Bilan sur les langues officielles 2018-2019
Préparé par : Eddie Rutanga
Agence de promotion économique du Canada atlantique
Ministre responsable :
L’honorable Navdeep Bains
Ministre de l’innovation, des Sciences et du Développement économique
Administrateur général :
Francis P. McGuire
Président de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique
francis.mcguire@canada.ca / Tél.: 506-851-6128
Personne responsable des langues officielles (parties IV, V et VI de la Loi sur les langues officielles (LLO)) :
Jean Aucoin
Director, Centre of Expertise, Human Resources
jean.aucoin@canada.ca / Tél.: 506-851-2135
Ginette LeBlanc
Senior Advisor of Official Languages, Employment Equity and HR Planning, Human Resources
ginette.leblanc@canada.ca / Tel.: 506-851-6508
Coordonnateur national ou la personne-ressource responsable de la mise en œuvre de l’article 41 (partie VII) de la LLO :
Gerry Morrissey
Manager, Communities and Inclusive Growth
gerry.morrissey@canada.ca / Tel.: 506-378-1179
Eddie Rutanga
Program Officer, Communities and Inclusive Growth
eddie.rutanga / Tel.: 506-874-9605
Renseignements généraux
Contexte
Conformément à l’article 44 de la Loi sur les langues officielles (LLO), la ministre du Patrimoine canadien doit déposer un rapport annuel au Parlement sur les questions relevant de sa mission en matière de langues officielles.
La ministre du Patrimoine canadien doit faire rapport sur la mise en œuvre de la partie VII de la LLO par les institutions fédérales.
Les renseignements que votre institution fournit dans ce questionnaire servent à évaluer votre rendement et à rédiger le rapport annuel sur les langues officielles de 2016-2017 de la ministre du Patrimoine canadien.
Instructions
Veuillez retourner ce document rempli dans les deux langues officielles au plus tard le 31 mai 2017, à : pch.portail41-gateway41.pch@canada.ca
Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec la Direction des relations interministérielles et de la responsabilisation à Patrimoine canadien (819-994-3577).
Une copie de ce document doit être acheminée au Commissariat aux langues officielles, ainsi qu’aux deux comités parlementaires permanents des langues officielles dont vous trouverez les adresses ci-dessous :
Madame Ghislaine Saikaley
Commissaire aux langues officielles par intérim
Commissariat aux langues officielles
30, rue Victoria
Gatineau (Québec) K1A 0T8
Madame Christine Holke
Greffier du Comité
Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes
Chambre des communes du Canada
131, rue Queen, 6e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0A6
Monsieur Kevin Pittman
Greffier
Comité sénatorial permanent des langues officielles
Sénat du Canada
Ottawa (Ontario) K1A 0A4
Par ailleurs, il revient aux institutions fédérales de communiquer les résultats de leur Bilan relatifs à la mise en œuvre de la partie VII de la LLO aux intervenants communautaires intéressés (entre autres la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (info@fcfa.ca) et le Quebec Community Groups Network (info@qcgn.ca)).
Toutes les institutions fédérales doivent répondre aux questions. Les partenaires du Plan d’action sur les langues officielles 2018-2023 doivent fournir une initiatives incluse dans le Plan d’action et s’il y a lieu, une autre initiative qui n’en fait pas partie.
Développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire et promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne
Des dialogues continus
1. Comment votre institution s’assure-t-elle de connaître les priorités et les besoins des communautés francophones de l’extérieur du Québec et des communautés d’expression anglaise au Québec et d’en tenir compte? Veuillez préciser :
a) les moyens utilisés.
b) les organismes/communautés avec lesquels vous avez été en communication
c) la manière dont vous avez tenu compte des priorités des communautés
a) L’APECA se tient au fait des priorités et des problèmes des communautés acadiennes et francophones de la région de l’Atlantique grâce à son engagement continu auprès des intervenants clés des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM).
Cet engagement va du fonds d’exploitation de base et d’une orientation à des organisations à vocation régionale ou provinciale jusqu’à la collaboration individuelle avec diverses organisations afin de régler des questions de nature plus locale dans le cadre de projets individuels. Pour être au fait des priorités et des besoins des CLOSM, il est essentiel de constamment maintenir des liens avec les principales organisations acadiennes et francophones, dans le cadre et hors du cadre de projets.
L’Agence est physiquement présente dans la région de l’Atlantique. Son siège social se trouve à Moncton, et elle compte des bureaux régionaux à Fredericton, au Nouveau-Brunswick (N.-B.), à Halifax, en Nouvelle‑Écosse (N.-É.), à Charlottetown, à l’Île‑du‑Prince-Édouard (Î.-P.-É.), à St. John’s, à Terre‑Neuve‑et‑Labrador (T.-N.-L.), ainsi que de nombreux bureaux satellites dans l’ensemble de la région. Certains de ces bureaux satellites sont stratégiquement situés dans des régions rurales francophones. Les représentants de l’APECA qui vivent et travaillent dans des CLOSM sont très au fait des besoins et des priorités de ces collectivités dans le domaine du développement économique.
Les fonctionnaires de l’APECA s’emploient régulièrement à améliorer la connaissance qu’ont les clients des obligations de l’Agence et veillent à ce que la planification et les budgets des projets tiennent compte des considérations linguistiques.
Lorsqu’ils travaillent au développement de débouchés, qu’ils évaluent des demandes de financement ou qu’ils examinent des projets éventuels ou existants selon des critères de diligence raisonnable, les fonctionnaires de l’APECA consultent fréquemment les autres intervenants du domaine des langues officielles et se tiennent au fait de la situation dans les communautés francophones. L’APECA est donc en mesure de déterminer de quelle manière elle peut contribuer à la réalisation des priorités des CLOSM et les aider à répondre à leurs besoins. Les intervenants consultés comprennent notamment des partenaires fédéraux comme Patrimoine canadien et les administrations provinciales et municipales concernées. En matière de développement, les fonctionnaires de l’APECA répondent aux besoins des régions urbaines et rurales, où vivent des populations francophones et anglophones.
L’APECA dispose d’un comité de coordonnateurs régionaux pour la mise en œuvre de la partie VII (article 41) de la LLO. Celui-ci constitue un forum de discussion sur la prestation de programmes et de services aux CLOSM et un lieu d’échange sur les défis et les pratiques exemplaires. Il sert également de mécanisme d’évaluation des projets relatifs aux CLOSM. Les membres du comité font état des résultats de leurs entretiens avec les représentants des CLOSM de leur région.
La participation active des membres aux travaux du comité permet d’atteindre des résultats probants dans le cadre de l’Initiative de développement économique (IDE), notamment en favorisant une étroite collaboration et l’échange de renseignements entre les parties concernées.
En plus de constituer une pratique exemplaire de grande valeur, l’aspect le plus important de ce comité est l’incidence qu’il a sur la prestation de services au public.
L’APECA cultive d’étroites relations avec les intervenants en développement économique des CLOSM par l’intermédiaire du comité mixte Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) — APECA. Ce comité, dont les membres se réunissent normalement deux fois par année, constitue un exemple parfait d’une collaboration qui permet l’échange d’information entre groupes. Il favorise un dialogue continu avec les CLOSM et offre des occasions de discuter d’initiatives de développement économique.
Au modèle officiel des comités s’ajoutent des rapports informels entre le personnel de l’APECA et les représentants des CLOSM au Canada atlantique qui témoignent de la proche collaboration entre l’Agence et les collectivités. L’APECA considère qu’elle fait partie des CLOSM.
b) En plus d’entretenir des relations avec les quatre RDÉE du Canada atlantique, l’APECA a été en contact avec les organisations suivantes au cours du dernier exercice financier. Les organisations et communautés importantes énumérées ci-après ont pour objectif de faire progresser le développement économique des CLOSM :
- Conseil économique du Nouveau-Brunswick
- La Coopérative d’intégration francophone de l’Î.-P.-É.
- CBDC Chaleur
- CBDC Madawaska
- Université de Moncton
- Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse
- Société Promotion Grand-Pré
- Société Nationale de l’Acadie
- Village historique acadien de la Nouvelle‑Écosse
- La Société éducative de l’Île‑du‑Prince‑Édouard Inc.
- Centre de recherche et innovation Dieppe
- La Société historique acadienne de Pubnico‑Ouest
- Regroupement féministe du Nouveau‑Brunswick
- L’Association des CBDC du Nouveau‑Brunswick
c) Les projets financés au titre de l’IDE sont soumis à l’examen du Comité des coordonnateurs régionaux de l’APECA, de manière à garantir qu’ils satisfont aux critères de programme et à examiner les synergies et les possibilités éventuelles dans les autres provinces de l’Atlantique.
Toutes les priorités des organisations et des collectivités et les initiatives connexes soumises à l’attention de l’APECA par l’intermédiaire de ses programmes sont étudiées en fonction des politiques et des programmes de l’Agence en vue de déterminer leur admissibilité au financement de l’APECA et le bien-fondé de ce financement. Les projets ou les initiatives qui ne cadrent pas avec les programmes de l’APECA sont acheminés à d’autres sources de financement aux fins d’examen.
Des appuis concrets
2. Votre institution a-t-elle appuyé des projets ou des initiatives qui ont contribué au développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire et/ou à la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne? Si oui veuillez :
a) décrire ces programmes ou initiatives
b) déterminer de quel(s) type(s) de soutien il s’agit (financement ou autres formes d’appuis)
c) expliquer quelles sont les incidences du projet ou de l’initiative sur le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire et/ou sur la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne
a) L’APECA travaille à créer des possibilités de croissance économique dans les provinces de l’Atlantique en aidant les entreprises à devenir plus concurrentielles, plus innovatrices et plus productives, en travaillant avec les collectivités pour développer et diversifier leur économie, et en faisant la promotion des forces de la région.
L’APECA dispose de nombreux bureaux dans tout le territoire du Canada atlantique. Elle a aussi établi des partenariats avec des administrations et des organismes fédéraux, provinciaux et municipaux ainsi que des organisations régionales, comme les Corporations au bénéfice du développement communautaire, pour l’appuyer dans la prestation de services de développement économique.
b) L’APECA fournit du soutien au moyen de contributions financières non remboursables à des CLOSM de la région de l’Atlantique. Ces contributions sont offertes par l’entremise des différents programmes de financement et initiatives de l’Agence, qui présentent tous un intérêt pour les CLOSM. Ces programmes et initiatives englobent le Programme de développement des entreprises (PDE), le programme Croissance économique régionale par l’innovation, le Fonds des collectivités innovatrices (FCI) et l’IDE de l’APECA. L’APECA fournit un appui financier aux clients acadiens ou francophones qui sont situés dans les CLOSM, ou qui y fournissent des services ou des produits. Cet appui vise notamment le Nouveau‑Brunswick, seule province canadienne officiellement bilingue qui compte un grand nombre d’Acadiens et de francophones.
Toutes les priorités des organisations et des collectivités et les initiatives connexes soumises à l’attention de l’Agence sont étudiées en fonction de ses politiques et de ses programmes en vue de déterminer leur admissibilité au financement de l’APECA et le bien-fondé de ce financement. Les projets et les initiatives qui ne cadrent pas avec les programmes de l’APECA sont acheminés à d’autres sources de financement aux fins d’examen.
c) L’APECA concentre ses efforts et ses stratégies de développement communautaire sur l’amélioration de l’infrastructure en vue d’attirer et de conserver des investissements et de la main-d’œuvre, d’établir et de maintenir des partenariats, de perfectionner les compétences et de faire de la planification stratégique pour ainsi assurer le développement économique des collectivités, des régions et des secteurs. L’APECA élabore et exécute des programmes qui répondent aux besoins particuliers en matière de développement économique des régions rurales du Canada atlantique, ce qui consolide la situation de la région.
L’APECA a approuvé un financement de 36,8 millions de dollars versé à 130 projets de développement communautaire qui s’harmonisent bien avec les priorités économiques et les besoins particuliers des différentes collectivités.
L’APECA s’assure que les clients provenant de régions où l’on observe une forte demande font la promotion de l’égalité de statut et d’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne. Pour ce qui est des projets panatlantiques, l’APECA encourage les clients à fournir des services bilingues et à faire la promotion de l’égalité de statut et d’usage du français et de l’anglais. Par exemple, selon la nature du projet, l’APECA s’assure que les clients :
- produisent du matériel promotionnel, des outils et des sites Web bilingues;
- proposent des séances distinctes dans chacune des langues officielles pendant les symposiums et autres activités;
- sont en mesure de répondre aux clients et aux demandes du public dans les deux langues officielles;
- invitent les CLOSM à participer ou à collaborer aux initiatives et aux projets.
Des collaborations clés
3. Votre institution a-t-elle collaboré avec d’autres institutions fédérales ou partenaires (municipalités, provinces, territoires, secteur privé) dans le cadre d’un programme, d’un projet ou de toute autre initiative visant le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire et/ou la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne? Si oui veuillez :
a) décrire chacune de ces collaborations et chacun de ces partenariats
b) indiquer qui étaient les partenaires
c) décrire quels sont les résultats concrets sur le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire et/ou sur la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne
L’APECA collabore avec le secteur privé, les autres ordres de gouvernement, les ministères fédéraux, les établissements d’enseignement, les organismes sans but lucratif et les collectivités afin de conjuguer l’aide, de coordonner les efforts de développement économique, de cerner et d’exploiter les occasions émergentes et de s’attaquer aux difficultés économiques partout dans la région. Elle doit donc adopter une démarche souple adaptée aux capacités, aux forces et aux difficultés réelles des collectivités.
Voici quelques exemples de collaborateurs et d’organisations clés avec lesquels l’APECA travaille au Canada atlantique :
1a) L’APECA participe activement au Comité atlantique sur l’immigration francophone (CAIF), un mécanisme de concertation formelle regroupant les principaux intervenants en immigration francophone dans la région de l’Atlantique. Le CAIF a un plan quinquennal qui favorise les partenariats et le partage des ressources visant à travailler sur les enjeux communs et à parler d’une même voix pour favoriser l’immigration francophone en milieu minoritaire. Le CAIF sensibilise ces communautés à l’immigration francophone et en fait la promotion. Grâce à son positionnement et à la visibilité de ses membres sur la scène de la francophonie nationale et internationale, le CAIF peut promouvoir la région de l’Atlantique comme destination accueillante pour les nouveaux arrivants d’expression française. C’est un forum qui permet le partage des pratiques de sensibilisation du public dans les provinces de l’Atlantique et promeut les bienfaits et l’importance de l’immigration francophone pour la vitalité des communautés de langue officielle en situation minoritaire.
b) Les partenaires participant au CAIF sont :
- la Société nationale de l’Acadie;
- le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador;
- le gouvernement de la Nouvelle-Écosse;
- le Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse;
- le Réseau de développement économique et d’employabilité;
- la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick;
- la Société Saint-Thomas-d’Aquin;
- la Fédération des francophones de Terre‑Neuve et du Labrador;
- la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse;
- les réseaux d’immigration francophone des quatre provinces de l’Atlantique;
- le Commissariat aux langues officielles du Canada;
- le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada.
c) Les résultats concrets pour le développement des communautés de langues officielles sont de permettre d’échanger, de créer des partenariats, de partager des ressources, de travailler aux enjeux communs et de parler d’une même voix pour encourager l’immigration francophone au Canada atlantique.
2a) À l’Î.-P.-É., le principal forum de consultation des représentants des CLOSM est le Comité de développement des ressources francophones (CDRF) et ses comités permanents relatifs au développement économique des collectivités, à la vitalité linguistique et au développement des ressources humaines. Le mandat du CDRF est de faciliter l’échange de renseignements sur les stratégies de développement touchant la communauté acadienne et francophone, ainsi que les politiques, les programmes et les services fédéraux et provinciaux. Le Comité soutient la croissance et le développement de la communauté acadienne et francophone de l’Î.-P.-É. en faisant la promotion des possibilités qui lui sont offertes par le développement et la modification de nouveaux programmes et services. En plus de son rôle au sein du principal comité directeur, l’Agence est membre actif du comité permanent du CDRF pour le développement économique des collectivités. Le comité permanent a le mandat de faciliter le développement économique des collectivités et de stimuler l’entrepreneuriat au sein de la population acadienne et francophone de l’Î.‑P.‑É.
b) La coprésidence du CDRF est assurée par le vice-président du bureau régional de l’APECA à l’Île-du-Prince-Édouard et par le président du Collège Acadie Î.-P.-É. Les membres du comité tripartite représentent le gouvernement fédéral (APECA, Patrimoine canadien et Service Canada), le gouvernement provincial (le Secrétariat aux affaires acadiennes et francophones et le ministère de la Main‑d’œuvre et des Études supérieures, qui comprend l’organisme Compétences Î.-P.-É.) et les CLOSM (RDÉE Î.-P.-É., Collège Acadie Î.‑P.‑É. et la Société Saint-Thomas-d’Aquin).
c) Le travail du CDRF a entraîné la mise en place de nouveaux projets et de nouvelles initiatives, notamment le développement du produit touristique dans la région Évangéline, l’élaboration d’un nouveau modèle de gouvernance communautaire visant à promouvoir l’utilisation efficiente des ressources existantes, et la conception d’une carte des atouts communautaires à utiliser comme outil pour attirer les investissements. La collaboration entre l’administration fédérale, l’administration provinciale et la collectivité a été déterminante dans le succès du CDRF. L’approche tripartite garantit une communication continue entre le gouvernement et la collectivité et permet au gouvernement d’exploiter les possibilités et de relever les défis des communautés acadiennes et francophones de l’Île-du-Prince-Édouard de façon proactive.
Des résultats concrets
4. Si votre institution devait souligner des initiatives clés (au moins 2) ayant contribué au développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire, quelles seraient-elles?
a) décrire ces initiatives.
b) quels sont les résultats concrets de ces initiatives dans/pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire?
c) quel est, selon vous, le principal facteur de succès de ces initiatives?
1a) En N.-É., l’APECA a approuvé une contribution de 100 000 $ visant à aider la municipalité de Clare à réaliser des travaux de rénovation d’une ancienne école qui est devenue un centre de services communautaires. Des travaux d’aménagement majeurs ont été effectués à l’intérieur et à l’extérieur de l’immeuble centenaire, notamment des travaux d’aménagement paysager et l’ajout d’une nouvelle signalisation.
b) L’immeuble nouvellement rénové héberge des organismes sans but lucratif qui jouent un rôle essentiel sur le plan de la préservation de l’identité culturelle acadienne et de la sécurité de la collectivité en général.
Parmi les locataires de l’immeuble mentionnons :
- Radio CIFA (la seule station radio de langue française de la région du Sud-Ouest de la N.‑É.);
- La Société acadienne de Clare (membre associé local de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse);
- le bureau du Festival acadien de Clare;
- Le Courrier de la Nouvelle-Écosse (le seul journal de langue française de la N.-É.);
- Organisation des mesures d’urgence de Clare;
- Transport de Clare (transport accessible).
c) Ce projet représente un investissement stratégique dans les infrastructures communautaires de la municipalité de Clare. Le facteur déterminant de la réussite à long terme sera en fait la mobilisation continue de la municipalité à titre de partenaire et de propriétaire-bailleur.
2a) Au N.-B., le Conseil économique du Nouveau‑Brunswick (CENB) a reçu 844 890 $ de l’APECA dans le cadre de l’Initiative de développement économique (IDE) pour mettre en place un programme visant à augmenter la productivité au sein de l’entreprise. Le CENB est un réseau d’entreprises francophones du N.-B. qui compte plus de 1 000 membres. Il s’agit d’une association représentant les intérêts de ses membres auprès des différents ordres de gouvernement. Le CENB, par l’entremise du RDÉE NB, a entrepris un projet de trois ans visant à mettre en place un programme d’appui auprès de quinze entreprises francophones de la province pour instaurer une culture d’amélioration des processus au sein de leur stratégie organisationnelle. Cette initiative stratégique vise principalement des entreprises manufacturières tous secteurs confondus. Elle consistera à appliquer des principes d’amélioration de la productivité au sein de l’entreprise tout en opérant un transfert des connaissances efficace et durable.
b) L’objectif principal est d’appliquer des principes d’amélioration de la productivité en collaboration avec les propriétaires, les dirigeants et les employés des entreprises participantes. Ces entreprises pourront ainsi apporter des changements à leurs processus de gestion quotidienne, élaborer des outils et adopter des pratiques d’amélioration du rendement.
c) Le projet permettra ainsi aux entreprises participantes de faire examiner de façon critique leurs opérations par un expert-conseil qualifié en vue de cerner les problèmes et d’explorer ou de trouver des possibilités d’amélioration. Ce projet est également perçu comme étant une étape clé du trajet menant à l’adoption de technologies de fabrication de pointe.
3a) À l’Î.-P.-É., la Coopérative d’intégration francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (CIF) a lancé un programme pilote visant à favoriser l’intégration des nouveaux arrivants francophones et des francophiles en créant des documents de référence et en offrant une formation aux propriétaires d’entreprises et aux organismes sans but lucratif pour aider ceux-ci à attirer et à garder en poste des employés francophones et bilingues. Le projet reçoit l’appui de l’IDE (à hauteur de 60 000 $).
b) Le projet améliorera les communications et favorisera l’intégration des nouveaux arrivants au sein de la communauté francophone existante de l’Î.-P.-É. Pour se préparer à ce projet, la CIF a compilé des travaux de recherche et des données provenant de différents intervenants du milieu communautaire et du monde des affaires; elle a ainsi pu cibler les besoins et les difficultés afin de créer une communauté francophone solide et davantage intégrée. Ces travaux ont aussi nécessité la réalisation de recherches sur les pratiques exemplaires dans d’autres administrations au Canada avant de pouvoir créer un plan d’action et un guide. Des intervenants clés ont été mobilisés pour l’étape de l’examen du plan; le guide a été présenté à l’automne 2018, en même temps que deux séances de formation. La CIF continuera d’offrir du soutien aux organisations et aux entreprises dans leur processus d’adoption du plan.
c) Le projet vise à familiariser le milieu des affaires avec le processus d’embauche et de maintien en poste d’employés francophones et avec l’approche d’intégration de ces employés dans la collectivité en général.
4a) À T.-N.-L., l’APECA a versé 25 000 $ dans le cadre de l’IDE à RDÉE T.-N.-L. pour la tenue de la conférence bilingue sur les carrières et l’entrepreneuriat nécessitant des études postsecondaires, qui devait se tenir à deux endroits différents pour la première fois. Destinée aux élèves francophones et en immersion en français de niveau secondaire de T.-N.-L., la conférence vise à fournir des renseignements essentiels sur l’entrepreneuriat, l’innovation et les possibilités de carrière bilingues.
La conférence s’est tenue dans la région de St. John’s au cours des cinq dernières années et a attiré plus de 500 élèves chaque année; toutefois, la conférence de 2018 s’est déroulée à deux endroits : Torbay (sur la côte Est) et Stephenville (sur la côte Ouest). Au total, 753 élèves d’écoles secondaires de l’ensemble de la province ont assisté à la conférence, ce qui constitue une hausse considérable du nombre de participants par rapport aux années antérieures.
b) Les participants sont mieux informés des nombreuses possibilités de carrière dans certains des secteurs les plus novateurs au Canada, surtout ceux pour lesquels l’entrepreneuriat et le bilinguisme sont des facteurs importants. Même si ce projet a été approuvé en 2018-2019, ses répercussions positives se feront sentir pendant plusieurs années alors que les élèves devront prendre d’importantes décisions concernant leur carrière.
c) Le principal facteur déterminant de la réussite de ce projet se rapporte en fait aux partenariats que RDÉE T.-N.-L. a établis avec des intervenants clés, notamment :
- les écoles secondaires de l’ensemble de la province;
- le ministère de l’Enseignement postsecondaire, des Compétences et du Travail de T.-N.-L.;
- le ministère du Tourisme, de la Culture, de l’Industrie et de l’Innovation de T.-N.-L.;
- le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes;
- la Société nationale de l’Acadie (SNA Acadie-Québec).
Ces collaborations et partenariats ont joué un rôle critique dans la réussite du projet.
5. Si votre institution devait souligner des initiatives clés (au moins 2) ayant contribué à la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne, quelles seraient-elles? (À ne pas confondre avec les obligations relatives aux parties IV et V)
a) veuillez décrire ces initiatives.
b) quels sont les résultats concrets de ces initiatives dans la société canadienne?
c) quel est, selon vous, le principal facteur de succès de ces initiatives?
1a) En 2019, la sixième édition du Congrès mondial acadien (CMA) se déroulera du 10 au 24 août dans le Sud-Est du N.-B. et à l’Î.-P.-É. Le CMA est un évènement international qui se tient tous les cinq ans. Il rassemble des Acadiens du Canada atlantique et d’autres régions du monde dans le but de créer des liens solides entre les membres de la communauté acadienne. Cet évènement revêt une grande importance pour les francophones du Canada et de partout dans le monde. L’APECA verse 1,5 million de dollars par l’entremise du FCI qui seront utilisés pour des activités de coordination, de marketing stratégique et d’établissement de programmes du CMA 2019. L’édition 2014 de l’évènement a généré des retombées de 28 millions de dollars pour l’économie locale.
b) L’objectif de l’évènement est d’attirer bon nombre d’Acadiens et de francophones de la région et de l’étranger, ainsi que des groupes autochtones, des francophiles et des immigrants éventuels. Le CMA devrait représenter un attrait touristique majeur pour la région. L’une des stratégies de marketing du CMA 2019 consiste à promouvoir certaines des principales attractions touristiques de la région. La stratégie de marketing prévoit d’importantes activités d’approche auprès des Acadiens de la région ainsi que de la population acadienne au Québec, en Nouvelle‑Angleterre, en Louisiane et en France. Le nombre total de participants uniques à l’évènement dans son ensemble est évalué à 125 000 personnes. De ce nombre, il devrait y avoir environ 50 000 touristes du Québec, de la Nouvelle-Angleterre, de la Louisiane et de la France et 75 000 participants de la région (Canada atlantique), ce qui engendrera des retombées économiques d’environ 40 millions de dollars dans la région.
c) Le résultat attendu du sixième CMA est le suivant : contribuer au renforcement des liens solides qui unissent les communautés acadiennes, créer de nouveaux partenariats par suite de l’évènement et attirer de nouveaux visiteurs dans la région. Il s’agit également d’une occasion de présenter toute la communauté acadienne et de permettre à des Acadiens de partout dans le monde d’exprimer leur fierté.
2a) L’APECA a approuvé l’attribution d’une contribution de 166 962 $ pour la mise à niveau de l’équipement de Telile, la station de télévision communautaire de l’Isle Madame. Telile remplace son ensemble actuel d’équipement télévisuel analogique vieillissant et défectueux par des technologies numériques de pointe, soit de l’équipement d’enregistrement, de production et de diffusion.
b) Telile a éprouvé certains problèmes avec son équipement analogique désuet pour ce qui est de remplacer des pièces, de réaliser des gains d’efficience, de communiquer avec d’autres réseaux et d’obtenir une réception de radiodiffusion constante et de qualité. Les mises à niveau proposées permettront à Telile de continuer d’offrir à ses téléspectateurs un large éventail d’émissions bilingues, des concerts, des émissions sur la santé et l’éducation, des histoires ayant une dimension humaine, les réunions du conseil municipal et des évènements communautaires.
c) Les facteurs déterminants de la réussite de ce projet passeront par l’adoption réussie des nouvelles technologies et par les activités de formation connexes du personnel; on renforcera ainsi la capacité organisationnelle et stabilisera les sources de revenus (publicités, bingos, etc.) pour la station de télévision communautaire.
3a) La Société éducative de l’Île‑du‑Prince‑Édouard Inc. (qui fait des affaires sous le nom de Collège de l’Île) a pris conscience de la nécessité de recruter au-delà du marché local pour assurer la viabilité de ses programmes et former ses étudiants pour le marché du travail de l’Î.-P.-É. Le Collège vise précisément à élaborer un programme de recrutement de qualité professionnelle qui sera mis en place au Mexique et qui visera les étudiants francophones. Le projet a reçu l’appui de l’IDE (à hauteur de 22 500 $).
b) Le recrutement et la conservation de talents internationaux ainsi que le perfectionnement des compétences très en demande constituent un volet essentiel de plus en plus important de la croissance économique, particulièrement à l’Î.-P.-É., qui a connu une grande évolution dans les secteurs axés sur le savoir. Le fait d’offrir des programmes du Collège à l’étranger et de recruter et de conserver des étudiants étrangers sur les campus du Collège à l’Î.-P.-É. pourrait avoir une incidence majeure sur les activités commerciales de la province et sur les relations établies avec d’autres pays en vue d’effectuer des investissements.
c) La Société éducative de l’Île‑du‑Prince‑Édouard Inc. produira une analyse approfondie de la région de Mexico pour le recrutement d’étudiants et négociera une entente de partenariat avec un établissement local adéquat.
4a) À T.-N.-L., l’APECA a versé 75 620 $ dans le cadre de l’IDE à RDÉE T.-N.-L. pour la restructuration et l’amélioration de son site Web consacré au tourisme (www.tourismetnl.ca) et la production d’une nouvelle édition du guide touristique de la province en langue française.
b) Le guide est offert sur support papier, et une version numérique est offerte sur le site Web de RDÉE T.-N.-L. Cet outil sert à promouvoir le français dans la société canadienne. En offrant des ressources touristiques rédigées en français qui font connaître la province comme étant une destination touristique sur le marché francophone, le projet encouragera la pleine reconnaissance et l’usage à la fois de l’anglais et du français dans la société canadienne. Le projet devrait ainsi attirer davantage de touristes francophones et améliorer l’expérience touristique de ceux-ci.
c) L’un des principaux facteurs de succès est le partenariat conclu entre RDÉE T.-N.-L. et le ministère provincial du Tourisme, de la Culture, de l’Industrie et de l’Innovation, qui permettra de distribuer gratuitement le guide dans les centres d’information touristique de la province. Cette collaboration est essentielle à la réussite du projet.
6. Quel « bon coup » ayant un impact au niveau régional (progrès ou résultats au sein des communautés de langue officielle en situation minoritaire ou pour la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne) votre institution souhaite-t-elle souligner?
1a) Au N.-B., le CENB a reçu 63 015 $ de l’APECA dans le cadre du PDE afin d’organiser un forum pour les jeunes francophones de la 12e année et du postsecondaire. Le cinquième forum (deuxième forum panatlantique) s’est déroulé à Moncton les 22 et 23 février 2019. Il englobait toutes les provinces de l’Atlantique et intégrait également des participants du Québec (Bas-Saint-Laurent, Gaspésie et autres régions). Le forum s’adressait aux étudiants inscrits à des programmes d’études postsecondaires, universitaires ou collégiales dans tous les domaines, toutes les facultés et toutes les écoles.
b) Ce type d’évènement vise à encourager l’entrepreneuriat et à offrir des possibilités de réseautage aux jeunes francophones de toute la province. Au total, 178 étudiants provenant du N.-B., de la N.-É., de T.-N.-L. et du Québec ont participé à l’évènement. Il y avait également 30 enseignants, conférenciers et partenaires qui ont participé à Éveil PME. Le panel d’entrepreneurs comprenait trois femmes et un entrepreneur provenant de l’immigration.
c) L’évènement visait ainsi à permettre aux participants d’acquérir les nouvelles connaissances et les outils nécessaires à la création d’entreprises, de développer des compétences entrepreneuriales et d’échanger de l’information et des pratiques entrepreneuriales exemplaires, en plus de promouvoir l’entrepreneuriat comme un outil essentiel au développement économique rural. En plus des conférences et des ateliers, les participants ont eu l’occasion de visiter des kiosques d’information portant sur les programmes gouvernementaux et sur d’autres initiatives susceptibles de les aider à démarrer une entreprise.
2a) En N.-É., l’APECA a attribué une somme de 1 150 986 $ (sur une période de trois ans) au Conseil de développement économique de la Nouvelle‑Écosse (CDENE) afin qu’il offre des activités de développement commercial dans les CLOSM des régions rurales. Les principales activités visent notamment à travailler avec des entrepreneurs actuels et des aspirants entrepreneurs afin de favoriser davantage la croissance de l’économie de la région et de faire la promotion de l’entrepreneuriat auprès des jeunes. Cela consiste habituellement à participer à l’élaboration des plans d’affaires et des plans de marketing et à fournir des conseils généraux aux entreprises.
b) L’incidence concrète des efforts du CDENE sur la société canadienne est double. Les efforts déployés viennent aider les CLOSM des zones rurales dans leur lutte continue pour se développer et connaître du succès, et ils appuient aussi les communautés acadiennes et francophones dans leur lutte constante contre la menace croissante que représente l’assimilation.
c) Les facteurs déterminants du succès constant de cette initiative seront liés au soutien continu des gouvernements de tous les ordres à l’égard des efforts du CDENE ainsi qu’à la promotion plus poussée des services du CDENE destinés aux CLOSM de la N.-É.
3a) À l’Î.-P.-É., l’APECA travaille avec la communauté francophone à l’amélioration des services en maintenant des heures normales de bureau chaque semaine au Centre d’action rural (CAR) de la région Évangéline. Un jour par semaine, ou plus souvent au besoin, un employé bilingue du bureau de l’APECA à l’Î.‑P.‑É. rencontre des clients et des groupes francophones du monde des affaires et du milieu communautaire pour discuter des programmes et des services disponibles et pour faire progresser des projets qui se déroulent dans la région.
b) Le maintien des heures d’ouverture du CAR permet une collaboration entre les divers ministères et organismes qui comptent des bureaux permanents et satellites à cet endroit. L’Agence, en collaboration avec le gouvernement provincial, finance les activités du modèle de CAR à Wellington afin de servir la communauté francophone.
c) Par suite de ce partenariat et de ce soutien, l’un des cinq investissements annuels pour 2018 provenant du fonds Ignition Fund de la Province – qui vise à soutenir les entreprises en démarrage de l’Î.-P.-É. – a été attribué à la communauté francophone, ce qui permet à des entrepreneurs de présenter leurs idées en français. Cette initiative a reçu l’appui du PDE (l’APECA a versé une somme de 66 000 $).
50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles en 2019
7. Le 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles en 2019 représente une occasion unique pour les institutions fédérales de contribuer au développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire et de promouvoir les deux langues officielles.
a) Votre institution contribuera-t-elle au 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles?
b) si oui, veuillez décrire les activités prévues.
c) veuillez indiquer quels sont les résultats attendus
L’APECA n’a pas désigné d’activité ou d’initiative précise pour souligner le 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles; par contre, des projets sont à l’étude. Grâce à son éventail de programmes de subventions et de contributions, l’Agence est en mesure de financer des projets qui contribuent au développement des CLOSM et qui font la promotion des langues officielles pour souligner le 50e anniversaire.
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