Bilan sur les langues officielles 2020-2021

Réalisations 2020-2021 pour la mise en oeuvre de l'article 41

Partie VII de la Loi sur les langues officielles

Preparé par : Nafissa Dramé Dia

Agence de promotion économique du Canada atlantique

Ministre responsable :
L’honorable Mélanie Joly
Ministre du Développement économique et des Langues officielles

Administrateur général :
Francis P. McGuire
Président de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique
francis.mcguire@acoa-apeca.gc.ca / Tél.: 506-851-6128

Personne responsable des langues officielles (parties IV, V et VI de la Loi sur les langues officielles [LLO]) :
Stéphane Lagacé
Vice-président, Finances et Services corporatifs
stephane.lagace@acoa-apeca.gc.ca / Tél.: 506-851-6438

Ginette LeBlanc
Conseillère principale, Langues officielles, équité en matière d’emploi et planification des RH
ginette.leblanc@acoa-apeca.gc.ca / Tél.: 506-851-6508

Coordonnateur national ou personne-ressource responsable de la mise en œuvre de l’article 41 (partie VII) de la LLO :

Gerry Morrissey
Gestionnaire, Collectivité et croissance inclusive
gerry.morrissey@acoa-apeca.gc.ca/ Tél.: 506-378-1179

Nafissa Dramé Dia
Agente de programme, Collectivité et croissance inclusive
nafissa.dramedia@acoa-apeca.gc.ca / Tél.: 506-961-1249

Renseignements généraux

Contexte

La Loi sur les langues officielles (la Loi) exige que le président du Conseil du Trésor dépose un rapport annuel au Parlement portant sur l’exécution des programmes en matière de langues officielles au sein des institutions fédérales en lien avec les parties IV, V et VI de la Loi. Elle exige également que le ministre du Patrimoine canadien dépose un rapport annuel au Parlement sur la mise en œuvre de la partie VII (particulièrement de l’article 41) de la Loi par les institutions fédérales.

Les responsabilités précises du ministre du Patrimoine canadien en matière de langues officielles ont été déléguées à la ministre du Développement économique et des Langues officielles.

Le Secrétariat du Conseil du Trésor et le ministère du Patrimoine canadien travaillent de concert pour coordonner de façon efficace la collecte des renseignements requis pour la préparation de ces deux rapports annuels.

Instructions

Cette année, votre institution est appelée à produire un Bilan sur les langues officielles. Vous trouverez ci-joint les gabarits à utiliser. Votre bilan dûment rempli devra être transmis électroniquement à : OLReview-BilanLO@tbs-sct.gc.ca et pch.portail41-gateway41.pch@canada.ca au plus tard le 31 mai 2021. Exceptionnellement cette année, puisque la capacité institutionnelle continue d’être possiblement limitée en raison de l’affectation de ressources pour répondre à la crise COVID-19, une certaine souplesse pourrait être envisagée au cas par cas. Nous utiliserons aussi vos données statistiques, que nous obtiendrons par le biais du Système d’information sur les postes et la classification au 31 mars 2021.

Il revient aussi aux institutions fédérales de communiquer les résultats de leur Bilan relatifs à la mise en œuvre des parties IV, V, VI et VII de la Loi aux intervenants communautaires intéressés (entre autres la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (info@fcfa.ca) et le Quebec Community Groups Network (info@qcgn.ca)) ainsi qu’au Commissariat aux langues officielles et aux deux comités parlementaires permanents des langues officielles.

Partie VII de la Loi

Favoriser l’épanouissement et le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire et la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne.

Toutes les institutions fédérales devraient répondre à toutes les questions. Les renseignements recueillis dans le cadre de ce processus sont utilisés par Patrimoine canadien pour préparer le Rapport annuel sur les langues officielles, les Recueils des bonnes pratiques pour la partie VII et d’autres outils pour appuyer les institutions fédérales dans la mise en œuvre de la partie VII de la Loi sur les langues officielles.

Dialogues continus

Comment votre institution s’assure-t-elle de connaître les priorités et les besoins des communautés francophones à l’extérieur du Québec et des communautés d’expression anglaise au Québec?

Veuillez préciser les moyens utilisés, identifier les organismes/communautés avec lesquels vous avez été en communication ainsi que la manière dont vous avez tenu compte des priorités et besoins de ces communautés lors de la planification de vos activités.

Tout au long de l’exercice 2020-2021, l’Agence s’est assurée de connaître les priorités et les besoins des communautés francophones hors Québec en menant diverses activités ou projets soutenus par ses bureaux dans les quatre provinces de l’Atlantique.

Exemples d’activités

Le bureau de l’APECA à Terre-Neuve-et-Labrador a appuyé la communauté de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) en menant des consultations auprès de la communauté francophone au sujet des programmes de l’APECA et des questions qui l’intéressent. Parmi les organismes, mentionnons la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador et le Réseau de développement économique et d’employabilité de Terre-Neuve et du Labrador.

Voici quelques-unes des méthodes en place pour s’assurer que les représentants du bureau de l’APECA en Nouvelle-Écosse comprennent les besoins et les priorités de ces CLOSM :

Dans la mesure du possible, le personnel de l’Agence partage des locaux avec d’autres organismes de développement économique au sein de ces CLOSM. Le gestionnaire de compte de l’APECA pour la municipalité de Clare et le gestionnaire du développement économique pour le Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse sont situés au même endroit que la Corporation au bénéfice du développement communautaire (CBDC), le Réseau de développement économique et d’entrepreneuriat (RDÉE), le Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse CDÉNÉ et le Centre de ressources professionnelles de langue française. Le gestionnaire de compte de la municipalité d’Argyle est situé au même endroit que la CBDC de Yarmouth, ainsi que le Centre de ressources professionnelles du comté de Yarmouth. Le personnel de l’Agence communique de façon officielle et informelle avec ces fournisseurs de services afin de continuer à bien comprendre les besoins et les priorités de ces CLOSM.

Le Regional Enterprise Network (REN) est un réseau d’organismes de développement économique financé par la province. Le PDG du REN qui dessert les municipalités de Clare et d’Argyle et le personnel de l’Agence se réunissent tous les trimestres afin de faire le point sur les besoins et les priorités. Le personnel de l’Agence assiste également aux réunions bimensuelles du REN.

L’Université Sainte-Anne est le seul établissement d’enseignement postsecondaire francophone en Nouvelle-Écosse. Quatre de ses cinq campus sont situés dans des CLOSM; l’autre est situé à Halifax. Un certain nombre de relations entre le personnel de l’Agence et les représentants de l’Université permettent de maintenir des relations étroites avec son président et d’autres cadres supérieurs.

Projets :

L’APECA a versé 691 520 $ à la Commission du tourisme acadien du Canada atlantique (CTACA) pour l’appuyer dans ses efforts de développement de produits et de marketing.

Ce projet permettra la mise en œuvre des activités clés énoncées dans le plan opérationnel de la CTACA, qui comprend le développement de produits et le marketing pour appuyer la marque touristique acadienne « Expérience Acadie ». Ce projet permettra à la CTACA de s’acquitter de son mandat, qui consiste à développer et à commercialiser des produits touristiques expérientiels acadiens, appuyant ainsi les exploitants d’entreprises touristiques et l’écosystème des régions acadiennes. Selon la Stratégie de croissance pour l’Atlantique, le tourisme rapporte annuellement plus de 5 milliards de dollars à l’économie du Canada atlantique, ce qui en fait l’un des principaux piliers prioritaires de la stratégie. Grâce à la Stratégie de croissance pour l’Atlantique, l’APECA et les provinces ont pu élaborer une approche stratégique et collaborative en matière de marketing touristique, de développement de produits et de formation, de même que des initiatives de renforcement des capacités s’inscrivant dans des priorités et des programmes nationaux et provinciaux pour accroître la présence de l’industrie sur les marchés internationaux et améliorer les connaissances, le professionnalisme et le rendement global de l’industrie. Une approche de collaboration panatlantique est encouragée plus que jamais, et c’est ce que ce projet appuiera.

Ce projet appuie le Plan d’action pour l’innovation touristique (PAIT), car il aidera à faire connaître et à améliorer la croissance et le développement du produit culturel touristique francophone au Canada atlantique. La CTACA met en œuvre des éléments clés du PAIT, qui comprend l’augmentation du rendement par la création de produits touristiques expérientiels uniques. La CTACA a également adopté une stratégie de marketing numérique, utilisant des sites Web et des plateformes de médias sociaux pour interagir avec les exploitants et les clients potentiels, ce qui cadre avec le pilier du PAIT qui consiste à utiliser les tendances de marketing prévues pour faire connaître les produits, les expériences et les régions touristiques.

L’APECA joue un rôle important dans le développement économique des communautés acadiennes et francophones en situation minoritaire et reconnaît l’importante contribution de ces communautés à l’économie de la région. Le projet appuie cet objectif de l’Agence et, à ce titre, représente une mesure positive importante de la mise en œuvre de la partie VII (article 41) de la Loi sur les langues officielles. La mise en œuvre du projet contribuera au développement culturel des CLOSM du Canada atlantique, ainsi qu’à la promotion et à l’utilisation continues de la langue française dans la société canadienne.

Ce projet a été appuyé dans le cadre du Programme de croissance économique régionale par l’innovation (CERI).

L’APECA a versé 45 675 $ à la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard pour lui permettre d’élaborer un service de ressources humaines partagé et de l’offrir aux organismes communautaires francophones de l’île, avec l’aide d’un expert en ressources humaines. Les organismes francophones sans but lucratif de l’Île-du-Prince-Édouard auront accès à une expertise et à un soutien en ressources humaines grâce à l’embauche de professionnels selon un modèle de partage des coûts et du temps. Plusieurs modèles de services partagés ont été mis en œuvre avec succès dans la communauté francophone, notamment dans les domaines des finances et des communications.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique, le demandeur propose d’offrir un soutien professionnel en ressources humaines aux organismes francophones sans but lucratif. Les services comprendront de solides politiques d’embauche, des possibilités accrues de formation et de perfectionnement des compétences, la capacité d’obtenir des réponses professionnelles aux questions liées aux RH, un maintien en poste accru des employés, une meilleure définition des rôles et des responsabilités du personnel et des bénévoles, l’amélioration de la capacité des organisations à maintenir ou à accroître leur niveau d’activité et l’amélioration de la gestion générale des RH.

Une fois établi, le service partagé des RH sera lié au service partagé des finances et sera autosuffisant.

Résultats concrets

Veuillez souligner les mesures positives prises par votre institution ayant favorisé l’épanouissement et le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM). Veuillez inclure des activités qui se tiennent dans les régions, le cas échéant.

À inclure dans votre réponse : une description des initiatives, des incidences, des résultats et des facteurs de succès.

Dans le cadre de projets comportant des activités à grande incidence mis en œuvre dans les provinces de l’Atlantique, l’APECA a contribué à la promotion de l’épanouissement et du développement des CLOSM.

L’APECA a versé 1 211 595 $ au Conseil économique du N.-B. pour appuyer la reprise entrepreneuriale des femmes francophones du Nouveau-Brunswick.

Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick Inc. (CENB) est une association sans but lucratif qui a été fondée en 1979 par des gens d’affaires francophones. Le mandat du CENB est de fournir à ses membres, qui sont principalement des gens d’affaires francophones, et à la population, des renseignements sur toutes les questions touchant le développement économique. Le CENB s’est taillé une place importante en ce qui concerne le développement des petites et moyennes entreprises au Nouveau-Brunswick et plus particulièrement au sein de la population francophone.

Ce projet vise à permettre l’élaboration et la mise en place d’un programme provincial d’accompagnement favorisant la reprise entrepreneuriale des femmes appartenant aux communautés francophones en situation minoritaire, incluant les femmes francophones immigrantes, pour des entreprises dans tous les secteurs. Le projet vise à permettre l’accompagnement des femmes dans tout le processus de la reprise entrepreneuriale en offrant une panoplie d’outils adaptés à leurs besoins, tout en maximisant les ressources et les services déjà offerts par les différents partenaires de l’écosystème. Les entreprises des secteurs traditionnels (p. ex. le secteur manufacturier) sous-représentés seront également priorisées. Ce projet permettra la mise en place d’un nouveau programme qui répondra aux lacunes cernées dans l’écosystème entrepreneurial francophone, c’est-à-dire l’absence d’outils et de services adaptés aux besoins des femmes en ce qui concerne les particularités de la reprise entrepreneuriale. Le projet visera à renforcer les compétences commerciales et entrepreneuriales des femmes entrepreneures en augmentant le nombre de participantes ayant bénéficié d’un soutien. Ce projet permettra une participation accrue de femmes entrepreneures dans des secteurs où elles sont traditionnellement sous-représentées et permettra à un nombre accru de femmes de participer à la croissance d’entreprises existantes. Ce projet offrira du soutien à un groupe de 10 à 15 femmes de communautés en situation minoritaire qui sont en grande partie établies dans les milieux ruraux ainsi que de femmes francophones immigrantes, tout au long du processus d’acquisition d’une entreprise en offrant des conseils et des outils adaptés à leurs besoins. La priorité sera accordée aux entreprises de secteurs traditionnellement sous-représentés (p. ex., le secteur manufacturier).

Dans le but de cerner les obstacles précis auxquels font face les femmes lors d’un projet de reprise entrepreneuriale, un état de la situation sera également effectué. Ceci permettra la création, le développement et la mise en place d’outils innovants qui seront la base du programme d’encadrement proposé. Comme il a été mentionné, les femmes seront encadrées tout au long du processus de reprise entrepreneuriale, quel que soit le modèle de transfert choisi (p. ex. transfert familial, rachat externe, modèle coopératif, rachat progressif), selon toutes les étapes du processus, depuis la recherche d’une entreprise jusqu’à la rentabilité, en passant par le rachat. Une partie du financement sera également consacrée à la promotion du potentiel entrepreneurial des femmes et à l’utilisation d’histoires de réussite pour motiver d’autres femmes participant à des projets entrepreneuriaux.

Ce projet a été approuvé au titre du Fonds de l’écosystème de la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat (SFE) – volet non commercial, dans le cadre du volet régional.

L’APECA a versé 99 075 $ à la Fort La Tour Development Authority pour appuyer le marketing et la création d’expériences touristiques.

Ce projet appuiera l’élaboration et la prestation de services d’interprétation en personne au lieu Fort-La-Tour. Le projet permettra également de répondre aux besoins en matière de marketing et de communications pour ce nouvel atout touristique. Puisque 1,7 million de personnes visitent la région, il est essentiel d’offrir des expériences de grande qualité qui incitent les visiteurs à prolonger leur séjour (et ainsi à ajouter des nuits à leur séjour) ou qui leur donnent une raison de revenir, de façon à accroître les profits des fournisseurs de services de tourisme, non seulement dans la région, mais aussi dans la province. Le Fort-La-Tour est un lieu historique et archéologique provincial et national situé à Portland Point, à Saint John, entre le quai Long et le pont Harbour.

Charles de La Tour l’a construit en 1631 comme poste de traite des fourrures. Le site a des racines culturelles et historiques pour les Premières Nations et les communautés francophones, ainsi que pour les colons loyalistes de Saint John. Fort-La-Tour a été désigné lieu patrimonial provincial en 1976 en raison de son emplacement stratégique à l’embouchure de la Wolastoq (rivière Saint-Jean) et de l’histoire à plusieurs facettes des gens qui l’ont fréquenté, comme l’indiquent ses ressources archéologiques (y compris les lieux de sépulture des Premières Nations). Fort-La-Tour a été désigné lieu historique national en 1923.

Le regroupement des attraits est un élément clé du PAIT. L’emplacement de Fort-La-Tour – sur le passage du port sur le front de mer de Saint John – peut mettre en valeur l’ensemble des attraits touristiques de la ville de Saint John. Il s’agira d’une attraction pour les passagers des navires de croisière (des liens ont déjà été établis avec Aquila Tours pour offrir des visites du lieu dans le cadre d’itinéraires d’une journée), les touristes et le public.

En raison de la COVID-19 et de la réduction du nombre de navires de croisière visitant la région au cours de saison 2020 et au-delà, le développement de ce regroupement appuiera la stratégie de « vacances chez soi » de la province du Nouveau-Brunswick, qui met l’accent sur l’économie touristique locale de la province ou des Maritimes. Cela répond à la demande prévue de touristes à la recherche d’une destination à proximité, accessible en voiture.

Les activités comprises dans ce projet, soit la création d’un site Web et une présence dans les médias sociaux, s’harmonisent également avec le pilier Tendances de marketing prévues du PAIT, qui fait la promotion de la présence en ligne des exploitants d’entreprises touristiques au moyen de sites Web et de plateformes de médias sociaux, où ils peuvent joindre un public mondial de façon rentable.

Les liens qui peuvent être créés entre Fort-La-Tour et d’autres régions de la province sont vastes, et l’établissement de partenariats avec des organismes ayant des vues similaires sera un principe directeur dans l’élaboration et la prestation des programmes expérientiels inclus dans ce projet.

Ce projet a été financé dans le cadre du Programme CERI.

L’APECA a versé 1 317 222 $ au Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse CDÉNÉ, ce qui représente 66,366 p. 100 de son budget de fonctionnement pour trois ans.

Le CDÉNÉ est une organisation panprovinciale au service des CLOSM de la Nouvelle-Écosse. Fondée en 1999, elle est un organisme sans but lucratif voué à l’avancement économique des communautés acadiennes et francophones de la Nouvelle-Écosse. Le RDÉE est une branche commerciale du CDÉNÉ. À ce titre, le CDÉNÉ peut offrir un large éventail de services aux entreprises, aux organismes sans but lucratif, aux chercheurs d’emploi, aux immigrants économiques et aux collectivités. Le CDÉNÉ a des bureaux à Argyle, à Church Point, à Halifax, à Chéticamp et à Petit-de-Grat. Le conseil d’administration est composé de huit à onze intervenants économiques de partout en Nouvelle-Écosse.

Résultats annuels attendus (indicateurs de rendement clés) :

Le CDÉNÉ est en bonne voie d’atteindre ses objectifs; il reste un exercice à son accord de financement.

L’APECA a investi dans de nombreuses entreprises et organisations francophones sans but lucratif situées dans les CLOSM de la Nouvelle-Écosse, ce qui contribue à l’épanouissement et au développement de ces communautés :

L’APECA a versé 19 275 $ au Collège de l’Île pour l’embauche d’un consultant chargé d’élaborer et d’offrir un cours annuel de leadership et de gestion à la communauté francophone de l’île, en collaboration avec des partenaires.

Les compétences et les connaissances des dirigeants, des gestionnaires et des administrateurs d’organismes sans but lucratif peuvent déterminer le succès de leurs organisations respectives. Il est donc impératif que ces groupes possèdent et maintiennent une solide compréhension de leur gouvernance, de leur leadership et de leur gestion afin de fournir des services et des soutiens efficaces à leurs collectivités. Plus particulièrement, les organismes sans but lucratif peuvent être exposés à un degré plus élevé de responsabilité générale lorsque les dirigeants ne possèdent pas les compétences et la compréhension appropriées pour accomplir leurs tâches. Cela est particulièrement vrai dans les domaines comme l’obligation fiduciaire et la gestion des ressources humaines. Il est important de comprendre que les conseils d’administration au Canada sont régis par des règles, des règlements et des lois strictes qui visent à assurer la protection de tous.

Un manque de compréhension de base de ces notions peut placer les organisations dans des situations dangereuses ou précaires en ce qui a trait au droit canadien; cela peut aussi entraîner diverses répercussions financières. La formation ciblera les dirigeants communautaires, en particulier ceux qui travaillent pour des organismes sans but lucratif à l’Île-du-Prince-Édouard. La formation portera sur un certain nombre de sujets pertinents pour les membres du conseil d’administration, la direction, les bénévoles, etc. La durée du cours sera de 10 à 12 heures en ligne, en plus de 37,5 heures de mentorat individuel. La première cohorte devrait commencer à la fin de 2021.

L’APECA a versé 102 461 $ au RDÉE de l’Île-du-Prince-Édouard pour la mise en œuvre de la 17e année de son programme PERCÉ, qui a été couronné de succès.

Le programme, qui a duré douze semaines, a commencé au printemps 2020, pendant la pandémie de COVID-19. Le client a adapté la prestation du programme et l’accueil des étudiants pour répondre au besoin accru de travailleurs essentiels, particulièrement dans le domaine des soins de santé. Comme toujours, la période de stage a été précédée d’une séance de formation d’une semaine, suivie d’une évaluation après le programme. Pour la première fois, le RDÉE a offert la séance de formation de façon virtuelle. Cette méthode a connu tellement de succès qu’il prévoit continuer à l’utiliser après la pandémie de COVID-19. Un comité de sélection, dirigé par le client, a accepté et évalué les demandes d’étudiants de niveau postsecondaire, en accordant la priorité aux étudiants qui font leurs études ailleurs que dans la province.

Le RDÉE et les intervenants sont conscients que ces étudiants sont plus susceptibles de faire carrière ailleurs et, par conséquent, le fait de présenter des possibilités à l’Île-du-Prince-Édouard les a encouragés à s’établir de façon permanente dans la province après leurs études. Les compétences en communication en français sont considérées comme un atout pour desservir un marché international ainsi que le marché local, qui compte un nombre croissant d’immigrants francophones. Cette approche a également donné à l’Agence l’occasion d’appuyer l’épanouissement des communautés francophones et acadiennes et leur développement, conformément à la Loi sur les langues officielles.

Le RDÉE a sélectionné 30 étudiants sur plus de 100 candidats en 2020 et les a jumelés à des employeurs appropriés. Le comité de sélection se concentre normalement sur les secteurs prioritaires de la province et de l’APECA (comme les biosciences, la fabrication, les TIC, l’aérospatiale, etc.) ainsi que sur les secteurs aux prises avec une pénurie d’employés qualifiés. En 2020, la priorité était de déterminer les emplois essentiels liés à la pandémie. L’un des principaux critères pour les employeurs potentiels était leur capacité de fournir un emploi permanent au-delà de la durée du stage.

L’intention n’était pas simplement de fournir à l’employeur un étudiant d’été, mais une personne qualifiée qui répond à ses besoins en RH à long terme. La possibilité d’obtenir un emploi permanent était essentielle pour que les participants puissent établir leur carrière et leur famille à l’Île-du-Prince-Édouard.

En moyenne, au cours des cinq dernières années, 81 p. 100 des participants se sont vu offrir un poste immédiatement après leur stage. En 2021, un sondage mis à jour sera envoyé aux participants. La grande majorité des employeurs ont fait état d’une expérience positive avec les étudiants du programme PERCÉ, faisant l’éloge des séances de formation initiale d’une semaine qui préparent les stagiaires au milieu de travail.

Veuillez souligner les mesures positives prises par votre institution ayant contribué à la promotion de la pleine reconnaissance et de l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne. Veuillez inclure des activités qui se tiennent dans les régions, le cas échéant.

À inclure dans votre réponse : une description des initiatives, des incidences, des résultats et des facteurs de succès.

En 2020-2021, l’APECA a contribué à la promotion de la pleine reconnaissance et de l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne par ses diverses activités de prestation de programmes.

L’APECA a versé 515 000 $ à CBDC Chaleur pour un projet pilote de fabrication de pointe dans le nord du Nouveau-Brunswick.

Ce projet pilote comprend un certain nombre d’entreprises de la région Chaleur et leur présente le concept de l’Industrie 4.0 en deux phases, soit une évaluation numérique des possibilités présentées à l’entreprise et la validation de principe. Le Centre de développement et d’entrepreneuriat Chaleur Inc. (CBDC Chaleur) fait partie du réseau des CBDC. Les CBDC sont des sociétés autonomes sans but lucratif qui répondent aux besoins de développement des entreprises dans les régions rurales du Canada atlantique. Ces sociétés contribuent à la création de petites entreprises ainsi qu’à l’expansion, à la modernisation et à la stabilisation des entreprises existantes. Elles offrent des services techniques et financiers aux entrepreneurs de leurs régions respectives. Le bureau de la CBDC Chaleur est situé à Bathurst, au Nouveau-Brunswick. Le conseil d’administration est composé de onze membres bénévoles de divers secteurs d’activité qui représentent différentes régions de son territoire.

Le projet permettra au client d’effectuer des évaluations pilotes des possibilités numériques (phase 1) et la validation de principe (phase 2) auprès des participants de l’industrie. Cette première étape du développement de la fabrication de pointe devrait avoir un effet boule de neige auprès des autres fabricants. En effet, le secteur de la fabrication de pointe se fait connaître, et les entreprises commencent à chercher des solutions de fabrication de pointe pour améliorer leur productivité. Grâce à cette initiative, le client fera de la fabrication de pointe une priorité pour les fabricants du nord du Nouveau-Brunswick. Par conséquent, ce projet pilote permettra à l’Agence de mieux connaître l’écosystème d’expertise en fabrication de pointe du nord du Nouveau-Brunswick et sa capacité à aider les PME et les fabricants du Nouveau-Brunswick à intégrer la fabrication de pointe à leurs processus.

Le Nouveau-Brunswick compte 857 établissements manufacturiers, dont 54 p. 100 comptent moins de dix employés. Ce projet soutient les entreprises francophones et tente d’établir un modèle viable pour le développement et le soutien de la fabrication de pointe pour les PME du Nouveau-Brunswick, et ce, même lorsqu’elles se heurtent à une population vieillissante et en déclin.

L’APECA a versé 428 610 $ à la province du Nouveau-Brunswick pour soutenir son initiative Étudier pour m’y établir.

Le ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail (EPFT) est le ministère du gouvernement du Nouveau-Brunswick responsable de l’éducation postsecondaire et de la croissance démographique. En tant que partenaire de la Stratégie de croissance pour l’Atlantique, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a désigné le ministère de l’EPFT comme principal responsable des projets liés à l’inclusion communautaire, à la main-d’œuvre qualifiée et à l’immigration. Le projet Étudier pour m’y établir du Nouveau-Brunswick est l’un des quatre projets de ce type financés par l’APECA au Canada atlantique.

Issus de la collaboration fédérale-provinciale dans le cadre de la Stratégie de croissance pour l’Atlantique, les projets Étudier pour m’y établir au Canada atlantique ont été conçus en fonction du modèle d’un programme existant créé par EduNova Co-operative Ltd., à Halifax. En plus d’accroître la conscience culturelle, le projet vise à offrir des conseils en matière de cheminement de carrière, ainsi que des occasions de réseautage professionnel aux étudiants internationaux sur le point d’obtenir leur diplôme d’un établissement d’enseignement postsecondaire financé par des fonds publics. L’objectif est de faciliter la transition entre les études et le travail pour ces étudiants internationaux bien formés, qui pourraient combler les besoins en main-d’œuvre hautement qualifiée des employeurs provinciaux. Le projet Étudier pour m’y établir du Nouveau-Brunswick a été conçu pour offrir des cohortes distinctes de taille égale en anglais et en français, reconnaissant ainsi le besoin essentiel en travailleurs qualifiés dans toutes les collectivités de la province.

L’APECA a versé 58 655 $ au Réseau de développement économique et d’employabilité de Terre-Neuve et Labrador (RDÉE TNL) en 2019 et 2020 pour produire un guide touristique en français pour Terre-Neuve-et-Labrador et pour améliorer son site Web touristique (www.exploretnl.ca) afin de répondre à la demande du marché.

Le guide touristique est disponible en version papier et en version numérique sur le site Web du RDÉE TNL, qui sert à promouvoir le français dans la société canadienne. En fournissant des ressources touristiques en français qui font la promotion de la province comme destination touristique auprès du marché francophone, le projet favorisera la pleine reconnaissance et l’utilisation du français et de l’anglais dans la société canadienne. Le projet devrait donc attirer davantage de touristes francophones et améliorer leur expérience touristique.

L’un des facteurs clés du succès est le partenariat entre le RDÉE TNL et le ministère provincial du Tourisme, de la Culture, des Arts et des Loisirs (TCAL), grâce auquel le guide touristique est distribué gratuitement dans les centres d’information touristiques. Cette collaboration entre le bureau de l’APECA à Terre-Neuve-et-Labrador, le RDÉE TNL et le ministère du TCAL est essentielle à la réussite du projet.

L’APECA a versé 100 000 $ à la Société Saint-Pierre pour coordonner et offrir des produits et des expériences de tourisme culturel acadien dans les CLOSM de Chéticamp.

La popularité de la musique et de la danse du Cap-Breton et l’intérêt pour la culture locale sont des piliers importants de l’activité économique de Chéticamp. Les visiteurs peuvent découvrir les offres touristiques en anglais et en français.

Ce projet concorde également avec le rapport de 2015 intitulé The Cape Breton Acadian Cultural Tourism Experience - Product Opportunities Analysis. L’une des forces énoncées dans ce plan est l’existence de collectivités culturelles acadiennes authentiques au Cap-Breton, situées principalement à Chéticamp et à l’île Madame.

Ce projet est conforme au mandat de la Commission du tourisme acadien du Canada atlantique (Expérience Acadie) en ce qui concerne le développement de nouvelles expériences touristiques acadiennes authentiques. Une lettre d’Expérience Acadie confirme son soutien.

Le plan économique communautaire de la communauté acadienne et francophone de Chéticamp énonce sa stratégie globale d’intégration des arts et de la culture visant à rapprocher les artistes et la communauté par la coopération et la collaboration. L’une de ses priorités à cet égard est de renforcer le développement économique des entrepreneurs culturels dans tous les secteurs. L’un des moyens d’atteindre cet objectif est la participation des artistes aux activités de développement pour la création d’expériences touristiques qui apportent une valeur ajoutée à la communauté. Ce projet est conforme au plan, car il intègre ces artistes dans des activités communautaires qui offrent une expérience de tourisme culturel acadien.

La Société Saint-Pierre joue un rôle essentiel dans la collectivité, en gérant le centre d’information touristique local et un musée. De plus, elle produit et distribue un guide régional et coordonne la programmation communautaire pour la région acadienne de Chéticamp, y compris le Festival de l’Escaouette, un évènement culturel acadien se déroulant à Chéticamp pendant l’été. Le Festival de l’Escaouette a évolué au cours des 35 dernières années. Au départ, il s’agissait d’un festival communautaire d’une fin de semaine. Aujourd’hui, il s’agit d’un évènement touristique d’envergure qui dure un mois. Ce projet soutient les entreprises existantes et l’infrastructure communautaire de Chéticamp, en plus d’aider les commerçants à long terme en augmentant l’achalandage dans la région, ce qui entraînera des revenus supplémentaires. La mise en œuvre réussie de ce projet devrait donner lieu à l’établissement de nouvelles entreprises, à la création d’emplois à long terme et à une augmentation du nombre de touristes. Cette initiative contribue à créer un sentiment de fierté communautaire par la promotion de valeurs communautaires et la création d’une collectivité sûre et accueillante où il fait bon vivre.

Les autres résultats attendus de cette initiative sont l’augmentation des expériences culturelles, l’amélioration du produit touristique du Cap-Breton, le renforcement de l’attrait touristique du Cap-Breton et la création de possibilités pour la préservation culturelle, l’éducation et le développement économique. L’industrie du tourisme à Chéticamp contribue grandement à l’économie de la région.

L’APECA a versé 48 621 $ à la Société éducative de l’Île-du-Prince-Édouard Inc. Le Collège de l’Île a reconnu la nécessité de recruter en dehors du marché local afin de maintenir ses programmes et de former des étudiants pour la main-d’œuvre de l’Île-du-Prince-Édouard.

Le recrutement et le maintien en poste de talents internationaux et le développement de compétences très recherchées sont une composante essentielle de plus en plus importante d’une économie en croissance, notamment à l’Île-du-Prince-Édouard, qui a grandement évolué dans les secteurs fondés sur le savoir. L’offre des programmes du Collège à l’étranger, ainsi que le recrutement et la rétention d’étudiants internationaux sur les campus du Collège qui se trouvent à l’Île-du-Prince-Édouard, peut avoir une incidence importante sur les relations de la province avec les pays étrangers en matière de commerce et d’investissement. Le Collège a ciblé le Mexique pour le développement d’un programme professionnel de recrutement d’étudiants francophones. Il a également commencé à travailler avec le Cameroun et le Maroc pour développer ces marchés potentiels. Il est à noter qu’en raison de la pandémie de COVID-19, il n’a pas été possible de visiter ces pays. Toutefois, le demandeur a pu modifier son approche pour continuer à promouvoir virtuellement le Collège par l’intermédiaire d’organisations postsecondaires partenaires sur le marché. Ce projet se poursuit jusqu’à la fin du mois de mars 2022.

Collaborations clés contribuant aux résultats

Votre institution a-t-elle collaboré avec d’autres institutions fédérales ou partenaires (groupes de travail sectoriels, municipalités, provinces/territoires, établissements postsecondaires, le secteur privé) dans le cadre d’un programme, d’un projet ou de toute autre initiative visant l’épanouissement et le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire ou la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne?

À inclure dans votre réponse : une description de ces collaborations et partenariats, des résultats obtenus ainsi que des facteurs de succès.

L’APECA met en œuvre des initiatives ou des projets financiers afin de collaborer avec d’autres institutions fédérales ou organisations partenaires pour favoriser l’épanouissement et le développement des CLOSM, ainsi que la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne.

Exemples d’initiatives

En Nouvelle-Écosse, l’APECA a organisé une réunion virtuelle avec le comité organisateur du Congrès mondial acadien 2024 (CMA 2024) le 31 août 2020. La discussion a porté sur la vision et les objectifs du CMA 2024.

Le prochain CMA devrait avoir lieu dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse à l’été 2024. Le gestionnaire du développement économique de l’Agence responsable de la prestation de services dans la région du sud-ouest a été chargé de travailler avec Patrimoine canadien, le ministère provincial des Communautés, de la Culture et du Patrimoine, la municipalité du district de Clare, la municipalité du district d’Argyle et le directeur général du CMA 2024.

L’Agence prévoit recevoir une demande de financement importante au cours de l’été 2021. La collaboration entre ces partenaires clés est essentielle, compte tenu de l’ampleur de l’évènement et des coûts connexes. Le représentant de l’Agence organise des réunions mensuelles avec le directeur général du CMA afin de soutenir l’élaboration d’une demande de financement. Les réunions des bailleurs de fonds commenceront une fois que les demandes de financement auront été soumises.

Projets

L’APECA a fourni à la CBDC Chaleur un financement de 15 375 $ pour sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat et aux compétences essentielles en affaires.

Ce projet vise à aider CBDC Chaleur Inc. à appuyer les jeunes de la région en coordonnant diverses activités les inspirant à se lancer en affaires et leur offrant des possibilités d’acquérir de nouvelles compétences telles que la pensée critique, la résolution de problèmes et la collaboration. Cette initiative permettra d’initier les jeunes francophones à l’entrepreneuriat, au développement des affaires, au développement d’un réseau, au mentorat et au développement des compétences de l’avenir.

Les modèles traditionnels d’éducation et de formation ne répondent pas très bien aux besoins changeants de l’économie, et cette initiative va permettre la mise en valeur des partenariats avec le secteur privé. Un contact plus direct avec des acteurs du monde des affaires sera priorisé afin de combler l’écart lié aux compétences des jeunes. Le mentorat procuré directement par les dirigeants d’entreprises est un aspect important du projet.

Un manque d’expérience et de liens significatifs avec les employeurs sont deux des principaux obstacles à l’emploi et à la rétention des jeunes dans leur région, notamment dans les régions rurales comme la région Chaleur. Grâce à cette initiative, les jeunes pourront se familiariser avec de nombreux concepts et outils disponibles dans leur région et apprendre des expériences de propriétaires d’entreprises qu’ils connaissent. En facilitant cet échange ainsi que l’établissement de réseaux, et en priorisant le développement des compétences dont la main-d’œuvre d’aujourd’hui a besoin pour réussir sur le marché du travail, les jeunes seront plus portés à rester dans leurs collectivités et à participer à leur croissance.

Ce projet est lié aux priorités de l’Agence qui appuient les collectivités économiquement diversifiées et inclusives, soit une collectivité résiliente qui encourage l’entrepreneuriat chez les jeunes. Plus précisément, ce projet aidera à promouvoir le développement de nouvelles connaissances spécialisées, grâce à l’innovation des jeunes francophones de la région. Les divers partenaires qui participent à ce projet incluent, entre autres, la Chambre de commerce Chaleur, Club Bizness (CCNB Bathurst), l’école secondaire Népisiguit, Bathurst High School, CCNB Bathurst (programme Administration des affaires), et NBCC Miramichi (programme Administration des affaires).

L’APECA a versé 3 957 000 $ au ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail pour soutenir l’expansion d’AvenirNB afin de combler les lacunes en matière de compétences au Nouveau-Brunswick.

Ce projet soutient l’expansion et la croissance d’AvenirNB afin d’inclure les élèves du primaire, du secondaire et du postsecondaire. De plus, il s’attaque aux obstacles qui empêchent les élèves d’accéder au marché du travail. Cette initiative permettra de combler les lacunes en matière de talent et de compétences ainsi que d’atténuer les pénuries de main-d’œuvre auxquelles se heurtent les entreprises et les organismes du Nouveau-Brunswick, en plus de contribuer à la rétention des jeunes dans la province. Le ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail du gouvernement du Nouveau-Brunswick est responsable de l’éducation postsecondaire et de la croissance démographique.

L’apprentissage par l’expérience complète les méthodes d’enseignement traditionnelles en permettant aux étudiants de tester leurs compétences dans de nouveaux environnements, en plus d’ajouter aux avantages des attestations d’études. Jumeler les étudiants à des occasions réelles permet de renforcer les relations entre enseignants et employeurs et de soutenir un précieux transfert de connaissances qui enrichit à la fois le travail et l’apprentissage. Les possibilités d’apprentissage par l’expérience se répartissent généralement en trois catégories : l’apprentissage intégré au travail, l’apprentissage par l’expérience, et l’apprentissage parascolaire/parallèle au programme.

Compte tenu des importantes lacunes en matière de disponibilité de la main-d’œuvre dans la province, l’apprentissage par l’expérience a été désigné comme un lien essentiel au développement de talents, à la rétention des jeunes et à la satisfaction des besoins immédiats et prévus du marché du travail dans tous les secteurs de l’économie.

Depuis 2016, le bureau de l’APECA au Nouveau-Brunswick a soutenu l’amélioration de l’apprentissage par l’expérience en tant qu’outil pour développer le bassin de talents du Nouveau-Brunswick en augmentant les liens essentiels entre les jeunes et les futurs employeurs grâce à trois principaux investissements précoces. Cette approche novatrice visant à mettre en relation les étudiants et les entreprises atténuera, aujourd’hui et à l’avenir, la pénurie de main-d’œuvre et de compétences dans la province, car les employeurs auront accès au bassin de talents pour recruter et retenir des jeunes qualifiés dans la province. Le programme soutiendra le développement des compétences chez les jeunes afin d’atténuer l’incidence de la pandémie sur leurs possibilités d’emploi actuelles et futures.

L’APECA continue d’accorder la priorité à la création d’un bassin de talents pour remédier à la pénurie croissante de compétences et de main-d’œuvre au Canada atlantique, qui fait partie des principaux obstacles à la croissance économique et commerciale de la région. La prospérité économique de la province dépend de la rétention des jeunes sur le marché du travail, compte tenu tout particulièrement de la population croissante de personnes âgées. Les modèles traditionnels d’éducation et de formation répondent de moins en moins aux besoins changeants de l’économie. Une approche est nécessaire pour remédier aux pénuries de compétences tout en augmentant la diversité de la main-d’œuvre afin d’améliorer le rendement et de renforcer l’innovation au sein des entreprises. Entre autres initiatives, l’APECA concentre ses efforts sur les jeunes et soutient les modèles d’apprentissage fondés sur l’expérience en partenariat avec le secteur privé.

L’APECA a versé 112 263 $ aux Amis de la Banque des fermiers de Rustico Inc. afin de promouvoir la culture et l’histoire acadiennes de l’Île-du-Prince-Édouard auprès des visiteurs et des résidents au moyen d’expériences pratiques et d’expositions interactives.

Les Amis de la Banque des fermiers de Rustico Inc. est l’organisme responsable de la Banque des fermiers de Rustico, un bâtiment qui revêt une importance nationale, un monument phare de l’architecture de l’Île-du-Prince-Édouard et un symbole de la survie des Acadiens. Cette banque, qui a mené des activités de 1864 à 1894, a constitué un maillon important de la fondation des Caisses populaires au Québec et des coopératives de crédit dans le reste du Canada. Les visiteurs peuvent découvrir des évènements et des personnages historiques au moyen de diverses expériences, dont la dégustation d’un repas acadien authentique préparé dans le four extérieur, la fabrication de costumes traditionnels ou le tressage d’un panier acadien.

La propriété a également été désignée comme lieu historique national et architectural. La Banque des fermiers et la Maison Doucet attirent à la fois les visiteurs francophones et anglophones à Rustico; le personnel bilingue de la Banque des fermiers et de la Maison Doucet veille à ce que toutes les communications soient offertes dans les deux langues officielles. La propriété a fait l’objet d’importantes restaurations au fil des ans pour pouvoir accueillir des visiteurs. Dans le cadre du projet actuel, le demandeur a obtenu de l’aide pour rénover la propriété et y apporter des améliorations (conformément au rapport d’un consultant) afin d’attirer les visiteurs notamment en créant de nouvelles expériences gastronomiques et expériences de divertissement tout en veillant à conserver la propriété existante. Plus récemment, l’ancien bâtiment de la caisse populaire a été rattaché à la propriété, et le demandeur est en train de le restaurer pour en faire un centre d’accueil acadien. L’intérieur offrira des expositions d’interprétation du patrimoine ainsi que des terminaux informatiques interactifs, et des interprètes offriront des renseignements sur les entreprises et les sites acadiens de la région et des cinq autres régions acadiennes de l’île. On y trouvera également un petit commerce de détail proposant des produits locaux. Des cartes et des panneaux d’information mettant en valeur les différentes régions acadiennes seront installés à l’extérieur du centre d’accueil. Les partenaires financiers du projet comprennent Patrimoine canadien et plusieurs ministères de la province de l’Île-du-Prince-Édouard.

COVID-19

La pandémie de la COVID-19 est une situation qui a entraîné la mise en place de mesures gouvernementales importantes de grande envergure pour soutenir les Canadiens, incluant les communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM).

Votre institution a-t-elle mis en place des mesures en réponse à la COVID-19? Si oui, comment avez-vous considéré les besoins des CLOSM et la promotion du français et de l'anglais dans l’application de ces mesures?

Veuillez décrire vos activités ainsi que les résultats.

L’APECA a contribué aux mesures prises en réponse à la COVID-19, tout en tenant compte des besoins des CLOSM et de la promotion du français et de l’anglais au moyen d’initiatives et de la prestation de programmes connexes.

Exemples d’initiatives

Le bureau l’APECA en Nouvelle-Écosse a organisé des tables rondes avec la ministre Mélanie Joly et des intervenants francophones afin de mieux comprendre l’incidence de la COVID-19. Le vice-président du bureau de l’APECA en Nouvelle-Écosse et le gestionnaire de compte de la région locale y ont également participé.

Le bureau de l’APECA en Nouvelle-Écosse a participé aux mesures prises en réponse à la COVID-19 et, en s’adaptant aux services en ligne, a trouvé une occasion de fournir des services améliorés à toutes les CLOSM de la Nouvelle-Écosse. Alors qu’elles ont toujours reçu des services dans la langue de leur choix, toutes les CLOSM ont maintenant accès à tout le personnel bilingue de l’Agence, quel que soit le lieu. Ainsi, le personnel bilingue de l’Agence situé dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse travaille avec des clients acadiens situés sur l’île du Cap-Breton par l’intermédiaire de la plateforme MSTeams.

Projets

Dans le cadre du Fonds d’aide et de relance régional (FARR), l’APECA a versé 7 606 500 $ à l’Association des CBDC du Nouveau-Brunswick (ACBDCNB) pour la mise en œuvre de l’Initiative des prêts pour les entreprises urbaines de rue principale dans les principaux centres urbains du Nouveau-Brunswick.

Ce projet fournit des fonds de roulement de secours aux CBDC relevant de l’ACBDCNB en guise de soutien aux PME des trois grands centres urbains du Nouveau-Brunswick — Fredericton, Saint John et Moncton — qui ont du mal à se remettre des répercussions économiques considérables de la pandémie de COVID-19. Ce projet appuie l’approche du gouvernement du Canada visant à atténuer les pressions financières subies par les PME, qui sont des entités essentielles à la reprise économique des communautés locales. L’Initiative des prêts pour les entreprises urbaines de rue principale s’inspire du programme de prêts que le gouvernement du Canada a mis en place dans les collectivités rurales du pays et finance les organismes de développement des collectivités.

Les répercussions mondiales sans précédent de la pandémie de COVID-19 ont menacé la survie de nombreuses entreprises et organisations. Les mesures de financement traditionnelles ne peuvent atténuer l’incertitude persistante du marché, les ralentissements économiques importants et les pressions financières. Le FARR figure parmi les priorités du gouvernement du Canada. Le programme a été conçu pour apporter un soutien économique aux PME du pays qui n’ont pu obtenir un financement par l’intermédiaire d’autres mesures fédérales prises en réponse à la COVID-19. Le FARR complète ces programmes, ainsi que ceux offerts par d’autres ordres de gouvernement ou par l’industrie, et tient compte des réalités et des besoins régionaux.

Dans le cadre d’une entente distincte, l’ACBDCNB a mis en œuvre le programme du FARR dans les régions rurales sous sa compétence par l’intermédiaire d’un financement fédéral fourni à l’ensemble du réseau national de développement des collectivités.

L’APECA a versé 138 198 $ à l’Office du tourisme Edmundston Madawaska (OTEM) Inc. pour atténuer les difficultés économiques découlant de la COVID-19 par l’intermédiaire du FARR.

En raison de la fermeture des frontières, l’OTEM se voit coupée de tous les clients touristiques en provenance du Québec et de l’Ontario, qui constituent ses marchés touristiques habituels. Même avec l’ouverture de la bulle atlantique, la région n’a pas connu d’augmentation de l’activité touristique et a en fait connu une baisse du nombre de nuitées. L’incidence de la pandémie sur l’industrie du tourisme dans la région est considérable. Le soutien apporté à l’OTEM lui permettra de continuer à promouvoir la région, et augmentera ainsi les revenus du tourisme en commercialisant des expériences touristiques uniques et concurrentielles.

Compte tenu de la réponse à la COVID-19 et des restrictions mises en place, les membres de l’OTEM (c.-à-d. les restaurants, les musées et les attractions) concentrent leurs efforts sur la réouverture et le respect des nouvelles directives de santé et de sécurité.

En raison du fardeau financier découlant de la COVID-19, très peu de ces entreprises seront en mesure d’attirer des touristes dans la région. Ce rôle sera rempli dans le cadre des activités principales de l’OTEM, qui viseront à soutenir les entreprises locales en promouvant et en encourageant les attractions touristiques dans la région d’Edmundston-Madawaska.

Le financement du FARR leur permettra de continuer à soutenir le secteur du tourisme et à s’adapter aux changements occasionnés par la COVID-19.

Détails de la page

Date de modification :