÉ auprès de la communauté acadienne et francophone de la Nouvelle‑Écosse.

À l’Î.‑P.‑É., le Réseau de développement et d’employabilité de l’Île-du-Prince-Édouard (RDÉE Î.‑P.‑É.) a offert son projet ciblant les jeunes et nouveaux entrepreneurs de la communauté francophone et acadienne qui désirent lancer ou développer leurs idées d’affaires. Les participants ont pris part à des ateliers visant à perfectionner leurs compétences entrepreneuriales; il s’agissait plus particulièrement d’aider les participants à préparer et à présenter leur projet d’affaires. Les participants ont cherché à vendre leur projet d’affaires à un jury, selon une formule semblable à celle de l’émission Dans l’œil du dragon de Radio‑Canada. Les séances de présentation comprenaient une étape de présélection, suivie de la compétition finale entre les finalistes. Le gagnant a bénéficié d’un investissement dans son entreprise. RDÉE Î.‑P.‑É. continue d’offrir des services de mentorat aux quatre finalistes. L’objectif du projet était d’appuyer la création de quatre entreprises dans la communauté francophone et acadienne de l’Î.‑P.‑É.

L’entreprise gagnante pour les séances de présentation de 2018 prévoit optimiser son investissement dans les programmes provinciaux et fédéraux. En raison du succès du projet, la Province de l’Île‑du‑Prince‑Édouard a convenu d’attribuer un des cinq investissements annuels de 25 000 $ de son programme Ignition au concours de 2019, permettant ainsi aux concurrents de faire leur présentation en français. Le projet a été approuvé par l’APECA pour une contribution de 10 500 $ dans le cadre de l’IDE.

À Terre‑Neuve‑et‑Labrador (T.‑N.‑L.), l’APECA a offert une somme de 75 620 $ dans le cadre de l’IDE au Réseau de développement économique et d’employabilité de Terre‑Neuve‑et‑Labrador (RDÉE T.‑N.‑L.) afin de restructurer et d’améliorer son site Web consacré au tourisme (www.tourismetnl.ca) et de produire une édition 2018 du guide touristique francophone de la province de T.‑N.‑L. Le guide sera offert en copie papier et une version numérique sera disponible sur le site Web de RDÉE T.‑N.‑L., lequel vise à promouvoir le français dans la société canadienne. En fournissant des ressources touristiques francophones qui mettent en valeur la province en tant que destination touristique sur le marché francophone, le projet fait la promotion de la pleine reconnaissance et de l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne. À ce titre, on s’attend à ce que le projet attire davantage de touristes francophones et améliore leur expérience touristique. Un des principaux facteurs déterminants de la réussite est le partenariat de RDÉE T.‑N.‑L. avec le ministère provincial du Tourisme, de la Culture, de l’Industrie et de l’Innovation grâce auquel le guide est distribué gratuitement par le truchement des centres d’information touristique de la province. Cette collaboration est essentielle au succès du projet.

 

3.       Quel « bon coup » ayant un impact sur la région de l’Atlantique (succès ou résultats dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire ou pour la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne) votre bureau régional souhaite-t-il souligner?

Réponse :

La National Angel Capital Organization (NACO) a reçu la somme de 200 000 $ de l’APECA dans le cadre du Programme de développement des entreprises (PDE) pour financer les activités de promotion, de sensibilisation et d’éducation visant à recruter de nouveaux investisseurs providentiels, à appuyer le réseau d’investisseurs providentiels et à développer une communauté plus solide et plus diversifiée d’investisseurs providentiels au Canada atlantique. Dans le cadre du projet, la NACO présentera divers évènements pour trouver, recruter, engager et informer les investisseurs providentiels locaux. L’organisation offrira des ateliers et une formation aux investisseurs providentiels et coordonnera avec les intervenants locaux la formation sur la préparation à l’investissement pour les entrepreneurs et les entreprises en phase de démarrage. Enfin, dans le cadre de ses recherches et aux fins d’éducation, la NACO élargira son engagement et sa diffusion dans le Canada atlantique pour les investisseurs providentiels, les entrepreneurs, les accélérateurs d’entreprises et les incubateurs d’entreprises afin d’améliorer ses données sur la région et de diffuser les pratiques exemplaires en matière d’investissement providentiel. Afin d’accroître l’engagement et la portée de la NACO pour les communautés francophones, l’APECA a appuyé et favorisé la traduction et l’impression du livre de cette organiation intitulé A Practical Guide to Angel Investing. Finalement, le guide de l’investisseur providentiel a été traduit en français et un total de 1 000 exemplaires en français ont été distribués aux partenaires et aux intervenants dans le Canada atlantique.

L’Observatoire d’information économique (OIE) pour la coopération régionale est un projet de coopération bilatérale entre le Canada atlantique et Saint‑Pierre‑et‑Miquelon (SPM) qui sert à mener des recherches en veille économique et à publier les résultats des travaux dans des bulletins mensuels destinés aux gens d’affaires du Canada atlantique et de la collectivité territoriale de SPM. Ce projet a reçu un montant de 436 408 $ de l’APECA au titre de plusieurs programmes, notamment l’Initiative de développement économique (IDE) et le PDE. Le bulletin mensuel Intell-Écho fournit un portrait économique des trois marchés cibles (Canada atlantique, SPM et France) et, par le fait même, de l’Union européenne (UE), avec l’instauration de l’Accord économique et commercial global Canada‑UE. Ce projet a produit 17 bulletins en réalisation bilatérale ou en voie de réalisation avec l’unité de veille de la CACIMA, dans les deux langues officielles, par l’entremise du site Web de la CACIMA et de l’unité de veille informationnelle de l’OIE (http://provis.umcs.ca). Mentionnons aussi la publication de documentation supplémentaire à valeur ajoutée, dont une centaine d’études de cas, réalisées en appui aux activités de littératie d’affaires et de promotion de projet auprès des milieux d’affaires francophones et anglophones du Canada atlantique. Cette documentation est accessible gratuitement sur le site Web. Des partenariats ont été établis pour la diffusion du bulletin Intell-Écho, notamment avec les organismes régionaux suivants : les chambres de commerce de Charlottetown, d’Edmundston, de Moncton, de Fredericton et d’Halifax, ainsi que le St. John’s Board of Trade, le RDÉE au Canada atlantique et les conseils de développement économique du Nouveau‑Brunswick et de la Nouvelle‑Écosse. Les autres modes de diffusion du bulletin Intell‑Écho comprennent une liste d’envoi de 30 962 destinataires comprenant : la communauté de la commission mixte de coopération régionale, les portails des partenaires susmentionnés, les réseaux sociaux numériques LinkedIn et les groupes spécialisés, Twitter, Facebook, de même que les médias francophones et anglophones du Canada atlantique. Des ateliers de formation en littératie d’affaires et en veille stratégique économique ont été organisés. Plus de 147 participants ont pris part à ces deux séries d’ateliers offerts en anglais et en français dans les quatre provinces de l’Atlantique. Les ateliers portaient sur l’Accord économique et commercial global et les occasions d’affaires pour les entreprises du Canada atlantique, ainsi que le système des marchés publics au Canada, en Europe (TED) et ailleurs à l’étranger. Les représentants des milieux d’affaires francophones et anglophones au Canada atlantique ont fortement apprécié cette formation et souhaitent que l’offre soit reconduite. L’unité de veille du Canada atlantique de l’OIE 2016‑2018 rapporte des taux de fréquentation élevés du site Web http://provis.umcs.ca. Ces résultats démontrent une visibilité accrue du Canada atlantique par l’intermédiaire de sites Web d’interlocuteurs économiques internationaux qui n’appartiennent pas au réseau de la Commission mixte de coopération régionale, dont la Chine, le Japon (Japan External Trade Organization et Invest Japan Business Support Center) et les délégués commerciaux du Canada.

Le Conseil économique du Nouveau‑Brunswick (CENB) a reçu la somme de 57 855 $ de l’APECA dans le cadre de l’IDE afin d’organiser un forum pour les jeunes entrepreneurs. Le CENB est un réseau d’entreprises francophones du Nouveau‑Brunswick de près de 1 000 membres. Il est organisé sous la forme d’une association qui représente les intérêts de ses membres devant les différents ordres de gouvernement, et qui analyse, traite et diffuse les renseignements de nature économique et qui organise des activités de réseautage en français. Sa mission consiste à représenter les intérêts de la communauté d’affaires francophone pour assurer son développement et sa compétitivité et, par conséquent, contribuer au développement économique du Nouveau‑Brunswick. En 2014, le CENB a lancé le forum sur la sensibilisation des PME. Ce forum a eu lieu à Moncton, les 3 et 4 octobre 2014, pour les étudiants inscrits à des programmes d’études postsecondaires, universitaires ou collégiales, et ce, dans tous les domaines, toutes les facultés et toutes les écoles. Les activités étaient offertes entièrement en français et présentaient aux participants la possibilité de choisir l’entrepreneuriat comme carrière éventuelle. Jusqu’à présent, le CENB a présenté trois forums et il est très satisfait des résultats obtenus. Le forum de cette année (4e édition) englobant toutes les provinces atlantiques a eu lieu à Moncton durant la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat (17 et 18 novembre 2017) et présentait des activités supplémentaires. Le forum était présenté selon le même modèle visant à favoriser l’entrepreneuriat et à offrir des possibilités de réseautage aux jeunes francophones de toute la province. Le programme a été élaboré en collaboration avec les quatre RDÉE de la région de l’Atlantique et était divisé en trois composantes principales, soit le développement (conférences par les entrepreneurs ayant une vie inspirante et dont le témoignage décrira les étapes suivies pour réussir), les outils (accent mis sur l’entrepreneuriat et la mise sur pied d’entreprises) et l’inspiration (présentée par un entrepreneur prospère de renommée nationale). Une fois de plus cette année, un concours d’élaboration de plan d’affaires était présenté. Cette activité est considérée comme étant l’équivalent francophone du Youth Entrepreneurship Summit (YES), lequel a lieu tous les ans au Centre Pond-Deshpande. Il convient de noter que ce projet a reçu un appui important des entreprises locales, lesquelles ont contribué financièrement au projet. Plus de 200 personnes provenant des provinces atlantiques ont participé à l’évènement, notamment 100 étudiants francophones.

150e anniversaire de la Confédération canadienne en 2017

4.   Le 150eanniversaire de la Confédération canadienne a représenté une occasion unique pour les institutions fédérales de contribuer au développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire et de promouvoir les deux langues officielles.

      Votre bureau régional a-t-il contribué au 150anniversaire de la Confédération?

      SI OUI

a. Si oui, veuillez décrire les activités.

b. Veuillez indiquer les démarches que votre bureau régional a entreprises dans le cadre de ces activités pour assurer qu’elle réponde à ses obligations en vertu de la partie VII de la LLO (par ex. consultation, analyse d’incidences, utilisation de clauses linguistiques spécifiques, création de partenariats).

c. Veuillez indiquer quels sont les résultats.

Réponse :

En Nouvelle‑Écosse, l’APECA a approuvé un financement de 267 000 $ dans le cadre de l’Initiative de développement économique (IDE) pour appuyer Ulnooweg Development Group Incorporated dans une activité de célébration du 150anniversaire de la Conférération présentée en août 2017 sur le lieu historique national de Grand‑Pré. Cette célébration mettait au premier plan le lien historique entre deux cultures, soit les Mi’kmaq et les Acadiens. « Grand‑Pré 2017 – Un rassemblement de paix et d’amitié du peuple mi’kmaq et du peuple acadien »célébrait la relation entamée depuis plus de 400 ans, laquelle était essentielle à l’édification du Canada. La célébration comprenait une série d’activités culturelles et éducatives présentées pendant quatre jours. Malgré les fortes pluies, l’évènement a attiré de nombreux participants et a suscité une attention médiatique positive. Cette activité a permis de faire connaître à la grandeur du pays la relation historique entre le peuple acadien et le peuple mi’kmaq qui existe depuis plus de 400 ans, lorsque Champlain et son équipage ont été accueillis pour la première fois par le chef Membertou en 1604. L’activité présentait des artistes autochtones et acadiens de renommée nationale et mettait en valeur les artistes, les arts et l’artisanat autochtones et acadiens. L’activité a suscité de la fierté dans les deux cultures. Elle représentait une étape franchie dans le processus de réconciliation entre le Canada et ses Premières Nations. Misant sur le succès de cette activité, des discussions sont actuellement en cours entre la Société Promotion Grand‑Pré et la Première Nation Glooscap pour présenter une fois par année, au mois d’août, une fin de semaine marquant la relation historique entre le peuple mi’kmaq et le peuple acadien.

Au Nouveau‑Brunswick (N.‑B.), le Centre communautaire Sainte‑Anne (CCSA) a reçu un montant de 141 335 $ de l’APECA au titre du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 (PIC 150) afin de rénover et de moderniser le centre communautaire de Fredericton. Le CCSA est une société de la Couronne de la Province du Nouveau‑Brunswick en activité depuis 1978. Sa mission est de contribuer, en tant qu’organisme rassembleur, au rayonnement et à la promotion de la francophonie dans la région de la capitale. Une multitude de services sont offerts au CCSA. De plus, le CCSA propose une programmation culturelle et communautaire variée avec l’aide de nombreux organismes accrédités, de partenaires et de collaborateurs. Le CCSA est devenu, avec les années, un chef de file en matière de leadership, d’innovation et de rayonnement communautaire. Avec ses 25 000 mètres carrés, le CCSA est le deuxième édifice gouvernemental en importance au N.‑B. de par sa superficie. Le projet consistait à entreprendre des rénovations au Théâtre Bernard‑Poirier afin de rendre l’équipement conforme aux normes du bâtiment, ainsi qu’à effectuer des travaux de modernisation dans la Galerie des Bâtisseurs et la Salle du Patrimoine. L’aide financière de l’APECA permettra ainsi d’améliorer la qualité des infrastructures de la région et de renforcer le dynamisme de cet espace communautaire, et ce, afin de soutenir l’épanouissement de la communauté francophone de la région..

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